Chapitre 2 : Le pacte civil de solidarité.
Le PACS a été adopté par la loi du 15 nov. 1999. Cela donne lieu aux articles 515-1 à 515-7 pour la partie
consacré aux personnes. Le législateur vient de revoir ce texte le 23 juin 2006.
Section 1 : Vers une élaboration d’un statut.
I) La mise en place en 1999 du PACS.
A) Les personnes concernés.
On s’est surtout intéressé aux homo mais bien entendu on a jamais su combien il y avait de concubinage homo
stable. On sait simplement que la communauté homo se manifeste surtout à partir de 1995. La pratique
sexuelle est dépénalisé depuis 1982. On estime dans la jurisprudence qu’il ne faut pas assimiler les couples
homo et hétéro. Même la CJCE refuse cette assimilation et on dit même qu’il ne relève pas du respect de la vie
familiale (17 fev. 1998).
On sait qu’en droit interne la Cour de Cassation le 11 juillet 1989, ne reconnaît pas aux personnes homo la
qualité de concubins. On sait aussi que la Cour de Cassation le 17 dec. 1997 refuse le transfert du bail au
concubin homo. Mais les concubins homo veulent vivre et être traité comme des personnes mariées. Dès 1992,
plusieurs propositions législatives sont examinées.
B) La loi du 15 nov. 1999 : l’aboutissement d’un long débat parlementaire.
On examine dès 1998 une proposition de loi concernant le PACS et dès le départ, on traite des personnes
vivant ensemble qu’elles soient de sexes différent ou de même sexe. Le texte est adopté en première lecture le
9 déc. à l’Assemblée Nationale après une longue procédure puisqu’il y a eut plus de 1000 amendements. Il y a
même dans la rue des manifestation anti-pacs. On arrive pas vraiment à conclure sur ce pacs puisque même à
un moment donné, on fait entré les fratries. Le Sénat examine les textes en mars 1999 et il ne veut pas du PACS
mais propose des nouvelles définitions du concubinage. Ça revient devant l’Assemblée Nationale et ça repasse
ensuite de le Sénat mais le Sénat rejette la proposition et on refait une nouvelle lecture.
Le 13 octobre 1999, l’Assemblée Nationale adopte le PACS avec une relativement faible majorité et adopte 15
articles plus des dispositions fiscales et sociales. Il y a des députés et des Sénateurs qui saisissent le Conseil
Constitutionnel. Il demande de vérifier si le texte est conforme à la constitution. Il va rendre le 9 nov. 1999 sa
décision et il dit qu’il n’y a pas de dispositions contraire à la constitution car il n’y a pas d’atteinte au mariage
républicain, il n’y a pas d’atteinte à la protection de l’enfant ni d’atteinte à la dignité de la personne humaine.
Donc le conseil constitutionnel dit que ce n’est pas contraire à la Constitution mais il fait des réserves
notamment sur la notion de vie commune des personnes liées par un PACS, il fait aussi des réserves sur le
régime de l’indivision des biens mais aussi sur le respect de la vie privé des PACSés. La loi va donc être adopté
le 15 nov. 1999. Il y a des décrets qui arrivent en déc. et une circulaire et on créait un titre 12 qui s’intitule du
pacte de solidarité et du concubinage dans le premier livre du Code Civil. On ne met pas le PACS dans le titre
consacré au contrat. C’est important.
Au départ, il n’y en a pas beaucoup, 20 000 par an. En 2004, il y en a eu 40 000 de passés. En 2005, il y en a eu
60 000. et on évalue à 7000 le nombre de dissolution du PACS par an. Ce qui veut dire qu’il y a eu entre 1999 et
2005 environ 200 000 PACS.
II) Le nouveau texte de 2006 : la proposition d’un véritable statut.
En 2006, on adopte un texte sur les successions et les libéralités. Pourquoi en 2006, on a changé le PACS. Une
raison mineure, absence de stat sur le sexe du partenaire. Il y a toute une campagne sur le mariage homo.
Donc puisqu’on veut pas donner le mariage, on va donner plus de droit aux pacsés.
D’autre part, le PACS a parfois été utilisé uniquement pour obtenir certains avantages fiscaux et sociaux. Les
fonctionnaires qui ont établit de faux pacs pour obtenir une mutation. Le législateur en 2006 a décidé de faire
du pacs un modèle alternatif de conjugalité. Le législateur a saisit l’occasion de la loi sur les successions pour
refondre le pacs mais ce texte n’a pas fait l’objet de véritable discussion. La loi a crée un véritable partenariat
enregistré et a donné un statu au pacs. On a amélioré les règles de publicité. La pacs est marqué, noté en
marge de l’acte de naissance. Par contre le législateur n’a pas modifié la définition du pacs.
Art 515-1 : Un pacte civil de solidarité est un contrat conclu par deux personnes physiques majeures, de sexe
différent ou de même sexe, pour organiser leur vie commune.
Ce n’est pas une institution, c’est un contrat. On va organisé un vrai état civil alors qu’avant c’était un état civil
parallèle. Désormais le concubinage est un statut de couple.