JFR 2013 – 3140 - L'imagerie contre le cancer - Carcinome hépatocellulaire CHC 1e
partie
Mis à jour le 04/02/2015 par
SFR
Mise au point 2013 sur le carcinome hépatocellulaire
Orateur : Jean-
Claude
TRINCHET
Objectifs
Connaître les principales causes de maladies chroniques du foie associées à la survenue du CHC en France et dans le monde.
Connaître l’évolution de l’épidémiologie du CHC en France.
Connaître les modalités pratiques du dépistage du CHC chez les patients atteints de cirrhose.
Comprendre les raisons limitant l’efficacité du dépistage du CHC au niveau de la population générale et les moyens d’y remédier.
Messages à retenir
Le CHC survient presque toujours chez un patient atteint de maladie chronique du foie, le plus souvent au stade de cirrhose.
Seuls les petits CHC sont accessibles à un traitement curatif, justifiant l’inclusion des patients cirrhotiques dans un programme de surveillance périodique.
Cette surveillance périodique est fondée sur la réalisation semestrielle d’une échographie hépatique, suivie d’une procédure diagnostique en cas de
découverte d’une lésion focale.
L’efficacité du dépistage dépend de l’identification de la population ciblée (cirrhose), de l’application de modalités adéquates de surveillance (échographie
semestrielle) et de l’utilisation raisonnée des différents traitements curatifs (RCP spécialisée).
Résumé
Les causes principales des maladies chroniques du foie associées au CHC sont les infections virales B et C au niveau mondial, l’alcool et la NASH en
France. En France, après 20-30 ans d’augmentation, l’accroissement de l’incidence du CHC paraît ralentir et la mortalité semble diminuer. Le dépistage du
CHC est fondé sur l’échographie hépatique effectuée tous les 6 mois. L’alpha-
f
œtoprotéine n’a pas d’intérêt. Dans les pays développés, le défaut
d’identification des patients cirrhotiques et l’application inadéquate des recommandations limitent fortement l’efficacité du dépistage du CHC.