Les objectifs de vente peuvent être exprimés en chiffre d’affaires, en
unités physiques ou en parts de marché
En chiffre d’affaires. C’est l’indicateur le plus commode et le plus simple
puisqu’il est suivi par la comptabilité et qu’il est donc constamment connu.
Cependant, il peut être trompeur, s’il n’est pas corrigé par le taux d’inflation
et également par l’évolution de la composition des ventes, la part des
produits à prix élevé pouvant se modifier au cours du temps.
En parts de marché, c’est l’indicateur le plus révélateur de la
performance concurrentielle du produit, et de l’existence éventuelle d’un
avantage concurrentiel fondé sur le prix de revient (là où les effets
d’expérience se manifestent). L’objectif peut être exprimé en termes relatifs,
c’est-à-dire par rapport au leader ou par rapport au concurrent le plus
dangereux.
En unités physiques. C’est l’indicateur le plus représentatif de l’activité,
du moins si les définitions unitaires ne sont pas modifiées. Ainsi, dans de
nombreux cas, les comparaisons sont rendues malaisées par des différences
de conditionnement. Il faut alors exprimer les ventes en une même unité de
volume, par exemple en litres. Mais dans de nombreux secteurs, une
définition des ventes en volume n’existe pas. Ainsi, en assurances-vie, le
nombre de contrats souscrits n’est pas un bon indicateur : il faut recourir
aux capitaux souscrits.
Les données de ventes sont évidemment essentielles pour l’élaboration
du compte prévisionnel d’exploitation. Elles doivent être traduites en termes
financiers.
1.2- Les objectifs de profit
Le marketing, comme les autres fonctions de l’entreprise, a une
responsabilité financière. La définition d’objectifs financiers force le
marketing à évaluer avec précision les implications sur la rentabilité de
l’entreprise des objectifs de vente proposés. Voici quelques exemples
d’énoncés d’objectifs financiers: