Solutions pratiques dans le traitement de l`hépatite chronique virale C

Solutions pratiques
dans le traitement
de l’hépatite chronique
virale C
INFECTIONS VIRALES
DENIS OUZAN
Solutions pratiques
dans le traitement
de l’hépatite chronique
virale C
DENIS OUZAN
Médecin hépatologue
Institut Arnaud Tzanck
Saint-Laurent-du-Var, France
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Comment traiter
un malade atteint d’hépatite chronique C? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1. Les malades de génotype 2, 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2. Les malades de génotype 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3. Les malades coinfectés (VHC + VIH) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4. Quels malades vont guérir? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
Comment optimiser le traitement?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1. La motivation du patient . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2. L’effet de l’observance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3. Les difficultés de la communication médicale . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
4. La prise en charge des effets secondaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
5. L’élimination du matériel usagé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
Sommaire
7
Introduction
Le traitement de l’hépatite chronique virale C repose aujourd’hui
sur lassociation interféron pégylé et ribavirine. Ce traitement
permet de guérir plus de la moitié des patients. Néanmoins,
il apparaît comme relativement long (6 à 12 mois) et parfois
pénible. Son efficacité dépend de la possibilité de pouvoir
apporter la bonne dose de chacune des deux molécules pendant
la bonne durée. Un malade sur cinq abandonne son traitement
avant son terme. Informer un patient ne suffit pas, il faut
déterminer ses besoins spécifiques, établir une relation
de confiance et le soutenir tout au long de son traitement.
L’efficacité du traitement dépend en partie de la qualité
de ce soutien. Le but de cet ouvrage est de tenter d’apporter
des solutions pratiques aux problèmes posés par le traitement
des malades atteints d’hépatite chronique virale C.
1
Chapitre
9
Le traitement de référence de l’hépatite chronique virale C est aujourd’hui une
association d’interféron alpha pégylé et de ribavirine (1,2,3,4). Les deux produits
sont disponibles à la fois en pharmacie de ville et d’hôpital. L’interféron pégylé est
administré par voie sous cutanée une seule fois par semaine, la ribavirine sous
forme orale matin et soir au milieu des repas. Ce traitement est théoriquement
indiqué chez tous les malades ayant un ARN du VHC détectable et des lésions
de fibrose modérées ou sévères sur la biopsie hépatique (3,4). Il ne peut être
envisagé sans une détermination préalable du génotype. En France, le génotype 1
est responsable de 60 à 65% des infections, tandis qu’environ 30% des malades
sont infectés par les génotypes 2, 3 et 5 et 10% par les génotypes 4, 5 et 6 (5).
1. Les malades de génotype 2, 3
Les chances de guérison des malades de génotype 2
ou 3 sont très élevées (1,2,6). L’indication thérapeutique
sera très large chez ces patients et ce quels que soient
l’activité sérique des transaminases et l’aspect de la
biopsie hépatique (qui n’est plus apparue comme
indispensable en dehors de comorbidités) (3,4). Il est en
effet possible de guérir 76 à 84% des malades de génotype
2, 3 (1,2,6). La durée du traitement considérée aujourd’hui
comme optimale est de 24 semaines, avec une dose de
ribavirine de 800 mg par jour (6). L’efficacité d’un traitement encore plus court est
évaluée dans un essai international comparant 16 à 24 semaines de l’association
interféron pégylé alpha-2a et ribavirine.
Comment traiter un malade
atteint d’hépatite chronique C ?
1
Il est possible
de guérir
76 à 84%
des malades de
génotype 2, 3.
Durée optimale :
par un traitement
de 24 semaines à une
dose de 800 mg de
ribavirine.
1 / 20 100%

Solutions pratiques dans le traitement de l`hépatite chronique virale C

La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !