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Problèmes liés aux troubles alimentaires chez les
hommes
Chez toutes les victimes de troubles alimentaires, la présence
inhérente d'une faible estime de soi est l'élément le plus commun
qui les caractérise.
D'après les estimations, 8 millions de personnes aux USA
souffrent d'un trouble alimentaire, et de ce nombre 10% sont des
hommes. Personnellement, je crois que le pourcentage d'hommes
souffrant de troubles alimentaires soit de loin supérieur, mais à
cause des idées préconçues que cette maladie ne touche que les
femmes, peu d'hommes s'avancent à demander l'aide qu'ils
méritent.
Depuis sa création, ce site a toujours eu pour but de s'occuper
des troubles alimentaire de tous, mais il y a des problèmes
spécifiques à la communauté masculine souffrant de troubles
alimentaires. Comme pour toutes les victimes, il y a toujours ce
sentiment de honte à être la victime d'un trouble alimentaire ("je
suis dégoûtant", "regarde ce que je me fais à moi-même", "les
gens vont penser que je suis fou", etc.) mais pour les hommes
confronté´ à la vieille conception qu’ils ne peuvent pas souffrir de
troubles alimentaires, la honte à laquelle ils doivent faire face est
souvent pire.
D'après Arnold Andersen et les recherches qu'il a menées pour
son livre Les troubles alimentaires chez l'homme, il ressort que
les femmes qui développent des troubles alimentaires se sentent
grosses avant le début des comportements alimentaires troublés
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et sont habituellement de poids moyen. Les sommes sont le plus
souvent médicalement en surpoids avant de développer le trouble.
De plus, les hommes qui souffrent d'hyperphagie compulsionnelle
ou de frénésie alimentaire (Binge eating disorder) sont moins
souvent diagnostiqués vu que la société est plus encline à accepter
un homme hyperphage et/ou en surpoids qu'une femme
hyperphage et/ou en surpoids.
Bien qu'il soit plus commun de voir des hommes homosexuels
souffrir de troubles comme l'anorexie ou la boulimie (ceci étant
du à la tendance dans la communauté gay d'accentuer
l'importance du succès et de l'apparence), il y a aussi beaucoup
d'hétérosexuels qui en souffrent. Ceci renforce le sentiment de
honte qu'a un homme hétérosexuel victime de troubles
alimentaires : il peut avoir peur que les gens vont penser qu'il est
gay. La honte chez les hétérosexuels comme chez les homosexuels
peut aussi venir du fait que ces maladies sont considérées comme
étant des "problèmes de femme". J'ai souvent reçu des E-mails
de la part d'hommes qui souffraient en silence pour l'une de ces
deux raisons.
En outre, ils peuvent garder le silence sur leur condition à cause
du manque de groupes de thérapie et de centres de traitement
offrant des thérapies spécialement conçues pour les hommes. Ils
peuvent se sentir très seuls à l'idée d'être dans un groupe de
femmes, de faire partie d'un programme prévu pour les femmes,
et même avoir peur qu'un traitement leur soit refusé à cause de
leur sexe.
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Les hommes qui participent à des sports où le poids a une
importance, comme chez les jockeys, les lutteurs et les coureurs,
on rencontre des risques accrus de développer un trouble
alimentaire tels que l'anorexie ou la boulimie. La pression de
réussir, d'être le meilleur, d'être compétitif et de gagner à tout
prix combiné à des pressions qui ne sont pas d'ordre sportif
(problèmes relationnels, familiaux, abus, etc.) peut contribuer au
début de leur trouble alimentaire.
Il semble être plus commun pour les victimes de sexe masculin de
souffrir simultanément d'alcoolisme et/ou d'usage de drogues
(même si de nombreuses femmes souffrent de ces problèmes
combinés avec un trouble alimentaire). Ceci peut être du à la
nature de leur santé mentale qui est plus encline aux dépendances
combinées au fait que la société est assez indulgente par rapport
à l'image de l'homme buvant plus que de raison. De plus, les
hommes souffrant d'anorexie et de boulimie sont plus sensibles à
l'anxiété sexuelle. Il peut également y avoir un lien chez les
hommes entre les troubles de l'attention et de l'hyperactivité,
l'anorexie, la boulimie et la violence auto-infligée. Des
recherches plus approfondies devraient être faites dans ce
domaine. Chez toutes les victimes, aussi bien chez les hommes
que chez les femmes, on peut retrouver des maladies
psychologiques co-existantes, comme la dépression, l'anxiété, le
stress post traumatique, des comportements d'auto-violence et
d'abus de substances, des troubles obsessifs-compulsifs de
personnalité borderline et de syndrome de personnalité multiple.
Les choses la plus important à retenir est que la plupart des
facteurs psychologiques qui mènent au développement d'un
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trouble alimentaire sont les mêmes chez les hommes que chez les
femmes.
1. Une faible estime de soi,
2. un besoin d'être accepté,
3. dépression, anxiété ou maladies psychologiques existantes,
instabilité à faire face aux émotions et aux problèmes
personnels.
Tous les dangers physiques et les complications associés au fait
d'être une victime de troubles alimentaires sont pareils. Un
grand nombre de causes sont les mêmes ou très similaires
(problèmes familiaux, relationnels, parents dépendants de l'alcool
et/ou de drogues, abus, pression sociale). Avant tout, les victimes
méritent de trouver la voie de la guérison ainsi que le bonheur et
l'amour de soi de l'autre côté.
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