•un tir atteignant Aaprès le point de tangence.
6. Dans le premier cas, montrer que ce tir n’est pas toujours direct (c’est à dire objectif atteint avant le
sommet de la parabole de chute) en particulier montrer qu’il existe une ellipse qui délimite la nature du tir
(direct ou indirect). Faire un schéma pour illustrer tous les cas de figure.
Exercice no12 : Viscosimètre à chute de bille
Une bille sphérique, de masse volumique µBet de rayon R, est lâchée sans vitesse initiale dans un fluide
de masse volumique µ. En plus du poids et de la poussée d’Archimède, on tient compte de la force de viscosité
exercée par le fluide sur la bille, opposée au déplacement et de norme :
f= 6πηRv
où ηest la viscosité du fluide et vla norme de la vitesse de la bille. Le champ de pesanteur a pour intensité g.
Le référentiel d’étude est supposé galiléen et la bille est assimilée à un point matériel.
1. Exprimer la vitesse limite ~v∞atteinte par la bille.
On suppose que la bille atteint très rapidement cette vitesse limite. On mesure la durée ∆tnécessaire pour
que la bille parcoure une distance Hdonnée.
2. Déterminer la relation entre ∆t,g,H,R,µB,µ, et η.
3. Montrer que l’expression de la viscosité peut se mettre sous la forme η=K(µB−µ)∆t, en exprimant
la constante d’étalonnage K.
4. La durée de chute de la bille est de 83 s. Calculer la viscosité ηdu fluide. Données : K= 14.10−8m2.s−2,
µB= 7880 kg.m−3,µ= 912 kg.m−3,g= 9,8m.s−2.
Rem : la viscosité s’exprime en Pascal-seconde (P a.s) ou en poiseuille (P l) : 1P a.s = 1 P l = 1 kg.m−1.s−1.
A 20˚C, la viscosité de l’eau est de 10−3P l, celle du glycérol est de 1,49 P l.
Exercice no13 : Prise en compte du frottement de l’air
Àt= 0, un projectile de masse massimilé à un point matériel est tiré à partir d’un point Oavec une
vitesse initiale ~v0formant un angle αavec l’axe (0, ~ex). On tient compte du frottement de l’air, modélisé par
~
F=−k~v avec (k > 0).
1. Trouver les composantes de la vitesse au temps t, et les équations paramétriques du mouvement.
2. Préciser les coordonnées du point d’altitude maximale et l’instant correspondant. Retrouver les ex-
pressions correspondant au cas sans frottement.
3. Montrer que l’on tend vers un mouvement rectiligne uniforme vertical.
Exercice no14 : Ressorts équivalents
Soit deux ressorts de raideur respectives k1et k2, et de longueur à vide l01 et l02.
1. Déterminer le ressort équivalent de ces deux ressorts en parallèle.
2. Déterminer le ressort équivalent de ces deux ressorts en série.
Exercice no15 : Glissement avec frottement
Un petit parallélépipède, assimilable à un point matériel Mde masse m, est
lancé depuis le point origine Od’un plan (Oxy)incliné d’un angle αpar rapport à
l’horizontale, avec un vecteur vitesse initial ~v0dirigé suivant la ligne de plus grande
pente (Ox)et vers le haut. La position du point Mà l’instant test repérée par
son abscisse x(t). On tient compte des forces de frottement. On rappelle que tant
qu’il y a glissement, la composante tangentielle de la force de frottement RT(celle
qui s’oppose au mouvement) est proportionnelle à la composante normale RNde
cette même force, ce que l’on note RT=fRNoù la constante positive fest appelée le coefficient de frottement
dynamique. En outre, une fois que le mobile s’arrête, il reste immobile à condition que l’inégalité RT≤fRN
soit vérifiée.
1. Montrer qu’au début du mouvement, i.e. tant qu’il y a glissement vers le haut, l’accélération ¨xdu
mobile est du type ¨x=−Kg. Exprimer Ken fonction de αet f.
2. Quelle distance dle mobile parcourt-il avant que sa vitesse ne s’annule ?
3. À quelle condition sur l’angle αle mobile s’arrête-t-il définitivement ?
4