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Introduire une variété d’aliments durant les deux premières années de
vie
Quand le parent veille à introduire une variété d’aliments durant les deux
premières années de vie, pour l’enfant, c’est souvent plus facile, par la suite,
d’accepter ces aliments. Après la deuxième année, en effet, la nouveauté est
souvent refusée. Ainsi, brocoli, chou, épinard, betterave, pour n’en nommer
que quelques-uns, ont avantage à faire partie du menu dès le plus jeune âge.
Attention au contexte émotif du repas
Le contexte émotif du repas importe énormément. Quand il est chargé
d’inquiétudes, de stress, de pression, d’insistance, il engendre souvent la
fermeture chez l’enfant. Ce dernier se défend, se protège et ne laisse plus
rien entrer du monde extérieur, encore moins la nourriture. Le parent a
avantage à investir son énergie positive pour soigner l’ambiance, pour manger
de bon cœur. C’est son seul vrai pouvoir, car il ne peut contrôler l’enfant de
l’intérieur, lui faire ouvrir le «clapet» pour imposer sa volonté. L’enfant sait
intuitivement qu’il détient là un outil d’affirmation par excellence. Et il s’en
servira pour imposer sa propre volonté.
La guerre de pouvoir est commencée et le jeu de «Qui va gagner?» aussi. Et
ce, au détriment de ce qui est essentiel : l’établissement d’une relation
heureuse avec les parents.
À certaines étapes du développement de l’enfant et selon sa personnalité,
c’est pour lui impossible de renoncer à lui-même. Alors il s’imposera et la
table deviendra un véritable champ de bataille. C’est à éviter à tout prix!
D’autres stratégies apportent de meilleurs résultats. De plus, il faut se
rappeler que nous travaillons au cœur d’un processus à long terme. Nous
avons du temps pour enseigner à l’enfant ce qui nous tient à cœur. Il n’y a pas
lieu de se durcir, car ceci peut entraîner des conséquences fâcheuses à long
terme dans lesquelles la relation à la nourriture devient malsaine.