b) Absence d'entretien pendant 40 ans et vandalisme sur le site ;
c) Corrosion de l'habillage en métal et démantèlement de certains éléments de structure. Quelques
bâtiments, tel que celui de la lixiviation, sont susceptibles de s'effondrer s'ils ne sont pas consolidés ;
d) Très peu de travaux de conservation effectués ;
e) Dégâts provoqués par le vent.
Matériel d’illustration voir page http://whc.unesco.org/fr/list/1178/
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2007
Le rapport soumis par la Comisión de Monumentos Nacionales (Commission des monuments nationaux
- CNM) du Chili, l'autorité nationale en charge de l'état de conservation du bien, répond à la situation
générale du bien, analysée par le Comité du patrimoine mondial en juillet 2006. Il s'en dégage les points
suivants :
a) L'État partie s'est engagé à trouver les ressources nécessaires pour effectuer les travaux de
consolidation pour les 30 projets principaux identifiés dans le programme d'interventions hautement
prioritaires dans le but de renforcer leurs structures, pour les bâtiments industriels en particulier, pour
un coût global estimé de 700 000 dollars EU. Le budget 2007 approuvé de 93 000 dollars EU permettra
de débuter les travaux, vraisemblablement en avril 2007. Il a néanmoins été dit que le calendrier
d'exécution risquait d'être prolongé jusqu'en 2009.
b) Le nombre de visiteurs a été calculé, cohérent avec les valeurs des années précédentes : le bien a
été visité par 49 253 personnes en 2005 et 49 948 personnes en 2006.
c) La lutte contre le démantèlement et le vol des matériaux se poursuit. Des individus jugés coupables
de vol ont été condamnés à des peines de prison, dans le cadre d'un nouveau système juridique mis
en œuvre à travers le pays en 2005, et en conformité avec les dispositions introduites dans la législation
concernant les monuments nationaux cette même année. L'application de ces mesures s'est intensifiée
et a rendu les sanctions en casd'atteinte au patrimoine culturel plus efficaces (Loi n° 20.021, 14 juillet
2005).
d) Des informations ont été fournies sur la restauration des bâtiments urbains tels que l'hôtel, l'école et
le théâtre de la ville. L'élaboration des projets de restauration pour les deux bâtiments en est à un stade
avancé et l'un et l'autre projets dépendent d'un financement provenant de sources privées.
e) En ce qui concerne la mise en œuvre du plan de gestion, l'amélioration du cadre juridique, les
procédures administratives et les principes fondamentaux des projets ont débuté. Un architecte et un
ingénieur civil industriel ont été nommés. Aux termes de discussions entre parties prenantes, il a été
décidé d'organiser une réunion en avril 2007 pour revoir le plan de gestion, afin d'incorporer, après
accord général, le point de vue et l'expérience des administrateurs du site lors de leur mandat, de 2004
à aujourd'hui.
f) L'État partie a déclaré que la “semaine du salpêtre”, en novembre de chaque année, rassemble un
grand nombre de ‘pampinos’ – habitants de la région historiquement liés au bien. Cet événement a une
grande importance et renforce la compréhension du bien en tant que patrimoine vivant. Cependant, ce
grand rassemblement soumet le site à une forte pression. À cet égard, des progrès ont peu à peu été
faits lors de la “semaine du salpêtre” 2006, et ce point essentiel devra être débattu lors de la réunion
d'avril 2007.
g) Le nettoyage du site s'est poursuivi, tout comme la recherche et l'étude de matériel industriel
entreposé comme déchet, qui a été effectuée avec minutie. Cela a permis de mieux comprendre le
processus industriel d'extraction du salpêtre, fournissant des informations utiles au musée du site.
L'installation d'un matériel roulant d'origine sur les voies ferrées qui servaient autrefois à transporter le
nitrate a été une intervention positive et enrichissante.
h) En ce qui concerne les réglementations urbaines, le plan d'urbanisme réglementaire de la ville de
Pozo Almonte, où sont situés les centres de Humberstone et de Santa Laura, a récemment été modifié
et l'amendement a officiellement stipulé l'obligation d'établir un instrument de réglementation spécifique
pour la zone tampon.
Le rapport ne contenait aucune information officielle concernant l'identification d'un autre tracé pour la
route A-16 proposée qui traverse la zone protégée. Le Centre du patrimoine mondial n'a pas non plus
reçu d'informations détaillées concernant les travaux de restauration entrepris en 2006 en collaboration
avec des bailleurs de fonds privés.