C11 - Les probabilités Cours Troisième
Numéro Compétences Pour toi
SP5 Comprendre et utiliser les notions élémentaires de probabilité
SP6 Calculer des probabilités dans des contextes familiers
11.1 Expériences aléatoires et événements
11.1.1 Expériences aléatoires
DÉFINITION 1
Une expérience est aléatoire lorsqu’elle vérifie trois conditions :
•on connaît les issues (« résultats possibles ») ;
•le résultat n’est pas prévisible ;
•l’expérience est reproductible dans les mêmes conditions.
Exemples :
•Exemple dit de référence pour tout le chapitre :
On lance un dé équilibré à six faces numérotées de 1 à 6 et on regarde le numéro de la face obtenue.
Cette expérience aléatoire a six issues : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 .
•On lance un dé et on regarde si le numéro de la face obtenue est pair ou impair : P ; I .
•On lance une pièce de monnaie : P ; F.
Nous appelons l’univers d’une expérience aléatoire l’ensemble des issues.
Remarquons qu’une même expérience peut déboucher sur des univers différents suivant ce que l’on observe.
11.1.2 Évènements
DÉFINITION 2
Un événement est un ensemble des résultats que l’on peut obtenir lors d’une expérience aléatoire.
Il est constitué d’une ou plusieurs issues de l’expérience.
•Un événement qui ne contient une seule issue est appelé événement élémentaire.
•Un événement qui ne contient aucune issue est un événement impossible.
Cet événement ne peut jamais se réaliser.
•Un événement qui contient toutes les issues est un événement certain.
Cet événement se réalise à coup sûr.
EXEMPLE 1
Pour l’expérience aléatoire de référence :
•« Obtenir un nombre supérieur à 4 » est un événement réalisé par les issues 5 et 6.
•« Obtenir le chiffre 2 » est un événement élémentaire.
•« Obtenir un chiffre entre 1 et 6 » est un événement certain.
•« Obtenir le chiffre 8 » est un événement impossible.
11.2 Calcul d’une probabilité
11.2.1 Définir une probabilité
Lors d’une expérience aléatoire, on s’intéresse à la réalisation d’un évé-
nement.
Pour ce faire, on réalise un très grand nombre de fois cette expérience
et on calcule la fréquence de réalisation de cet événement.
Au XVIIesiècle, Jacques Bernoulli démontre que cette fréquence se
« stabilise » .
Il la définit alors comme la probabilité de l’événement considéré.
Ce constat est un résultat mathématique appelé La loi des grands
nombres :
N. SANS page 1 Lycée Jean Giono Turin