IUT de Montpellier Département Mesures Physiques
Mathématiques
Dj. E. 2010-2011
MP 1. Semestre 1. Cours. Chapitre 2 : Analyse
Analyse (1) : fonctions d’une variable réelle
continuité, limites, asymptotes
dérivées, variations
Application : courbes paramétriques
1. GÉNÉRALITÉS SUR LES FONCTIONS
Une fonction d’une variable réelle (fonction numérique) associe à tout réel d’un domaine D (le domaine
de définition) une valeur réelle notée y ou f(x)
♦ Graphe, courbe représentative :
Dans un repère (O;i,j), chaque couple (x,f(x)) représente un point M.
L'ensemble de ces points est la Courbe représentative (ou graphe) de f .
♦ Parité :
f est paire : Df est centré en 0 et …………………………………………………….
f est impaire : Df est centré en 0 et ……………………………………………………
♦
♦♦
♦ Périodicité :
Tout réel non nul T vérifiant : ∀
∀∀
∀x réel, f(x+T)=f(x) est une période de f. La période de f est le plus petit des
réels T (>0) précédents. Par exemple : t→
→→
→cos(ω
ωω
ωt+ϕ
ϕϕ
ϕ) a pour période : ………..
la courbe est alors globalement invariante par les translations de vecteur Ti :
il suffit donc de la connaître sur un intervalle de longueur T.
♦ Monotonie
f est strictement croissante sur un intervalle I si : …………………………………..
(Quand x prend des valeurs croissantes, f(x) aussi)
Le taux d'accroissement
∆
y/
∆
x est donc >0 sur I.
Elle est dite croissante (au sens large), si la deuxième inégalité est large : f(x) ≤ f(x').
On définit de même f décroissante. Une fonction croissante, ou décroissante est dite monotone.
Si f et g sont monotones sur I , gο
οο
οf est aussi monotone sur I .
De plus, ……………………………………………………………………………………….
♦
♦♦
♦ Extremum :
x
0
est un minimum local de f si, au voisinage de x
0
les valeurs de f sont supérieures à f(x
0
)
C’est à dire : il existe un intervalle I contenant x
0
, tel que : ∀
∀∀
∀ x ∈
∈∈
∈ I , f(x) ≥
≥≥
≥ f(x
0
)
On définit de la même façon un maximum local.
Lorsque l’inégalité est vraie pour Df tout entier , le point x
0
est un extremum global.
( Il faut bien distinguer l’extremum x
0
et la valeur extrémale f(x
0
)).
♦ Axe et centre de symétrie :
Un intervalle I=[a,b] est centré en α=(a+b)/2. On montre que :
la droite ( x=α ) est axe de symétrie de Γf ssi : …………………………..
le point O(α,f(α)) est centre de symétrie ssi : …………………………….
Ceci équivaut à prouver que le nouvelle équation Y=ϕ
ϕϕ
ϕ(X) de la même courbe, mais dans le repère (O′;i,j),
avec O’(x
0
=α,y
0
=f(α)), , est donnée par une fonction ϕ paire ou impaire. Pour trouver l'expression de ϕ :
exprimer x et y en fonction de X et Y dans y=f(x), sachant que X=x-x
0
, Y=y-y
0
.
Exemple : Démontrer ainsi que la courbe de h: x →
→→
→ ln(x
2
-4x+15) admet la droite (x=2) pour axe de symétrie.