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Marc-Antoine,
étudiant en pré-Master
BUSINESS SCHOOL
1/4
ECOLE DE HAUTES ETUDES COMMERCIALES DU NORD
Concours d'admission sur classes préparatoires
____________________
MATHEMATIQUES
Option scientifique
6 mai 2013 de 8h à 12h
_____________
La présentation, la lisibilité, l'orthographe, la qualité de la rédaction, la clarté et la précision des raisonnements
entreront pour une part importante dans l'appréciation des copies.
Les candidats sont invités à encadrer, dans la mesure du possible, les résultats de leurs calculs.
Ils ne doivent faire usage d'aucun document. Seule l'utilisation d'une règle graduée est autorisée.
L'utilisation de toute calculatrice et de tout matériel électronique est interdite.
Si au cours de l'épreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur d'énoncé, il la signalera sur sa copie et
poursuivra sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu'il sera amené à prendre.
Exercice 1
Soit
()
nn
a
une suite de réels strictement positifs telle que la série de terme général
1
n
a
converge.
Le but de cet exercice est de prouver que la série de terme général
n
u
=
12
...
n
aa a
+++
converge également
et que, de plus, on a :
1
n
n
u
+
=
2
1
1
n
n
a
+
=
.
1) Étude d'un exemple : pour tout entier naturel n non nul, on pose
(1)
n
ann
=+
.
a) Vérifier que
111
1
n
ann
=
+
puis en déduire que la série de terme général
1
n
a
converge et donner
sa somme.
b) Pour tout entier naturel non nul, déterminer
n
u
en fonction de n.
c) Établir la convergence de la série de terme général
n
u
et donner sa somme, puis enduire linégali
demandée.
2) Étude d'un deuxième exemple.
On suppose, dans cette question, que, pour tout entier naturel n non nul, on a :
!
n
an
=
.
a) Écrire une déclaration de fonction Pascal dont l'en-tête est function fact
(n : integer) : integer ; et qui
renvoie n
! à l'appel de fact (
n).
b) Écrire le corps principal d'un programme Pascal, utilisant cette fonction, et permettant de calculer et
d'afficher la valeur de
n
u
lorsque la valeur de n est entrée au clavier par l'utilisateur.
2/4
c) Établir la convergence de la série de terme général
1
n
a
.
d) Montrer que, pour tout entier naturel n
non nul, on a :
()
1
1!
n
un
.
e) En déduire que la série de terme général
n
u
converge et que l'on a :
1
n
n
u
+
=
2
1
1
n
n
a
+
=
.
On revient au cas général.
3) Montrer, grâce à l’inégalité de Cauchy-Schwarz, que :
n
∀∈
, (1 + 2 + ... +
n
) 2
(
a
1 +
a
2 + ... +
a
n) (
2
12
14
... )
n
n
aa a
+++
4) a) Utiliser le résultat précédent pour établir que :
n
∀∈
,
12
21
...
n
aa a
+
+++
4(
2
1
n
2
1
(1)
n+)
2
1
n
k
k
a
=
b) En déduire, par sommation, que : N
∀∈
,
12
1
21
...
N
n
n
n
aa a
=
+
+++
4
1
1
N
k
k
a
=
.
c) Montrer enfin que la série de terme général
12
21
...
n
aa a
+
+++
converge puis établir le résultat demandé.
Exercice 2
Dans tout l'exercice, n désigne un entier naturel supérieur ou égal à 2. On désigne par E un espace vectoriel
de dimension n et on rappelle qu'un hyperplan de E est un sous-espace vectoriel de E de dimension
1
n
.
Pour finir, on désigne par
Id l’endomorphisme identité de E.
1) Étude d'un premier exemple (n = 3 et E =
3
).
On considère, dans cette question seulement, l'endomorphisme f de
3
dont la matrice dans la base
canonique est M =
012
003
000





. Montrer que Im
f
est un hyperplan de
3
et qu'il est stable par f.
2) Étude d'un deuxième exemple (n = 3 et E =
3
).
On considère, dans cette question seulement, l'endomorphisme f de
3
dont la matrice dans la base
canonique est M =
211
121
112





