MPSI Colle 12 (9 au 12 janvier 2017) : Groupes, anneaux et corps Chapitre 11 : Groupes, anneaux et corps Exemples : 1) L'addition (ou la multiplication) des entiers, des rationnels, des 1 - Groupes réels, des complexes, des polynômes à coecients réels ou complexes, des fonc- Dénition : soit E un ensemble. On appelle loi de composition interne (ℓci) dans E une application φ : E × E −→ E . Notation : si φ est une loi de composition interne dans E , alors nous conviendrons de noter x∗y φ (x, y). l'image Exemples : 1) l'addition (ou la multiplication) des entiers, des rationnels, des réels, des complexes, des polynômes à coecients réels ou complexes, des fonctions contiou des suites réelles est une ℓci dans Z, dans K[X], dans C 0 (R, R) ou dans RN respectivement. nues sur R, 1-bis) La multiplication est une ℓci dans R∗+ ; n un entier naturel, on note Kn [X] Q, dans R, dans C, dans ℓci dans ou des suites réelles est une 2) L'union (ou l'intersection) de deux parties de commutative. est une ℓci (dans Kn [X] est une ℓci commutative. ℓci commutative. 3) L'addition des polynômes dans tion des polynômes dans K[X] P(E)) com- 5) Soit E La multiplica- est une 4) L'addition des matrices dans M2 (R) est une ℓci commutative. un ensemble. La composition usuelle des applications est une EE . ℓci NON- commutative sur SI que : R3 ) → − − → − → − → v ∧ u = − ( u ∧ v )). est une ℓci 7) La multiplication des matrices dans M2 l'ensemble des polynômes de degré E ℓci mutative. 6) Le produit vectoriel (dans R∗− . P(E). mais pas dans 2) L'union (ou l'intersection) donne lieu à une 3) Pour R, tions continues sur 1.1 - Lois de composition internes exemple : ( ) ( ) ( ) NON-commutative (vous avez vu en (R) ( est une ) ℓci ( NON-commutative. Par ) ( ) ℓci dans Kn [X] (le degré d'une somme de polynômes de Kn [X] étant au plus égal à n). Mais pas la multiplication : X 2 et X sont dans K2 [X], pas X 3 ! E 4) Soit E un ensemble. La composition usuelle des applications est une ℓci sur E . 3 5) (SI) Dans R , le produit vectoriel est une ℓci (le produit vectoriel de deux 1.2 - Elément neutre vecteurs étant un vecteur). Mais le produit scalaire n'en est pas une (le produit Propriété (unicité de l'élément neutre) : soit (E, ∗) un ensemble muni d'une inférieur ou égal à n. L'addition donne lieu à une scalaire de deux vecteurs étant un nombre réel). 6) Une matrice carrée de taille 2 à)coecients réels est un tableau de réels ( à 2 lignes et 2 colonnes : 2 est noté M2 (R). a b c d A= . L'ensemble des matrices carrées de taille Pour deux éléments ( A= a b c d ) et A′ = ( ′ a c′ b d′ on dénit l'addition et la multiplication en posant : ( ) aa′ + bc′ ab′ + bd′ A+A = et A×A = ca′ + dc′ cb′ + dd′ L'addition et la multiplication donnent encore lieu à des ℓci dans M2 (R). Dénition : soit E un ensemble, muni d'une ℓci notée ∗. ∗ est une ℓci associative 3 si : ∀ (x, y, z) ∈ E , (x ∗ y) ∗ z = x ∗ (y ∗ z). Exemples : 1) Toutes les ℓci précédemment évoquées sont associatives. ∗ y 2) On peut dénir une ℓci sur R+ en posant : x ∗ y = x . On peut alors observer ( 2 )3 3 que 2 = 64 tandis que 2(2 ) = 256. On a donc (au moins sur cet exemple) ′ a + a′ c + c′ b + b′ d + d′ ) ( × si : une ℓci commu- 0 1 = 0 1 0 0 et : 2 0 0 1 × 0 0 1 0 = 0 0 2 0 ℓci. ∀ y ∈ E, x ∗ y = y ∗ x. Si ∗ admet un élement neutre, alors celui-ci est unique. Notation : on notera e l'élément neutre. Exemples : 1) Dans 0 Z, D, Q, R, C le neutre pour l'addition (resp. la multiplication) (resp. 1). 2) Dans P(E), 3) Dans K[X], 4) Dans C (R, R), le neutre pour l'union (resp. l'intersection) est ∅ le neutre pour l'addition est le polynôme nul, noté 1 ′ (x ∗ y) ∗ z ̸= x ∗ (y ∗ z) ; la ℓci ∗ n'est donc pas associative. Dénition : soit E un ensemble, muni d'une ℓci notée ∗. ∗ est tative si : ∀ (x, y) ∈ E 2 , x ∗ y = y ∗ x. 2 0 Dénition : soit (E, ∗) un ensemble muni d'une ℓci. Un élément x de E est neutre est ) ′ 0 1 0 0 E ). 0K[X] ou e 0. (resp. le neutre pour l'addition est la fonction identiquement nulle. (R), le neutre pour l'addition est la matrice nulle 0M2 (R) = ( ) 1 0 pour la multiplication est la matrice I2 = . 0 1 5) Dans M2 Le neutre 6) Dans RN , 7) Dans R 3 ( 0 0 0 0 ) . le neutre pour l'addition est la suite nulle. , il n'existe pas d'élément neutre pour le produit vectoriel. 1.3 - Eléments inversibles Dénition : soit (E, ∗) existe un élément y de E ℓci, pour laquelle il existe E est dit inversible (ou symétrisable) x ∗ y = e ET y ∗ x = e. un ensemble muni d'une élément neutre e. Un élément x de tel que : un s'il Groupes, anneaux et corps 2 Propriété (unicité de l'inverse) précédente. Si x : mêmes hypothèses que dans la dénition est inversible, alors l'élément y tel que x∗ y = e ET y∗ x = e est unique. Dénition : lorsqu'il existe, cet unique métrique) de x, et il est noté x−1 . inverse élément est appelé l' (ou le sy- Z, l'inverse de n pour l'addition est son opposé −n. Il en serait D, Q, R ou C (toujours pour la somme). Exemples : 1) Dans de même dans 2) Dans R, tout réel non nul est inversible pour la multiplication. Il n'en est pas de même dans Z 2 : par exemple n'est pas inversible pour la multiplication. K[X], tout polynôme est inversible pour l'addition, et a pour inverse −P . En revanche, X n'est pas inversible pour la multiplication dans K[X] (de fait, seuls 3) Dans 1.4 - Groupes Dénition : on dit que (G, ∗) est un groupe si : ä (G1) ∗ est une ℓci sur G ; ä (G2) la ℓci ∗ est associative ; ä (G3) la ℓci ∗ admet un élément neutre (noté eG ou e) ; ä (G4) tout élément g de G est inversible (pour ∗). Si de plus la RN , l'inverse d'une suite u pour l'addition est son opposée −u (et son inverse pour la multiplication existe SSI tous ses termes sont non nuls). 5) Dans E E , une application f ( 6) Dans M2 opposée : (R), −A = l'inverse d'une matrice ( −a −c −b −d A = ) a b c d ) (Z, −) 4) (N, +) n'est pas un groupe. Dans N, l'addition est une ℓci, associative, commutative, avec un élément neutre (0) ; mais un entier naturel n'est pas inversible (sauf s'il est nul) dans N. 5) (Z, ×) P(E), une partie A n'a en général A = E ), ni pour l'union (sauf si A = ∅). 7) Dans si 7) x et y sont deux éléments −1 (x ∗ y) = y −1 ∗ x−1 8) pas d'inverse pour l'intersection (sauf 9) 2) Si x inversibles de est un élément inversible de E, alors x−1 E, alors x∗ y est inversible et est inversible et −). n'est pas un groupe. ( ) ( ) (K[X], +), (Kn [X], +), KN , + , (M2 (R) , +), C 0 (R, R) , + sont des groupes (U, ×) est un groupe abélien. Et pour tout entier naturel n > 2, (Un , ×) est un groupe abélien. Propriétés (de l'inverse) : mêmes hypothèses que dans la propriété précédente. 