Question 6
Pas de recommandations particulières dans ce cas précis. On se contente donc d’un bilan
minimal et logique : doppler veineux, échographie abdominale, si le scanner initial ne
contenait pas de coupes abdominales, et PSA.
Bilan de thrombophilie si le premier événement thrmbo-emboliques survient chez un patient
de moins de 45 ans. Voici les examens retenus par le collège national des hématologues :
L'enquête hématologique (bilan de thrombophilie) pour le diagnostic étiologique d'une
thrombose veineuse est complexe et coûteux. C'est un sujet en constante évolution. L'héparine
et les antivitamines K peuvent rendre impossible l'interprétation de certains éléments du bilan
de thombophilie. Prendre l'avis d'un spécialiste. Le bilan de thrombophilie comprend le
dosage de certains inhibiteurs physiologiques de la coagulation (antithrombine III, Protéine C,
protéine S) la recherche d'un anticoagulant circulant de type lupique, d'auto-anticorps anti-
phospholipide, recherche de mutations thrombogènes fréquentes dans la population (1 à 4 %
des sujets) tel que le facteur V Leiden (résistance à la protéine C activée) ou mutation au
niveau du facteur II (prothrombine), présence d'un syndrome myéloprolifératif,
hyperhomocystéïnémie. Cette liste n'est pas exhaustive. (PN hématologie)
Question 7
Cette question n’est pas encore consensuelle, mais la tendance actuelle est de traiter par
HBPM pendant 3 à 6 mois avant d’introduire les avk, et ce en raison du risque de résistance
aux AVK (sd paranéoplasique). Cf tableau 4 sur les durées d’anticoagulation.
Question 8
Il est impossible de retenir toutes les classifications TNM => du bon sens
T4 = extension locale aux organes de voisinage ; N1 = adénopathie loco-régionale ; M1 =
métastase (gg, osseuse ou viscérales)
Toujours dans un dossier de cancérologie :
Réunion de concertation pluridisciplinaire, information et accord du patient, annonce du
diagnostic, projet thérapeutique…
Et dans ce cas précis : hormonothérapie ou castration chimique ou hormonosuppression :
castration médicamenteuse par agonistes de la LH-RH (ex : décapeptyl) et anti androgènes 2
sem avant et 2 sem après le début de l’hormonothérapie (prévention de l’effet flair-up) (en cas
de métastases, particulièrement osseuses). Surveillance régulière du taux de PSA. Si
réascencion sous traitement, dosage de la testostérone ; si testo haute : mauvaise observance,
si testo effondrée : hormonorésistance.
Items abordés dans ce cas clinique
4. Evaluation des examens complémentaires dans la démarche médicale : prescriptions utiles
et inutiles.
135. Embolie pulmonaire et thrombose veineuse profonde.
141. Traitement des cancers : chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie. La
décision thérapeutique multidisciplinaire et l’information du malade.
142. Prise en charge et accompagnement d’un malade cancéreux à tous les stades de la
maladie. Traitements.
156. Tumeurs de la prostate.
175. Prescription et surveillance d’un traitement anti-thrombotique.
198. Dyspnée aiguë et chronique.
209. Malaise, perte de connaissance, crise comitiale chez l’adulte.
309. Electrocardiogramme : indications et interprétations.