Croissance = f (Ressources naturelles, K, L): facteurs endogènes mais on peut aussi écrire Croissance = f (progrès techniques) mais on n’arrive pas à expliquer l’origine du progrès techniques (variable exogène, « une manne tombé du ciel »). Le progrès technique est un « résidu » par rapport à l’apport des facteurs de production traditionnels Essais d’explication de l’origine du progrès technique: - Nicolas Kaldon et James Mirrlees (1962): Progrès technique = f (niveau d’I) - Kenneth Arrow (1962): Progrès technique = f (quantité de connaissance accumulée)=> K.H Économie à rendements d’ échelle croissants ou mieux rendement constant pour le firme mais condition: le Taux de croissance de l’économie est constant. Apparition de la théorie de croissance endogène avec le modèle fondateur de Paul Romer « Increasing Returns and Long Term Growth » (1986) Théorie de croissance endogène Objet: - expliquer la croissance économique à partir de processus et de décisions microéconomiques. - chercher les ressorts de l’économie qui lui permettent de croître durablement Les Précurseurs: - Paul Romer (1986) qui a publié le 1er modèle de croissance endogène dans un article intitulé « Increasing Returns and Long Run Growth » - Robert Lucas et Robert Barro Constats: les deux grands modèles de croissance (Harrod – Domar et Solow) n’expliquent pas certains phénomènes de l’économie: => On ne constate pas empiriquement la convergence de toutes les économies au sens de Solow: au XXème Siècle l’Afrique n’a pas rattrapé les économies occidentales Les facteurs principaux de croissance: Les rendements d’échelle La recherche (innovation) La connaissance (KH) L’intervention judicieuse de l’Etat (Etat développementaliste) Ce qu’il faut faire : Identifier et promouvoir les investissements qui peuvent entraîner des rendements d’échelle croissants (au lieu de rendements constants): exemple: infrastructures publiques qui causent des externalités positives en permettant des économies internes chez les producteurs privés (théorie Keynésienne) Focaliser les programmes de développement sur l’innovation qui est la seule activité à rendement croissant qui augmente le stock de connaissances bénéfique à tous. C’est-à-dire: axer les efforts sur le « changement de comportement » (de mentalité); encourager les agents économiques (individu, entreprise) à prendre des initiatives innovantes; développer les compétences des agents économiques. Pousser les entreprises à introduire dans sa fonction de production le « capital humain » (cf. Rebelo: 1990) Production= F (K, H) c’est-à-dire l’ensemble des formations, connaissances et bonne santé du travailleur qui le rend plus productif => (Les Investisseurs étrangers sont ils soucieux de ces facteurs?) l’Etat doit tenir compte de l’importance considérable du système éducatif et de santé (prioriser l’éducation et la santé dans le budget de l’Etat) L’action publique est primordiale pour augmenter la productivité de l’économie (par ex. en augmentant le stock de connaissance (KH); ou les infrastructures publiques (route, barrage, pont, …) Robert Barro conclut que les infrastructures publiques facilitent la circulation des biens, des personnes, et de l’information et que leur financement par l’impôt est alors bénéfique. (cette affirmation est critiquée pour ne pas apporter plus de résultats que le modèle de Solow classique (modèle de croissance exogène) => Débat M I en K techniques (machines, équipements, logiciels, infrastructures, et I en Infrastructures publiques (routes, ponts construction écoles, hôpitaux, …) Remarque: Le modèle de développement basé seulement sur le niveau d’ I ne permet pas d’avoir une économie à rendements d’échelle croissant (croissance durable), il faut renforcer d’autres facteur comme la recherche (ou innovation), la connaissance (ou capital humain) et l’intervention judicieuse de l’Etat (Etat développementaliste) Quid de Madagascar dont la croissance économique est tiré essentiellement de 2 grands projets miniers (Ambatovy + ) sans effet direct sur le KH national et l’innovation