c S.Boukaddid Atomistique sup TSI Structure électronique de l’atome Table des matières 1 Généralité 1.1 Modèle de Rutherford . . . . . . 1.2 Elément chimique . . . . . . . . . 1.3 Unité de la masse atomique (u) . 1.4 Abondance naturelle isotopique xi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 2 2 3 4 2 Quantification de l’énergie dans l’atome d’hydrogène 2.1 Spectre d’émission-spectre d’absorption de l’atome hydrogène 2.1.1 Dualité onde-corpusculaire de la lumière . . . . . . . . 2.1.2 Spectre d’émission-Spectre d’absorption . . . . . . . . 2.2 Interprétation du spectre-modèle de Bohr . . . . . . . . . . . . 2.2.1 Modèle de Bohr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.2.2 Interprétation du spectre . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.3 Cas des hydrogènoı̈des . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.3.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.3.2 Energie des hydrogènoı̈des . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 4 4 5 5 5 7 8 8 8 3 Etat quantique d’un atome 3.1 Probabilité de présence d’un électron . . . . 3.2 Nombres quantiques . . . . . . . . . . . . . 3.3 Couches-sous-couches-cases quantiques . . . 3.3.1 Couches (niveaux d’énergie) . . . . . 3.3.2 Sous-couches (sous-niveaux) . . . . . 3.3.3 Cases quantiques-Orbitales atomiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 8 9 10 10 10 11 . . . . . . . . 11 11 11 11 12 13 13 13 14 . . . . . . . . . . . . 4 Configuration électronique d’un atome 4.1 définition . . . . . . . . . . . . . . . . 4.2 Règles de remplissage . . . . . . . . . . 4.2.1 principe de Pauli . . . . . . . . 4.2.2 Régle de Klechkowski . . . . . . 4.2.3 Régle de Hund . . . . . . . . . 4.3 Exemples de configuration électronique 4.4 Electrons de valence-Electrons de coeur 4.5 Notation de Lewis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 / 14 c S.Boukaddid 1 Atomistique sup TSI Généralité 1.1 Modèle de Rutherford Modèle de rutherford : L’atome peut être visualisé comme un noyau sphérique central,de diamètre de l’ordre de 10−14 m,chargé positivement,auteur duquel gravite un cortège électronique. L’atome est électriquement neutre. I le diamètre de l’atome est de l’ordre de 10−14 m = 10 fermis I le diamètre de l’atome est de l’ordre de : 10−10 m = 0, 1nm = 100pm I le cortège électronique contient Z électrons : Z est appelé nombre de charge ou nombre atomique I le noyau contient Z protons pour assurer l’électoneutralité de l’atome et N neutrons,on définit le nombre de masse par : A=Z +N I Eléctron Eléctron : C’est une particule élémentaire négative fondamentale : • la charge de l’électron : qe = −e = −1, 6022.10−19 C • la masse de l’électron : me = 9, 1095.10−31 kg I Proton Proton : Particule élémentaire fondamentale chargée positivement : • la charge du proton qp = +e = 1, 6022.10−19 C • la masse du proton mp = 1, 6726.10−27 kg = 1836me I Neutron Neutron : Particule non chargée • la charge du neutron : qN = 0 • la masse du neutron : mN = 1, 6749.10−27 kg ≈ mp 1.2 Elément chimique I Elément chimique Elément chimique : un élément chimique X est défini par par son numéro atomique Z • pour Z = 6 : l’élément correspond est le carbone C 2 / 14 c S.Boukaddid Atomistique sup TSI • pour Z = 15 : l’élément correspond est le chlore Cl • l’atome est représenté par • 12 6 C ; A ZX 35 14 17 Cl ; 7 N... I Isobares Isobares : deux atomes ayant le même nombre de masse A mais les nombres atomiques Z différents • 14 6 C ; 14 7 N : deux isobares I Isotopes Isotopes : deux atomes ayant le même nombre de proton,mais les nombres des neutrons sont différents • 1.3 14 6 C ; 12 6 C : deux isotopes Unité de