constant est scindé, les irréductibles sont ceux de degré 1, caractérisation de la divisibi-
lité en termes de racines et multiplicité, existence et “unicité” de la décomposition. Cas
K=R: description des polynômes irréductibles, théorème de décomposition.
Probabilités sur un univers fini
Important : on se limite cette année au cas d’un univers fini, auquel cas les évènements
seront toujours toutes les parties de l’univers et les probabilités seront toujours définies sur l’en-
semble des parties de cet univers fini. On n’introduit donc pas la notion de tribu et la définition
d’une probabilité est simplifiée : la σ-additivité disjointe est remplacée par l’additivité disjointe
finie.
—Expérience aléatoire et univers : Exemples d’expériences aléatoires, univers Ωdes ré-
sultats possibles (ou issues ou réalisations) d’une expérience aléatoire. Un évènement
est une partie de Ω, un évènement élémentaire est un singleton. Un évènement est géné-
ralement défini par un énoncé d’évènement. Évènement certain (Ω), évènement impos-
sible (/
0), évènement contraire A=Ω\Ad’un évènement A, évènement “Aet B” (A∩B),
“Aou B” (A∪B), évènements incompatibles (disjoints), système complet fini d’évène-
ments : famille finie d’évènements de réunion certaine et deux à deux incompatibles.
—Espaces probabilisés finis : Une probabilité est une application P:Ω−→ [0,1]telle que
d’une part P(Ω) = 1 et d’autre part, (A∩B=/
0=⇒P(A∪B) = P(A) + P(B)). La pro-
babilité de l’évènement impossible est nulle, la probabilité d’une réunion disjointe finie
est égale à la somme des probabilités des ensembles qu’on réunit. Un espace probabilisé
fini est un couple (Ω,P)où Ωest un ensemble fini et P est une probabilité sur Ω. Dans
notre cas fini, une probablité est entièrement déterminée par les probabilités des évène-
ments élémentaires. Cas de la probabilité uniforme, formule usuelle : la probabilité d’un
évènement est égale au rapport du nombre de cas favorables sur le nombre de cas pos-
sibles. Si plusieurs modèles sont disponibles pour résoudre un problème concret, on pré-
fèrera celui qui mène à l’équiprobabilité. On remarque à cette occasion comment déduire
d’un énoncé en langage courant qu’on peut modéliser le problème par une probabilité
uniforme (pièce “non truquée”, dé “équilibré” ou “non pipé”, etc.). Propriétés des pro-
babilités : probabilité d’un complémentaire, d’une différence d’ensembles, formule de
la probabilité d’une réunion de deux évènements (formule du crible hors-programme),
la probabilité d’un évènement est la somme des probabilités des intersections de cet
évènement avec les éléments d’une famille d’évènements complets, croissance de l’ap-
plication P.
—Probabilités conditionnelles : définition de la probabilité conditionnelle de Asachant
Blorsque P(B)6=0 (PB(A) = P(A|B) = P(A∩B)
P(B)), cas particuliers : B=Ω,A=Ωou
A=/
0,Aet Bincompatibles, A⊂B, formule des cardinaux dans le cas de la probabilité
uniforme. Si P(B)6=0, PBest une probabilité sur Ω. Formule des probabilités totales :
pour (Ai)iun système complet fini d’évènements de probabilités non-nulles et Bun
évènement quelconque, P(B) = PiP(Ai)P(B|Ai). Formule de Bayes : pour (Ai)iun
système complet fini d’évènements de probabilités non-nulles et Bun évènement de
probabilité non-nulle, alors
PÄAj|Bä=PÄAjäPÄB|Ajä
P(B)=PÄAjäPÄB|Ajä
PiP(Ai)P(B|Ai).
2