Intégration scolaire et modèles d`intervention ASS-2063-10

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL
Intégration d’un élève handicapé en difficulté
d’adaptation et d’apprentissage
Dans le cadre du cours
Intégration scolaire et modèles d’intervention
ASS-2063-10
Travail fait par :
Sabrina Lamoureux
LAMS09579005
Remis à :
Christian Lemay
Hiver 2010
2
TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION……………………………………………………………………....p.3
DESCRIPTION DE L’ENFANT………………………………………………………..p.4
DÉFINITION THÉORIQUE DU HANDICAP…………………………………….p.5-6-7
VÉCU FAMILIAL………………………………………………………………………p.7
SCOLARISATION……………………………………………………………………...p.7
DIAGNOSTIQUE ET SERVICES REÇUS…………………………………………..p.8-9
MÉDICATION………………………………………………………………………p.9-10
COMMENTAIRES DU PLAN D’INTERVENTION……………p.10-11-12-13-14-15-16
CONCLUSION………………………………………………………………….…p.16-17
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………..p.18
ANNEXE (PLAN D’INTERVENTION)……………………………………………...p.19
3
Introduction
C’est en 1976 que paraît un rapport très important dans l’histoire de l’intégration
au Québec, soit le rapport COPEX (Comité provincial de l’enfance inadaptée) Ce dernier
vient premièrement critiquer la classification des élèves handicapés et en difficultés
d’apprentissage, il désapprouve l’utilisation d’explications théoriques sans causes
observables et il vient également dénoncer la séparation entre l’enseignement régulier
et l’enseignement spécial. C’est aussi ce rapport qui vient proposer un système de
classement en cascade, comme nous le connaissons aujourd’hui, dans le but de rendre
le cadre de l’élève le plus normal possible et d’offrir des services spéciaux seulement
lorsque ce la s’avère nécessaire.
1
Or, la création du rapport COPEX est venue contribuer
à l’établissement des fondements philosophiques que nous connaissons aujourd’hui
dans l’intégration scolaire. Le premier est en effet basé sur la normalisation, donc on
cherche à ce que les élèves vivent le plus possible selon les normes de la société. Puis,
tout aussi important, le second principe est basé sur le respect des besoins de l’enfant
et dans ce cas, rappelons que chaque enfant a des besoins spécifiques.
2
En ce sens, ce présent travail aura pour but d’analyser l’intégration d’un élève
âgé de 6 ans que nous appellerons Philippe. Nous verrons tout d’abord un portrait
personnel de l’élève sur son handicap, son vécu familial, sa scolarisation, etc. Ensuite,
nous verrons en détails le plan d’intervention rédigé cette année qui nous a été fourni,
pour finalement tenter d’évaluer si le tout répond aux fondements philosophiques
établis.
1
Informations tirées de Les élèves en difficulté d’adaptation et d’apprentissage à la page 7 (voir
bibliographie pour référence complète)
2
Informations prises dans le recueil du cours sur l’intégration scolaire et modèles d’intervention à la page
2 (voir bibliographie pour référence complète)
4
Description de l’enfant
Tout d’abord, voyons voir une description de lenfant concerné. Il s’agit d’un
garçon âde 6 ans de petite stature, les cheveux blonds et les yeux bleus, portant des
lunettes. Philippe est un enfant affectueux, charmeur, qui a toujours un bon contact avec
l’adulte. Il aime l’école et apprécie beaucoup le fait de rendre service aux autres. Il a
d’ailleurs beaucoup amélioré son contrôle comportemental depuis le début de l’année,
entre autre grâce à l’entraide qu’il applique avec d’autres élèves. Il a également un bon
sens de l’humour et a de la facilité à se faire des amis. De plus, il s’est très bien adapté au
service de garde de l’école et a appris à être beaucoup moins «rigide» s’il comprend le
pourquoi des choses, par exemple lorsqu’il se fait réprimander. Puis, il représente une
intelligence normale, même sous-stimulée.
Ensuite, Philippe a malheureusement quelques faiblesses physiques et mentales
qui viennent influencer son développement. Premièrement, il est atteint d’un trouble
envahissant du développement non spécifié, ainsi que d’un trouble de déficit d’attention
et d’hyperactivité sévère. Il a également d’autres faiblesses légères au point de vue de sa
motricité, soit sa motricité fine et sa motricité globale. En effet, il a par exemple de la
difficulté à tenir son crayon, à faire de la calligraphie, à garder son équilibre, etc. De plus,
il a un trouble du processus sensoriel marqué et tous ses sens sont affectés. Philippe est
aussi un enfant qui manque de confiance en lui, qui n’a donc pas une forte estime de lui-
même et qui est très émotif. Il est parfois même trop affectueux, surtout avec les
intervenants de son entourage. Il a aussi une difficulté sur le plan de sa conscience
phonologique, donc sur son habileté à manipuler les sons à l’oral. En ce sens, il a de la
difficulté à s’exprimer oralement. Finalement, il a de la difficulté à respecter un délai
d’attente, donc par exemple à respecter le tour de parole dans la classe ou pour attendre
son tour pour quoi que ce soit.
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Définition théorique du handicap
Or, voyons voir plus en détails les deux faiblesses principales de Philippe, soit son
trouble envahissant du développement non spécifié, ainsi que son trouble de déficit de
l’attention et d’hyperactivité sévère. Tout d’abord, pour ce qui est du trouble envahissant
du développement, il varie beaucoup d’un individu à l’autre, et ce par rapport au nombre
et aux types de symptômes, au degré de gravité, à l’âge auquel les symptômes
apparaissent, au niveau de fonctionnement et aux difficultés d’interaction sociale que
représente la personne atteinte. De plus, le site internet de la société canadienne de
l’autisme décrit les caractéristiques des TED comme étant des personnes qui «se
développent différemment par rapport au langage, aux capacités motrices, cognitives et
sociales. Elles restent toutefois uniques et chacune d’elles possède donc des habiletés
différentes. Les handicaps peuvent être très légers chez l’une, mais très graves chez
l’autre.» Ce même site décrit d’ailleurs plus précisément certains traits et comportements
des TED, autant des adultes que des enfants. Premièrement, les personnes atteintes
éprouvent certaines difficultés dans leurs relations sociales, dans le sens ils ne
s’intéressent pas vraiment aux autres ou au contraire, d’autres s’y intéressent mais ne sont
pas capable de soutenir une simple conversation. En ce sens un autre aspect qui les
caractérise est leur difficulté à communiquer. Certains finissent par développer leur
expression orale et d’autres n’y arriveront jamais. De même que si les enfants ne
reçoivent pas l’intervention nécessaire, 40% d’entre eux n’arriveront pas à parler.
Ensuite, les TED ont des intérêts restreints et des comportements répétitifs, par exemple,
certains peuvent se bercent sans arrêt ou fixer quelque chose longuement. Aussi, il y en a
beaucoup qui ont des réactions sensorielles particulières, c’est-à-dire qu’il y en a qui ont
du mal à recevoir des informations sonores et visuelles et d’autres au contraire ont une
forte sensibilité. Puis finalement, certaines personnes atteintes ont des habiletés
particulières, cela peut être qu’ils sont capables de retenir de moindres détails ou encore
qu’ils ont une mémoire visuelle hors du commun, etc. Il est également intéressant de
savoir que c’est depuis le 20ième siècle que l’on reconnait les TED comme étant des
troubles médicaux, bien que des récits de l’histoire prouvent que l’autisme existe depuis
longtemps. La plupart s’entende pour dire qu’il s’agit de troubles neurologiques et de nos
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