la masse atomique (u) I La mole la mole : c’est le nombre de particules contenu dans le nombre d’Avogadro N = 6, 02.1023 I L’unité de la masse atomique l’unité de la masse atomique : on définit l’unité de la masse atomique (u) par : 1u = • 1u = 1 (masse atomique de12 6 C) 12 1 M (12 1 12 6 C) = (g) avec NA = N mol−1 12 NA 12 NA 1u = 1 (g) NA • la masse de l’électron : me = 5, 5.10−4 u • la masse du proton : mp = 1u • la masse du neutron : mN = 1u • la masse du noyau : m(noyau) = A.u • la masse molaire M (A X) = A.g.mol−1 3 / 14 c S.Boukaddid 1.4 Atomistique sup TSI Abondance naturelle isotopique xi Définition : On l’abondance naturelle isotopique par X M= xi Mi i • M : la masse de l’élément • Mi : masse molaire de l’isotope i • xi : abondance naturelle isotopique • Exemple • 35 17 Cl xi = 75, 8% Mi = 34, 97g.mol−1 et 37 17 Cl xi = 24, 2% Mi = 36, 97g.mol−1 • M (Cl) = x(35 Cl)M (35 Cl) + x(37 Cl)M (37 Cl) = 35, 45g.mol−1 2 Quantification de l’énergie dans l’atome d’hydrogène 2.1 2.1.1 Spectre d’émission-spectre d’absorption de l’atome hydrogène Dualité onde-corpusculaire de la lumière I nature ondulatoire de la lumière : La lumière est une onde électromagnétique dont la longueur d’onde appartient au domaine visible 0, 4 6 λ 6 0, 8µm . La nature ondulatoire de la lumière permet d’interpréter les phénomènes d’interférence et diffraction . I nature corpusculaire de la lumière : la lumière est constitue d’un ensemble de particules appellés photons de masse nulle et se propagent dans le vide avec une vitesse c = 3.108 ms−1 .La nature corpusculaire permet d’interpréter l’effet photoélectrique (éjection des électrons d’un métal) et l’effet compton... I l’énergie d’un photon Le photon porte une énergie E = hν = h c et possède une quantité de mouvement λ hν → → − − − p = u avec → u vecteur unitaire. c • E = hν : quantum d’énergie • ν : fréquence de l’onde lumineuse • h = 6, 6260755.10−34 J.s : la constante de Planck 4 / 14 c S.Boukaddid Atomistique sup TSI I Théorie du quanta Théorie du quanta : les échanges d’énergie entre la matière et le rayonnement se font par émission ou absorption d’un multiple d’un quantum d’énergie hν ∆E = nhν ;n ∈ Z 2.1.2 Spectre d’émission-Spectre d’absorption I Expérience vapeur de prisme Ecran l’hydrogène Source à spectre continu Spectre d’emission vapeur de H2 Spectre d’absorbtion I Conclusion Conclusion : les spectres d’absorption et d’émission de l’hydrogène sont quantifiés : il s’agit des spectres de raies. I Formule de Rydberg et Ritz les longueurs d’ondes émises vérifient la relation de Rydberg-Ritz 1 1 1 = RH − ; p > n; (p, n) ∈ N2 λ n2 p2 RH = 10979708, 014m−1 : constante de Rydberg 2.2 2.2.1 Interprétation du spectre-modèle de Bohr Modèle de Bohr I Postulat de Bohr Postulat de Bohr : L’électron gravite autour du noyau sur des orbites circulaires tel → − que le moment cinétique de l’atome L o est quantifié Lo = m.v.r = n~ ; ~ = h ; n ∈ N∗ 2π • m : la masse de l’électron et v : vitesse de l’électron 5 / 14 c S.Boukaddid Atomistique sup TSI I Energie totale de l’atome d’hydrogène • Soit un électron de masse m qui tourne autour du proton avec une vitesse v.Il soumise à une force centrale conservative → − e2 → − e r : force centrale • F = − 4πε0 r2 conservative e2 • Ep = − 4πε0 r Ep e2 1 • Ec = mv 2 = − = 2 2 8πε0 r • l’énergie totale E = Ec + Ep = −Ec 1 2 e2 Ec = mv = 2 8πε0 ⇒ • mvr = n~ r= = → − eθ → − er -e +e O Ep 2 1 ~2 n2 e2 m 2 2 = 2 mr 8πε0 r ~2 ε0 4π 2 n = a0 .n2 2 me h2 ε0 h2 ε0 • a0 = 4π 4π 2 = me me2 π h2 ε0 a0 = = 0, 53nm me2 π • a0 : rayon de Bohr Ep e2 E = = − 2 8πε0 r r = h2 ε0 2 n me2 π e4 mπ 1 ⇒E =− 8πε20 h2 n2 13, 6 me4 1 E = En = − 2 2 2 = − 