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Chapitre
9
Le traitement de référence de l’hépatite chronique virale C est aujourd’hui une
association d’interféron alpha pégylé et de ribavirine (1,2,3,4). Les deux produits
sont disponibles à la fois en pharmacie de ville et d’hôpital. L’interféron pégylé est
administré par voie sous cutanée une seule fois par semaine, la ribavirine sous
forme orale matin et soir au milieu des repas. Ce traitement est théoriquement
indiqué chez tous les malades ayant un ARN du VHC détectable et des lésions
de fibrose modérées ou sévères sur la biopsie hépatique (3,4). Il ne peut être
envisagé sans une détermination préalable du génotype. En France, le génotype 1
est responsable de 60 à 65% des infections, tandis qu’environ 30% des malades
sont infectés par les génotypes 2, 3 et 5 et 10% par les génotypes 4, 5 et 6 (5).
1. Les malades de génotype 2, 3
Les chances de guérison des malades de génotype 2
ou 3 sont très élevées (1,2,6). L’indication thérapeutique
sera très large chez ces patients et ce quels que soient
l’activité sérique des transaminases et l’aspect de la
biopsie hépatique (qui n’est plus apparue comme
indispensable en dehors de comorbidités) (3,4). Il est en
effet possible de guérir 76 à 84% des malades de génotype
2, 3 (1,2,6). La durée du traitement considérée aujourd’hui
comme optimale est de 24 semaines, avec une dose de
ribavirine de 800 mg par jour (6). L’efficacité d’un traitement encore plus court est
évaluée dans un essai international comparant 16 à 24 semaines de l’association
interféron pégylé alpha-2a et ribavirine.
Comment traiter un malade
atteint d’hépatite chronique C ?
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Il est possible
de guérir
76 à 84%
des malades de
génotype 2, 3.
Durée optimale :
par un traitement
de 24 semaines à une
dose de 800 mg de
ribavirine.