1) Si n'est pas un groupe (non-associativité de abéliens. . En outre, nous verrons dans le prochain chanon nul groupe abélien. 3) 6) A est inversible pour la multiplication SSI son déterminant est (ad − bc ̸= 0). Dans ce cas, son inverse est : ) ( ) ( d b 1 − ad−bc d −b −1 ad−bc = A = c a −c a − ad−bc ad − bc ad−bc est un 2) pour l'addition est son pitre que (G, ∗) (Z, +), (D, +), (Q, +), (R, +), (C, +) sont des groupes abéliens. ( ) (Q∗ , ×), (R∗ , ×), R∗+ , × , (C∗ , ×) sont des groupes abéliens. 1) est inversible pour la composition SSI elle est bijective. est commutative, on dit que Exemples : les polynômes constants non nuls le sont). 4) Dans ℓci ∗ ( E ) E , ◦ n'est pas un groupe (toute application de E dans E n'est pas bijective). En revanche, l'ensemble des bijections de E dans E (également appelées permutations de E ), noté σE , est un groupe (non abélien) pour la composition. ( ) + + + Sim (C) , ◦ est un groupe (Sim (C) désignant l'ensemble des similitudes directes du plan complexe) non abélien. 10) ( ) (K[X], ×), (Kn [X], ×), KN , × 11) (P(E), ∩) ( −1 )−1 x = x. ne sont pas des groupes. n'est pas un groupe, sauf si élément). Idem pour (P(E), ∪). E=∅ (auquel cas on a un groupe à un 12) Tout groupe ni à 1, 2, 3 ou 4 éléments est abélien. Remarques : 1) Dans le cas de E est une bijection est muni de la composition, la propriété précédente f et g sont deux bijections −1 (f ◦ g) = g −1 ◦ f −1 . a déjà été vue cette année : si f◦g E (de E dans E ), alors 2) A retenir pour plus tard : dans le cadre des matrices, cette propriété signie que le produit de deux matrices inversibles (pour la multiplication) −1 inversible, et que (A × B) = B −1 × A−1 . A et B est encore 13) Le groupe du Rubik's Cube est un groupe de cardinal qu'il contient 43 252 003 274 489 856 000 8! × 37 × 12! × 210, càd éléments. 1.5 - Sous-groupes Dénition : soit (G, ∗) un groupe. Un sous-groupe de G est un groupe (H, ∗), où H est une partie de G. Groupes, anneaux et corps 3 Caractérisation des sous-groupes : soit (G, ∗) un groupe. (H, ∗) est un sousgroupe de ä ä ä ä G (SG1) H ⊂ G (SG2) e ∈ H (SG3) ∀ (h, h′ ) ∈ H 2 , h ∗ h′ ∈ H (H est stable pour ∗) (SG4) ∀ h ∈ H, h−1 ∈ H (H est stable par passage à l'inverse) (Z, +) est un sous-groupe de un sous-groupe de 2) Pour (M2 (R) , +, ×) est un anneau NON commutatif : celui des matrices carrées de taille 2 à coecients réels. 6) On (R, +) n ∈ N, (Kn [X], +) (D, +) qui est un sous-groupe de qui est un sous-groupe de est un sous-groupe de 3) Pour tout entier naturel n ∗ un sous-groupe de (C , ×). > 2, (Un , ×) n (pourquoi ?), de l'anneau des suites divergentes (pourquoi ?), de l'anneau des fonctions majorées par 2 (pourquoi ?), de l'anneau des matrices inversibles (pourquoi ?). (Q, +) qui est (C, +). Propriété (binôme de Newton) : soient a et b deux éléments de A, tels que a×b = b×a(on dit que a et b commutent ou sont deux éléments commutants). On a : (K[X], +). n est un sous-groupe de (U, ×) ∀ n ∈ N, (a + b) = qui est n ( ) n ( ) ∑ ∑ n k n k a × bn−k = b × an−k k k k=0 k=0 Remarque : en général, dans un anneau : Propriété (factorisation de Propriété : tout sous-groupe d'un groupe abélien est lui-même abélien. Remarque : en revanche, un sous-groupe d'un groupe non abélien n'est pas nécessairement non abélien. Par exemple : groupe non-abélien ne peut en revanche pas parler de l'anneau des polynômes de degré infé- rieur ou égal à Exemples : 1) 5) si : (GL2 (R) , ×). que a × b = b × a. On a : ({I2 , −I2 } , ×) est un sous-groupe abélien du an − bn ) ∀ n ∈ N∗ , an −bn = (a − b)× 2 (a + b) = a + a × b + b × a + b2 . : soient n−1 ∑ a 2 et b deux éléments de ak ×bn−1−k = (a − b)× k=0 n−1 ∑ A, tels bk ×an−1−k k=0 3 - Anneaux et sous-anneaux 3.2 - Sous-anneaux 3.1 - Présentation des anneaux Dénition : un sous-anneau d'un anneau (A, +, ×) est un anneau (A′ , +, ×) où Dénition : un anneau (A, +, ×) est un ensemble A muni de deux ℓci associatives telles que : (A, +) 2) ∃ 1A ∈ A, ∀ a ∈ A, 1A × a = a × 1A = a (1A 3) ∀ a ∈ A, 0A × a = a × 0A = a (0A 4) ∀ (a, b, c) ∈ A3 , a × (b + c) = a × b + a × c +). est un groupe abélien (de neutre De plus, l'anneau (A, +, ×) est dit 0A ) ; élément neutre pour la multiplication) ; absorbant) ; (distributivité de commutatif (Z, +, ×), (D, +, ×), (Q, +, ×), (R, +, ×) si la loi × × par rapport à est commutative. et (C, +, ×) 3) 4) est un sous-anneau de (C[X], +, ×). 3.3 - Diviseurs de zéro Dénition : soit (A, +, ×) un anneau. On appelle diviseur de zéro un élément a de A tel que : a ̸= 0A 2) ∃ b ∈ A, b ̸= 0A , a × b = 0A Exemples : sont des anneaux com- ) C 1 (R, R) , +, × est un anneau commutatif : l'anneau des fonctions C 1 sur R et à valeurs réelles. ( N ) R , +, × est un anneau commutatif : l'anneau des suites réelles. (K[X], +, ×) dans K. (R[X], +, ×) 1) mutatifs. ( A. (Z, +, ×) est un sous-anneau de (D, +, ×) qui est un sous-anneau de (Q, +, ×) qui est un sous-anneau de (R, +, ×) qui est un sous-anneau de (C, +, ×). ( N ) ( N ) 2) R , +, × est un sous-anneau de C , +, × . 3) Exemples : 2) désigne une partie de Exemples : 1) 1) 1) A′ 1) Dans (Z, +, ×), (D, +, ×), (Q, +, ×), (R, +, ×), (C, +, ×), (K[X], +, ×) il n'existe pas de diviseur de zéro (c'est pourquoi vous avez pu appliquer jusde classe qu'ici la règle : un produit de facteurs est nul SSI l'un au moins de ses facteurs est nul). 2) Dans est un anneau commutatif : l'anneau des polynômes à coecients 3) Dans ( RN , +, × ) (M2 (R) , +, ×), la matrice n 1 + (−1) est un diviseur de ( ) 0 1 A= est un diviseur de zéro. 0 0 , la suite de terme général zéro. Groupes, anneaux et corps 4 ) ( ) RR , +, × , la fonction 1Q est un diviseur de zéro. Dans C 0 (R, R) , +, × , (la fonction 1 ) [0;π]( × sin est un) diviseur de zéro (puisqu'elle n'est pas nulle, et que 1[0;π] × sin × 1[π;2π] × sin est identiquement nulle). 4) Dans ( Dénition : un anneau (A, +, ×) est intègre s'il ne contient aucun diviseur de zéro. (Z, +, ×), (D, +, ×), (Q, +, ×), (R, +, ×), (C, +, ×), (K[X], +, ×) ( 2) Les anneaux N R , +, × ) ( , R R , +, × ) ( , C (R, R) , +, × 0 ) , sont des an- (M2 (R) , +, ×) ne sont 3.4 - Eléments nilpotents Dénition : soit (A, +, ×) un anneau. On appelle élément nilpotent un élément A de tel que : a ̸= 0A 1) 2) ∃ n ∈ N, an = 0A Propriété : si (A, +, ×) est un anneau intègre, alors il ne contient aucun élément nilpotent. linéaire, lorsque nous étudierons plus spéciquement les matrices (entre autres). Exemple : dans M3 A ̸= 0M3 (R) , mais (R), la matrice A = 0M3 (R) . 