2 (eV ) 8ε0 h n n • Conclusion Conclusion : Pour l’atome d’hydrogène : • l’énergie totale est quantifiée : En = − 13, 6 (eV ) n2 • le rayon de l’électron est quantifiée : rn = a0 .n2 avec n ∈ N∗ 6 / 14 c S.Boukaddid Atomistique sup TSI • état fondamental : état de plus basse énergitique correspond à n = 1 donc E1 = −13, 6eV c’est l’état la plus stable . • les états ou n > 1 sont les états éxcités ;n = 2 c’est le premier état éxcité .... • énergie d’ionisation : c’est l’énergie qu’il faut fournir à l’atome dans l’état fondamental pour faire passer son électron de n = 1 à n = ∞. EI = En (∞) − En (1) = 13, 6eV 2.2.2 Interprétation du spectre I Lorsque on soumet la vapeur d’hydrogène à une décharge électique,les atomes s’éxcitent : l’électron de l’atome se trouve sur un niveau m > 1 et porte une 13, 6 énergie Em = − 2 (eV ) . En se désexcitant l’atome passe du niveau m à un m niveau inférieur n en émettant un photon d’énergie hν = Em − En I Lorsq’on éclaire la vapeur d’hydrogène avec une lumière à spectre continu l’atome passe de l’état fondamental à l’état excité (m) en absorbant un photon d’énergie hν hν = Em − En E E Em hν En Em hν En émission d’un photon absorption d’un photon 1 1 hc I hν = = Em − En = −13, 6 − λ m2 n2 1 1 13, 6 1 I = − λ hc n2 m2 1 1 1 = RH − λ n2 m2 RH : constante de Rydberg I série de Lyman : n = 1 ; m = 2, 3, 4... I série de Balmer : n = 2 ; m = 3, 4, 5... I série de Paschen : n = 3 ; m = 4, 5, 6... I série de Bracket : n = 4 ; m = 5, 6, 7... I série de Pfund : n = 5 ; m = 6, 7, 8... 7 / 14 c S.Boukaddid Atomistique sup TSI E(eV ) n n=∞ 0 n=6 n=5 n=4 Pfund Bracket n=3 Etat ionisé −0, 544 −0, 85 −1, 51 Paschen −3, 4 n=2 Balmer −13, 6 Etat fondamental n=1 Lyman 2.3 Cas des hydrogènoı̈des 2.3.1 Définition Définition : Hydrogènoı̈de est un atome qui a perdu tout ses électrons sauf un ,s’écrit sous (Z−1)+ la forme A ZX • Exemples I Li(Z = 3) : Li2+ I Be(Z = 4) : Be3+ 2.3.2 Energie des hydrogènoı̈des On peut montrer facilement que • énergie des hydrogènoı̈des En = − 13, 6Z 2 (eV ) n2 • rayon d’hydrogènoı̈de rn = 3 a0 n 2 Z Etat quantique d’un atome 3.1 Probabilité de présence d’un électron I la mécanique quantique s’applique au monde microscopique I Heisemberg énonce deux inégalités qui fixent la frontière entre la physique quantique et la physique classique,ces inégalités constituent le principe d’incertitude 8 / 14 c S.Boukaddid Atomistique sup TSI d’Heisemberg : • inégalité temporelle : l’énergie d’une particule de durée de vie ∆t ne peut être parfaitement déterminé,elle est dispersée sur une bande d’énergie de largeur ∆E tel que ∆E.∆t > ~ • inégalité spatiale : On ne peut connaitre simultanément la position et la quantité du mouvement d’une particule ∆p.∆r > ~ I Exemples • un skieur de masse m = 70kg et de vx = 15m.s−1 ∆vx = 1m.s−1 h = 1, 5.10−36 m 2πm∆vx l’incertitude est dérisoire,la mécanique classique est suffisante pour traiter ce problème v = 2, 2.106 m.s−1 • un électron de masse m : ∆v = 0, 1.106 m.s−1 h = 1, 2.10−9 m cette incertitude est énorme à l’echelle ato∆r > 2πm∆v mique (rayon de Bohr a = 52, 9pm),ce problème nécessite la mécanique quantique . m.∆vx .