DEVELOPPEMENT ET APPRENTISSAGE Développement On appelle développement la succession des transformations biologiques et psychiques de l’individu. On peut le considérer de la naissance à l’adolescence ou tout au long de l’existence. Vision maturationniste : le déploiement de ce qui est préformé dans l’organisme. Vision béhavioriste : façonnage de l’organisme par l’environnement à travers le conditionnement agissant sur le plaisir. Vision interactionniste : construction des connaissances par l’interaction avec le milieu. L’apprentissage On appelle apprentissage toute modification durable du comportement d’un organisme qui ne peut être attribuée à la seule maturation biologique. L’apprentissage représente l’effort d’apprendre pour l’élève, l’appropriation des savoirs. L’enseignement désigne chez le maître, l’effort de faire apprendre. L’apprentissage se fait dans des situations organisées caractérisées par la construction des savoirs par l’élève. L’enseignement est spécifique aux humains. Apprendre signifie : - écouter et comprendre, retenir et appliquer, - s’exercer à effectuer des tâches dont la difficulté est gradué, - chercher et entreprendre, faire des hypothèses, essayer différentes stratégies. Savoir : déclaratif, pouvant faire l’objet d’un énoncé. Savoir-faire : savoir acquis dans l’exercice, engagé dans l’activité. Savoir-être : résultat d’un apprentissage spécifique qui concerne les attitudes, les conduites. Le rôle du maître est d’aider à transformer ce désir de savoir en volonté d’apprendre. S’approprier un savoir nouveau suppose une déstabilisation. Le maître avec sa fonction de tutelle, n’est pas le seul médiateur entre élève et le savoir. L’apprentissage s’effectue aussi dans la confrontation avec les autres élèves : conflit sociocognitif. La psychologie de l’apprentissage Constructivisme : apprendre en manipulant. Piaget pense que c’est l’interaction entre l’enfant et son milieu qui va permettre les apprentissages, il faut favoriser un milieu riche. L’intelligence est la capacité d’adaptation du sujet à son milieu. Schème : généralisation lors de la répétition des actions. Assimilation : s’adapter à ce qu’on me demande à partir des schèmes qui sont déjà en moi. Accommodation : réponse que l’enfant va donner, la transformation de ses connaissances antérieures. Socioconstructivisme : la construction des connaissances se fait par l’interaction de l’élève avec ses pairs. Vygotski, le développement de l’enfant est une conséquence des apprentissages. Zone proximal de développement : distance entre les tâches que l’enfant est capable de réaliser seul et celles qu’il est capable de réaliser sous la direction d’un adulte. Situation d’exécution : la tâche correspond aux compétences actuelles de l’enfant, à son niveau actuel de développement. Situation de recherche : généralisation des compétences, mais problèmes qui ne demandent pas l’organisation d’outils cognitifs nouveaux. Situation de problème : créer un déséquilibre, un conflit cognitif, contradiction des représentations. Conflit sociocognitif : interaction entre plusieurs personnes qui va amener l’élève à réorganiser ses conceptions, cela implique que les sujets s’engagent dans la tâche sur un mode cognitif. Etayage : l’enfant n’apprend que s’il y a un médiateur entre l’enfant et l’objet de l’apprentissage. Béhaviorisme : théorie du conditionnement (Pavlov) / stimuli doit amener une réponse conditionnée. Apprentissage décomposé en plein d’échelons. La pédagogie de l’école maternelle est maturationniste (aménagement du milieu, jeu) ce qui est en contradiction avec l’acquisition du langage (ZPD).