4. Il y a plusieurs cas à étudier (suivant le sommet droit) :
•CNS pour avoir un triangle rectangle en z:
Re(z2−z)(z3−z) = 0.
Or,
(z2−z)(z3−z) = zz(z−1)(z−1)(z+ 1) = |z|2|z−1|2(z+ 1).
Cette expression est imaginaire pure si et seulement si z= 0,z= 1, ou z+ 1 est imaginaire pure, c’est-à-dire
Re(z) = −1. Ainsi, z,z2,z3forment un triangle rectangle en zsi et seulement si z= 0,z= 1 (triangles
réduits à un point, peut-on vraiment dire qu’ils sont rectangles ?) ou si Re(z) = −1
•CNS pour avoir un triangle rectangle en z2:
0 = Re((z2−z)(z3−z)) = Re(|z|2|z−1|2z).
Ainsi, le triangle est rectangle en z2si et seulement si z= 0,z= 1 (cas dégénérés) ou Re(z) = 0 (l’axe
imaginaire pur)
•CNS pour avoir un triangle rectangle en z3:
0 = Re((z−z3)(z2−z3) = Re(|z|2|1−z|2z(1 + z)).
Une fois éliminés les cas dégénérés, il reste à savoir à quelle condition z(1 + z)est imaginaire pur, ce qui
équivaut à :
0 = z(1 + z) + z(1 + z) = 2zz +z+z= 2 z+1
2z+1
2−1
4.
Ainsi, z,z2,z3est rectangle en z3si et seulement si z= 0,z= 1 , ou
z+1
2
2
=1
4.
c’est-à-dire zest sur le cercle de centre d’affixe −1
2, de rayon 1
2
5. En appelant M1,M2et M3les points d’affixes z,z2et z3,Oest l’orthocentre de M1M2M3si et seulement si
OM1⊥M2M3,OM2⊥M1M3et OM3⊥M1M2, ce qui s’exprime :
0 = Re(z(z3−z2) = |z|2Re(z(z−1))
0 = Re(z2(z3−z) = |z|2Re(z(z−1)(z+ 1))
0 = Re(z3(z2−z) = |z|2Re(z2(z−1))
le cas z= 0 étant dégénéré, nous ne le considérerons pas. La condition est donc équivalente à
z(z−1) + z(z−1) = 0
(z−1)(z+ 1)z+z(z−1)(z+ 1) = 0
z2(z−1) + z2(z−1) = 0.
Une combinaison z2L1−zL3donne alors l’équation
(z3−z3)(z−1) = 0
En ôtant le cas z= 1 dégénéré, on obtient donc z3=z3. On note alors z=reßθ; l’équation équivaut alors à
e3 i θ= e−3 i θ,
donc 6 i θ≡0[2π]puis θ≡0[ π
3]. Ainsi, il existe k∈Ztel que z=reikπ
3. Par ailleurs, les cas kequiv0[3] sont
dégénérés (triangle plat) ; on suppose donc qu’on n’est pas dans ce cas. La première équation amène alors de
plus :
z2+z2=z+z
soit :
2r2cos 2kπ
3= 2rcos kπ
3.
Puisque kn’est pas divisible par 3, il en est de même de 2k. Ainsi, les deux cosinus sont égaux à 1
2ou −1
2, et
comme rest positif, ils sont de même signe. Un petit passage en revue des valeurs de kmodulo 6montre que
ceci impose k≡2ou k≡4modulo 6. Par ailleurs, on obtient alors 2r2= 2r, et r6= 0, donc r= 1.
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