.
a) Déterminer les valeurs propres de f.
b) Montrer que Ker
(
f
Id
) est un hyperplan de
3
et qu'il est stable par f.
On suppose dans la suite que E est un espace euclidien de dimension n et on note
B
= (e
1
, e
2
, …, e
n
) une base
orthonormale de E.
Le produit scalaire des vecteurs x et y de E est noté
,
xy
et la norme de x est notée || x ||.
On considère un endomorphisme f de E qui possède au moins une valeur propre
λ
réelle et on se propose de
démontrer qu’il existe un hyperplan de E stable par f.
3) On note
f
l'endomorphisme de E dont la matrice dans la base
B
est la transpoe de la matrice de f dans
la base
B
.
a) Vérifier que l'on a : (,)
xy E E
∀∈×
,
(),
fx y
=
,()
xf y
.
b) Établir que
f
est l'unique endomorphisme de E vérifiant :
(, )
xy E E
∀∈×
,
(),
fx y
=
,()
xf y
4) a) Montrer que
λ
est valeur propre de
f
.
3/4
b) On considère un vecteur propre u de
f
associé à la valeur propre λ.
Montrer que ( vect
(
u
) )
est un hyperplan de
E
et qu’il est stable par
f
.
Exercice 3
1) On considère la fonction
f
définie sur
par :
f
(
x
) =
2
1
si 1 ou 1
2
0 sinon
xx
x
≤− ≥
.
Montrer que f peut être considérée comme une densité.
Dans la suite, on considère une suite (X
k
)
*
k
de variables aléatoires, toutes définies sur le même espace
probabilisé (
,
A
, P), mutuellement indépendantes et admettant toutes f comme densité.
De plus, pour tout entier naturel n non nul, on pose S
n
= Sup(X
1
, X
2
, …, X
n
) et Y
n
=
S
n
. On admet que
Sn
et
Yn
sont des variables aléatoires à densité définies, elles aussi, sur (
,
A
,
P
).
2) Déterminer la fonction de répartition, notée
F
, commune aux variables aléatoires
Xk
.
3) On note
n
G
la fonction de répartition de la variable aléatoire
Yn
. Déterminer explicitement
(
)
n
Gx
en
fonction de
n
et
x
.
4) a) Montrer que, pour tout réel
x
négatif ou nul, on a
Gn
(
x
)
1
2
n
.
b) Justifier que, pour tout réel
x strictement positif, il existe un entier naturel n0 non nul, tel que, pour tout
entier n supérieur ou égal à n0, on a x >
1
.
En déduire que : x > 0, n0
, n n0, Gn(x) = 1
12
n
nx



.
5) a) Déterminer, pour tout réel x, la limite de Gn(x) lorsque n tend vers +. On note G(x) cette limite.
b) Montrer que la fonction G ainsi finie est la fonction de répartition d’une variable aléatoire à densité.
c) En déduire que la suite (Yn)n1 converge en loi vers une variable aléatoire Y dont la fonction de
répartition est G.
6) Vérifier que la variable aléatoire
1
Y
suit une loi exponentielle dont on précisera le paramètre.
Problème
On considère deux variables aléatoires X et Y définies sur un espace probabili(
, A, P), indépendantes, et
suivant toutes les deux la loi de Poisson de paramètre
λ
,
λ
désigne un réel strictement positif. On se
propose de déterminer un équivalent de la probabiliP(X = Y) lorsque
λ
est au voisinage de
+
.
Partie 1
Pour tout entier naturel n, on pose un =
π/2
0
(sin )
n
tdt
.
1) a) Calculer u0 et u1.
b) Montrer que la suite (un) est décroissante.
c) Établir que :
n
∀∈
,
u
n > 0. En déduire que la suite (
u
n) est convergente.
2) a) Montrer, grâce à une intégration par parties, que :
n
∀∈
,
(
)
2
n
+
u
n+2 =
(
)
1
n
+
u
n.
b)
En déduire que :
n
∀∈
,
u
2n =
2
(2 )!
π
(2 !) 2
n
n
n
×
×.
c) Montrer que :
n
∀∈
,
(
)
1
n
+
u
n+1
u
n =
π
2
.
d) En déduire la valeur de
u
2n+1.
3) a) Calculer
lim
n
+
2
n
n
u
u
+
.
4/4
b) En déduire, en utilisant les variations de (u
n
), que :
lim
n
+
1
n
n
u
u
+
= 1.
c) Montrer enfin que l’on a :
π
~
2
n
u
n
+
.
Partie 2
1) Établir, pour tout réel x, la convergence de l'intégrale I (x) =
1
12
1
π1
tx
e
dt
t
.
Dans la suite de cette partie, x désigne un réel strictement positif.
2) a) Montrer qu’il existe une constante M, indépendante de x, telle que : 1
02
1
0π1
tx
e
dt M
t
≤≤
.
b) Montrer que :
1
0, ,
2
u

∀∈


1
11
1
u
u
≤≤+
.
3) a) En se référant à une loi normale, donner les valeurs de 2
0
t
edt
+
et 2
2
0
t
te dt
+
.
b) Utiliser le changement de variable
utx
=
pour montrer que :
1
0
π
~
tx
edt
x
t
+
.
c) Montrer de la même façon que :
1
0
π
~2
tx
etdt
xx
+
.
4) a) Montrer, grâce au changement de variable
1
ut
=+
, que :
01
10
2
2
1
(1 )
2
tx x u x
eee
dt du
u
tu
−−
=
∫∫
b) Utiliser le résultat de la question 2
b) pour e
n déduire que : I (x) ~ 2
π
x
e
x
+
.
Partie 3
1) Exprimer comme somme d'une série la probabilité P(X = Y).
2) a) On désigne par t un réel de
[
]
1, 1
et par x unel strictement positif.
Montrer que, pour tout u compris entre 0 et
tx
, on a :
ux
ee
.
Écrire ensuite l'inégalité de Taylor-Lagrange
à l'ordre
2
n
pour la fonction
u
ue
a
entre 0 et
tx
.
b) Montrer que :
,
k
∀∈
1
02
1
k
k
t
dt u
t
=
.
c) Déduire des deux questions précédentes que :
221
21
22
0
2
() (!)2 π(2 1)!
nknx
n
k
k
xxe
Ix u
kn
+
+
=
−≤
+
.
d) Montrer enfin que :
0,
x
>
I
(x) =
2
22
0
(!)2
k
k
k
x
k
+
=
.
3) Établir que : P(X = Y)
λ
1
~2
πλ
+
.
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