tion de l’identifi cation la plus précise possible de la lésion,
en particulier à l’heure des thérapies ciblées en oncologie.
Bien que n’ayant aucun contact direct avec le patient, le
pathologiste est un interlocuteur incontournable quant à la
mise au point du dossier médical du patient. Ce médecin de
l’ombre, retranché derrière son microscope, ne peut travail-
ler effi cacement que dans un état d’esprit de collaboration
confraternelle avec les praticiens en charge du patient.
Notre service, qui chaque année analyse environ 25.000
biopsies et 30.000 cytologies, a obtenu en 2011 la certifi ca-
tion ISO 9001-2008, ce qui a nécessité une restructuration
complète de l’organisation de l’équipe et de la gestion des
analyses. Depuis lors, notre staff s’est étoffé d’un chef tech-
nicien en la personne de Sébastien Gathot. Le service a été
remodelé en différents secteurs avec, pour chacun d’eux,
un référent qualité. Cette certifi cation ISO 9001-2008 im-
plique la réalisation de deux audits annuels dépendant de
l’organisme Belac. Cet audit vient de se terminer pour la
cinquième année consécutive avec succès.
Depuis son ouverture en 1982 à la clinique Saint-Joseph, le
service d’anatomie pathologique a vu son activité progres-
ser et se diversifi er. Avec les progrès de la médecine, cette
spécialité évolue énormément et joue un rôle de plus en
plus important dans le dépistage, le diagnostic et le traite-
ment des pathologies. Devant la complexité des pathologies
rencontrées, chaque pathologiste de notre service a déve-
loppé des domaines de prédilection nécessitant des mises à
jour et des formations continues.
L’anatomie pathologique étant une spécialité en pleine évo-
lution technique, nous avons, notamment, développé un
secteur d’immunohistochimie de pointe ainsi qu’un secteur
de cytologie en phase liquide.
De plus, notre service cherche à développer le secteur, ex-
trêmement diffi cile, de la dermatopathologie. Raison pour
laquelle le Dr Anne Servais est allée l’an dernier se spéciali-
ser aux Hôpitaux universitaires Henri Mondor de Créteil, en
France. Non seulement elle y a obtenu le diplôme univer-
sitaire avec grande distinction, mais elle s’est classée pre-
mière de sa promotion et elle a noué des contacts avec des
experts internationaux avec lesquels elle collabore depuis
lors. Notre activité de dermatopathologie est pour l’essen-
tiel réalisée au sein même de notre service. Dans certains
cas réclamant des technique spéciales, nous expédions les
prélèvements vers les centres spécialisés avec lesquels nous
travaillons, précise le Dr Anne Servais.
La dermatopathologie représente un beau potentiel de
croissance pour notre service. Les biopsies cutanées sont un
créneau qui mérite notre attention et notre expertise tant
est grande la demande des dermatologues, mais aussi des
médecins généralistes. Les affections cutanées constituent
par exemple un tiers des consultations en pédiatrie. Dans ce
champ de compétence, la collaboration entre le dermato-
logue et le pathologiste est primordiale.
Le pathologiste est un acteur dans la prise de décision thé-
rapeutique, notamment en participant aux réunions mul-
tidisciplinaires. Les résultats des analyses permettent un
diagnostic et orientent les choix thérapeutiques en fonc-
Le service d’anatomie pathologique
renforce son activité et sa spécialisation
Dr Véronique Jossa / service d'anatomie pathologique
vie des cliniques
Nos cinq médecins pathologistes
et leurs domaines de prédilection :
• Dr Véronique Jossa, chef de service :
cytologie, gynécologie et pathologie
mammaire
• Dr Noella Bletard : gastroentérologie
et pédiatrie
• Dr Florence Dome : pneumologie
et cytologie non gynécologique
• Dr Brigitte Massart :
gastroentérologie et pédiatrie
• Dr Anne Servais : dermatopathologie
et urologie
Maitrise de stage
Le Dr Philippe Evrard, cardiologue, responsable de l'unité
d'électrophysiologie et de stimulation cardiaque au CHC,
a été reconnu comme maître de stage en cardiologie
pour l'ULg, l'UCL et l'ULB le 18 octobre.
Le service de cardiologie est donc désormais un service
de stage reconnu pour les futurs cardiologues.
Après la reconnaissance du service comme centre B2 et
le développement des techniques d'angioplastie, cette
nouvelle reconnaissance permet de dynamiser encore
l'équipe, en la responsabilisant dans une tâche d'ensei-
gnement et de formation.
2 / blueprint n° 121 / décembre 2016