(rendements d’échelle décroissants) ou supérieur (rendements d’échelle décroissants) selon
les cas.
Pour comprendre cela,
on peut superposer les courbes
de coût moyen (CM) en fonction
de la production (X) obtenues
pour différentes quantités de
capital fixe. On peut alors tracer
une « courbe enveloppe » de
coût moyen en longue période
(CMLP) en fonction de la
production (X) tangente aux
courbes en courte période. On distingue alors trois phases : Tout d’abord, une phase de
rendements d’échelle croissants (
secrétariat) et on améliore la division du travail (chaque employé peut accomplir une tâche, ce
qui n’est pas possible quand il n’y a qu’un employé) jusqu’à atteindre l’échelle minimum
efficace (EME) où le CMLP est minimum. Ensuite, une phase de rendements d’échelle
( X(n.K,n.L) = n.X(K,L) ) selon une logique (contestable) de reproduction à l’identique.
Enfin, une p
augmentent (administration lourde, décisions lentes,…).
Changements d’échelle et substitution des facteurs.
Une fois les économies d’échelle réalisées, lorsque l’entreprise se trouve dans la phase
de rendements d’échelle constants, elle peut essayer d’abaisser ses coûts moyens tout en
augmentant sa production. Il s’agit de gains de productivité obtenus en modifiant le rapport
K/L, c’est à dire en substituant du capital au travail, on parle alors de « rendements de
substitution ». En effet, dans la mesure où
l’on travaille sur du long terme, il y a un
progrès technologique, et de ce fait, au
lieu d’augmenter l’échelle, alors que cela
ne permet plus de faire des économies, on
peut par exemple, dans une exploitation,
remplacer 10 paysans et leurs charrues
par un employé avec un tracteur. Ainsi la
substitution des facteurs permet un
abaissement de la courbe de coût moyen
de longue période.
Bibliographie.
GÉNÉREUX Jacques, Économie politique 2, 3e édition, Éd. Hachette, 2000.
SAMUELSON & NORDHAUS, Économie, 16e édition, Éd. Economica, 1998.
VARIAN Hal R., Introduction à la microéconomie, Éd. De Bœck, 2001.
Pour un état donné des techniques, si l’on utilise une quantité croissante d’un facteur de production, tous les autres facteurs étant fixes, la
productivité marginale de ce facteur doit baisser à un moment ou à un autre.
On peut démontrer que le profit est maximum quand la productivité marginale est égale à la productivité moyenne pour le travail
(PmL=PML).
Courbes représentant les combinaisons des quantités de facteurs permettant de produire la même quantité.