∆x > ~ ⇒ ∆x > I Probabilité de présence • En mécanique quantique chaque particule est caractérisée par une fonction d’onde solution de l’équation de Schödinger (Hψ = Eψ)appelée orbitale atomique . On note cette fonction par : ψ(x, y, z) ,cette fonction n’a pas de sens physique mais contient toute l’information accessible sur la particule . • |ψ|2 : la densité de probabilité de présence d’une particule dans un point de l’espace • la probabilité de trouver la particule dans un volume V ZZZ P = |ψ|2 dxdydz V • la de trouver un électron dans tout l’espace : Z Zprobabilité Z |ψ|2 dxdydz = 1 espace 3.2 Nombres quantiques La mécanique quantique montre que l’état d’un électron d’un atome peut être décrit par les quatres nombres quantiques : n, l, ml , ms I Nombre quantique principal n : il quantifie l’énergie d’un atome n ∈ N∗ 9 / 14 c S.Boukaddid Atomistique sup TSI I Nombre quantique secondaire où azimutal l : il quantifie la norme du moment cinétique d’un électron l ∈ N L2e = ~2 l(l + 1) 06l 6n−1 I Nombre quantique magnétique ml : Il quantifie la projection du moment cinétique sur l’axe oz ml ∈ Z Loz = ml ~ et −l 6 ml 6 l I Nombre quantique magnétique du spin : il quantifie la projection du moment intrisèque (spin) sur l’axe oz,il prend deux valeurs seulement 1 1 ms = + ; ms = − 2 2 3.3 Couches-sous-couches-cases quantiques 3.3.1 Couches (niveaux d’énergie) Les électrons qu’ont le même nombre quantique principale n sont dit situés sur une même couche (le même niveau d’énergie) . Chaque couche est symbolisée par une lettre majuscule . n couche 3.3.2 1 L 2 M 3 N 4 O Sous-couches (sous-niveaux) Chaque couche n est divisée en un certain nombre de sous-couches (sous-couche). Chaque sous-couche est caractérisée par la valeur de l et symbolisé par une lettre miniscule . l sous-couche 0 s 1 p 2 d 3 f 4 g • un sous-niveau est caractérisé par un doublet (n, l) I le sous-niveau ns correspond au doublet (n,0) I le sous-niveau np correspond au doublet (n,1) I le sous-niveau nd correspond au doublet (n,2) I le sous-niveau nf correspond au doublet (n,3) 10 / 14 c S.Boukaddid 3.3.3 Atomistique sup TSI Cases quantiques-Orbitales atomiques • Chaque sous-couche est divisée en un certain nombre de cases quantiques • Chaque case quantique est liée à une valeur de ml est représenté par • la sous-couche ns correspond à l = 0 donc ml = 0 ,il comporte une seule case quantique • la sous-couche np correspond à l = 1 donc ml = ±1; ml = 0 ,il comporte trois cases quantiques • la sous-couche nd correspond à l = 2 donc ml = ±2; ml = ±1; ml = 0 ,il comporte 5 cases quantiques • la sous-couche nd correspond à l = 3 donc ml = ±3; ml = ±2; ml = ±1; ml = 0 ,il comporte 7 cases quantiques • la sous-couche nl comporte 2l + 1 cases quantiques • le triplet (n, l, ml ) définit une orbitale atomique noté O.A I le triplet (1, 0, 0) définit l’orbitale atomique 1s I le sous niveau 2p correspond à n = 2; l = 1; ml = −1, 0, 1 donc trois triplets (2, 1, 1), (2, 1, 0), (2, 1, 1) définissent les trois orbitales atomiques d’égale énergie 2px , 2py , 2pz • Lorsqu’un sous-niveau d’énergie correspond à plusieurs orbitales atomiques,ce sous-niveau est dit dégénéré. I le sous-niveau 2p est trois fois dégénéré I le sous-niveau 3d est cinq fois dégénéré I le sous-niveau 2l est 2l + 1 fois dégénéré 4 Configuration électronique d’un atome 4.1 définition Définition : la configuration électronique d’un atome est la répartition des électrons sur les différentes sous-couches en respectant les régles dites de remplissage . 4.2 Règles de remplissage 4.2.1 principe de Pauli Principe de Pauli : Il est impossible que deux électrons d’un même atome possèdent les quatres nombres quantiques identiques. • Conséquence : une case quantique peut recevoir au maximum 2 électrons : un 1 1 de spin (↑) et l’autre de spin − (↓) 2 2 11 / 14 c S.Boukaddid Atomistique sup TSI • un électron célibataire se trouve seule dan une case quantique ↑ • deus électrons appariés se trouvent sur la même case quantique avec des spins ↑↓ antiparallèles I la sous-couche ns peut recevoir au maximum 2 électrons : ↑↓ I la sous-couche np peut recevoir au maximum 6 électrons : ↑↓ I la sous-couche