4
des p–sous–groupes de Sylow de NG(Q), et donc conjugu´es dans NG(Q).
Mais Qest distingu´e dans NG(Q), et donc Q=P, et S0={P}, et
1 = CardS0∼
=CardSmod p.
Exemple: Si Gcontient 21 ´el´ements, et donc le nombre Nde 7–ss–
gpes de Sylow divise 21 et est ´egal `a 1 mod 7: comme 8 ne divise pas
21, 15 non plus, alors il n’y en a qu’un, qui est donc distingu´e.
Le nombre Mde 3–ss–gpes de Sylow doit est 1 mod 3 donc 1,4,7,10
sont possibles. Mais 4 ne divise pas 21 donc les possibilit´es sont 1 et 4.
Dans le premier cas, G≡(Z/3Z)×(Z/7Z).
Dans le deuxi`eme cas, il y a un sous–groupe distingu´e d’ordre 7,
engendr´e par a, et un sous groupe d’ordre 3, engendr´e par b. Dans ce
cas on note que G=haihbi={aibjki= 0,...,6, j = 0 . . . 2}
D´efinition 5.14. Soit Gun groupe, Hun sous–groupe distingu´e de G,
Kun sous–groupe de Gt.q. H∩K={e}et G=HK ={hkkh∈
H, k ∈K}. On dit que Gest un produit semi–direct de Hpar K,
G=HoK. Noter que Kagit sur Hpar k·h=khk−1.
Notation: pour deux sous–groupes H, K < G, noter H∨K=h{hk}i,
le sous–groupe engendr´e par l’ensemble HK.
Proposition 5.15. Soit Gun groupe, H, K deux sous–groupes dis-
tingu´es de G. Si H∩K={e}et G=H∨K, alors:
• ∀h∈Het ∀k∈K,hk =kh;
•G=HK ≡H×K.
D´emonstration. 1) hk =kh ⇐⇒ hkh−1k−1=e. Mais h(kh−1k−1)∈
Hcar H G et (hkh−1)k−1∈K. Mais H∩K={e}.
2) Consid´erer φ:H×K→Gt.q. φ(h, k) = hk.
φ((h, k)(h0, k0)) = φ(hh0, kk0) = hh0kk0=hkh0k0=φ(h, k)φ(h0, k0).
φest donc un homomorphisme et donc son image est un sous-groupe
de G, et donc ´egal `a H∨K=G, et φest surjectif.
Le noyau ker φ={(h, k)|hk =e}={e}et φest injectif, donc un
isomorphisme.