0 A = 0 0 1 0 0 2 3 0 est nilpotente. En eet, A∗ l'ensemble des élé- est un groupe. Moreover, c'est un groupe est commutatif. ∗ Q = Q\ {0} ; R∗ = R\ {0} ; C∗ = C\ {0}. Z∗ = {1, −1} ; ainsi ∗ Z ( Z\ {0} ∗ ∗ ∗ 6) ainsi M2 (R) ( M2 (R) \ {0} √ [√ ]∗ ∗ Q [i] = Q[i]\ {0} ; Q 2 = Q[ 2]\ {0}. 7) Z [i] = {±1; ±i} ; 5) M2 (R) = GL2 (R) ; ∗ Dénition. ainsi ∗ Z [i] ( Z[i]\ {0} Un anneau commutatif (A, +, ×) est un corps si A∗ = A\ {0A }. Il (x + y) et (Q[i], +, ×) (x × y) sont nilpotents. (C, +, ×) (vous vous souvenez sans noté Q + iQ ; pour mémoire, c'est une est un sous-anneau de que c'est l'ensemble que nous avions C). 6) L'anneau élément non nul est inversible. Enfonçons une porte ouverte : un corps est en particulier un anneau intègre. Exemples : grâce aux exemples précédents, on peut armer que : (M2 (R) , +, ×) doute partie des matrices carrées de taille 2 à coecients réels est un sous-anneau de l'anneau R (M2 (C) , +, ×) des matrices carrées de taille 2 à coecients complexes. 2) L'anneau des entiers Propriété (C) , ◦) est un groupe non abélien. Propriété (factorisation de an − bn ) : soient a et b deux éléments de A, 4) Q [i] ∀ n ∈ N∗ , an − bn = (a − b) × et [√ ] Q 2 C est un corps (le corps des complexes) ; Q n−1 ∑ k=0 ak × bn−1−k = (a − b) × n−1 ∑ K[X] 6) L'anneau C 0 (R, R) k=0 Z [i] n'est pas un corps. des polynômes à coecients dans des fonctions continues sur K R n'est pas un corps. et à valeurs réelles n'est pas un corps. ä CN des suites complexes n'est pas un corps. Propriété : l'ensemble des bijections de E = {1, 2, 3} dans lui-même est un groupe. En outre, ce groupe possède 6 éléments, et n'est pas abélien. ä bk × an−1−k n'est pas un corps. sont des corps. 5) L'anneau + : (Sim a × b = b × a. On a : Z 3) L'anneau des entiers de Gauss 7) L'anneau Questions de cours tels que est un corps (le corps des réels) ; est un corps (le corps des rationnels). anneau des entiers de Gauss (Z[i], +, ×) est un sous-anneau de (C, +, ×). ä (A , ×) nul). On note K[X]∗ = K∗ ; ainsi K[X] ( K[X]\ {0} ( 0 )∗ 4) C (R, R) est l'ensemble des fonctions continues sur R qui ne s'annulent pas. ( 0 )∗ ( 0 ) Ainsi : C (R, R) ( C (R, R) \ {0} 1) 4) L' ä Alors : 3) 3 Propriétés (des éléments nilpotents) : si x et y sont nilpotents, et commutent, dense dans A A. ∗ revient au même dire qu'un corps est un anneau commutatif (non nul) où tout De fait, cette notion d'élément nilpotent interviendra essentiellement en algèbre alors Exemples : 1) 2) pas intègres. 5) 4 - Corps et sous-corps Propriété : soit (A, +, ×) un anneau (non abélien dès que neaux intègres. a mutatif (resp intègre) est lui-même commutatif (resp intègre). ments inversibles de Exemples : 1) Propriété (qui ne mange pas de pain). Tout sous-anneau d'un anneau com- Propriété : pour tout entier naturel n > 2, (Un , ×) est un sous-groupe de (U, ×) ; et (U, ×) est un sous-groupe de (C∗ , ×)