nd peut recevoir au maximum 10 électrons : ↑↓ ↑↓ ↑↓ ↑↓ ↑↓ ↑↓ ↑↓ I la sous-couche nf peut recevoir au maximum 14 électrons : ↑↓ 4.2.2 ↑↓ ↑↓ ↑↓ ↑↓ ↑↓ ↑↓ Régle de Klechkowski Régle • Dans une atome polyélectronique (E dépend de n et l),l’ordre de remplissage des sous-couches par des électrons est celui pour lequel la somme (n + l) croit. • Quand deux sous-couches ont la même valeur pour la somme (n + l) ,la souscouche qui est occupée la première est celle dont le nombre quantique principale n est le plus petit . En pratique on utilise la méthode suivante n 1s 2s 7s 7p 7d 7f 6 6s 6p 6d 6f 5 5s 5p 5d 5f 4 4s 4p 4d 4f 3 3s 3p 3d 2 2s 2p 1 1s 2p 3s 3p 3d 4s 4p 4d 5s 7 5p 6s 6p 7s 7p 5d 6d 7d 4f 5f 6f 7f l 0 1 2 3 12 / 14 c S.Boukaddid 4.2.3 Atomistique sup TSI Régle de Hund Régle : Les électrons d’une sous-couche incomplète se disposent de manière à occuper le maximum avec des électrons de spin parallèles . 4.3 Exemples de configuration électronique • H(z = 1) : 1s1 : ↑ • He(z = 2) : 1s2 : ↑↓ • Li(z = 3) : 1s2 2s1 : ↑↓ ↑ • Be(z = 4) : 1s2 2s2 : ↑↓ ↑↓ • B(z = 5) : 1s2 2s2 2p1 : ↑↓ ↑↓ ↑ • N (z = 7) : 1s2 2s2 2p3 : ↑↓ ↑↓ ↑ • O(z = 8) : 1s2 2s2 2p4 : ↑↓ ↑↓ ↑↓ • N a(z = 11) : 1s2 2s2 2p6 3s1 : ↑↓ ↑↓ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑↓ ↑↓ ↑↓ ↑ • M n(z = 25) : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d5 : on se contente de représenter la couche 4s2 3d5 ↑↓ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ I Exceptions de la règle de Klechkowski • Cr(z = 24) • la configuration prévu par la règle de Klechkowski 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d4 : ↑↓ ↑ ↑ ↑ ↑ • la configuration réelle 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1 3d5 : ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ceci est expliqué par le fait que l’énergie associée à cette configuration électronique est inférieur à celle prévue par la régle de klechkowski • Cu(z = 29) • la configuration prévue par la règle de Klechkowski 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d9 : ↑↓ ↑↓ ↑↓ ↑↓ ↑↓ ↑ • la configuration réelle 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1 3d10 : ↑ 9 2 10 ↑↓ • Ag(z = 47) ...4d 5s ⇒ ...4d 5s 4.4 ↑↓ ↑↓ ↑↓ ↑↓ 1 Electrons de valence-Electrons de coeur • Les électros de valence sont les électrons de la couche qui a le nombre quantique principale n le plus grand ,on leur adjoint ceux d’une souscouche (n − 1) s’elle n’est que partiellement rempli . • les autres électrons sont appelés : électrons de Coeur 13 / 14 c S.Boukaddid Atomistique sup TSI I Pour alléger l’écriture des configurations électroniques,on remplace la totalité ou une partie des électrons de coeur par le symbole chimique du gaz noble qui possède ce nombre d’électrons . I Exemples • N (z = 7) : 1s2 2s2 2p3 = [He]2s2 2p3 I les électrons de coeur sont les électrons de 1s2 I les électrons de valence sont ceux de la couche de valence 2s2 2p3 • Al(z = 13) : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p1 = [N e]3s2 3p1 I les électrons de coeur : 1s2 2s2 2p6 I les électrons de valence : 3s2 3p1 • les électrons de valence sont résponsables sur les propriétés chimiques des atomes,ils sont sensibles aux perturbations extérieures. 4.5 Notation de Lewis • On se limite à la configuration de valence • le noyau et les électrons de coeur sont contenus dans le symbole X • les électrons de valence sont notés par des points (.) s’ils sont célibataires avec un trait (−) s’ils sont appariés (doublet électronique) • une case vide est notée par un rectangle I Exemples • H(z = 1) : 1s1 : ↑ : Ḣ • O(z = 8) : 1s2 2s2 2p4 : ↑↓ ↑↓ • N (z = 7) : 1s2 2s2 2p3 : ↑↓ ↑ ↑ ↑ ↑ : |Ö ↑ : |N˙ : 14 / 14