Comment agir avec une personne anorexique ou boulimique

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COMMENT AGIR AVEC UNE PERSONNE
ANOREXIQUE OU BOULIMIQUE
IDENTIFICATION DU PROBLÈME ET RECHERCHE D’AIDE.
1. Si vous identifiez le problème :
• Partagez l’information avec la personne anorexique ou boulimique
• Expliquez à la personne la nature de vos soupçons
• Exprimez le désir de l’aider, suggérez un examen, une consultation.
2. Ne fermez pas les yeux quant aux comportements inhabituels. Évitez les non -dit.
3. Encouragez la personne anorexique ou boulimique à consulter un
Si ses habitudes la mettent vraiment en danger, insistez
professionnel.
4. Une fois la personne en traitement ou en thérapie, évitez de surveiller sa
consommation de nourriture.
5. Soyez patient, les troubles des conduites alimentaires peuvent constituer une longue
maladie. Vous ne pouvez espérer une guérison du jour au lendemain même si la
personne suit une thérapie. Adoptez une attitude réaliste.
6. Tentez d’obtenir de l’aide extérieure pour vous-même. Recherchez le soutien de votre
famille, de vos amis ou d’un professionnel qui sait comment aider la famille et les
amis d’une victime des troubles de l’alimentation.
7. Informez-vous le plus possible sur les troubles de l’alimentation. Plus vous êtes
renseignés, mieux vous comprendrez. La compréhension est essentielle
dans
votre relation avec une personne atteinte.
8. Transmettez la documentation à la personne concernée.
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L’ALIMENTATION
1. Sachez reconnaître votre propre attitude et les valeurs véhiculées dans votre
famille à l’égard du poids, de l’apparence et des habitudes alimentaires
(ex : diètes).
2. Évitez les discussions ayant trait à l’alimentation.
3. Permettez aux personnes souffrant d’un désordre alimentaire d’être responsable de
leur alimentation. Évitez qu’elles se sentent épiées, surveillées.
4. Les personnes atteintes développent des rituels et /ou diverses théories autour de
l’alimentation, évitez la critique cela renforce leur agir.
5. On peut établir des normes AVEC la personne en ce qui a trait aux aliments à
consommer, la fréquence des repas etc. Concentrez ensuite vos conversations sur
d’autres sujets.
LA FAMILLE
1. Continuez de vivre, évitez l’isolement.
2. Évitez la sur implication (l’oubli de soi, de ses besoins), réduisez le
surinvestissement. Prenez du recul.
3. Assurez-vous que les problèmes de la victime entravent le moins possible votre
fonctionnement habituel.
4. Faite savoir à la personne qu’elle est importante pour la famille, mais pas plus que
les autres membres.
5. Laissez chacun parler pour soi, évitez que les autres enfants apprennent à se
TAIRE.
6. Reconnaissez vos besoins (ex : répit), vos émotions (ex : colère), exprimez les sans
hostilité
7. Encouragez la personne atteinte à participer à des activités avec sa famille non liées
à la nourriture.
COMMENT AIDER.
1. Ne blâmez pas, cela ne fait que renforcer el sentiment d’échec de la personne.
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2. Exprimez avec précision vos observations et vos inquiétudes.
3. Face au retrait et à la détérioration qualitative du fonctionnement, démontrez
patience et tolérance, permettez le retrait.
4. La victime des troubles de l’alimentation doit avoir le sentiment qu’elle a le contrôle
de ses activités quotidiennes. Cela eut être frustrant pour les personnes qui
l’entourent, mais la situation ne peut qu’empirer si la victime croit que quelqu’un
d’autre tente de prendre le contrôle à sa place.
5. Évitez les luttes de pouvoir (contrôle) : diminuez les exigences, les attentes, ajustez
certaines règles. Posez des limites, LES MAINTENIR, et évitez la soumission.
Négociez un comportement acceptable avec la personne.
6. Sachez que le peu d’estime de soi est souvent un problème pour la personne atteinte
de troubles des conduites alimentaires. Attention de ne pas faire de comparaison
avec autrui ou par rapport à elle-même (pas de compétition, pas de performance).
7. Aidez à construire l’estime de soi par la valorisation et la compréhension. Écoutez
sans jugement.
8. Augmentez la responsabilité de la personne à l’égard de son comportement.
Demandez-lui son avis, ses opinions et développez son sens critique.
9. Écrire si on veut se protéger de la réaction même aux commentaires
10. Sachez faire preuve d’humour, dédramatisez est très aidant avec les personnes
vivant un trouble des conduites alimentaires.
À RETENIR
DIFFÉRENCIEZ LA MALADIE
ET LA PERSONNALITÉ
L’EXCÈS D’INSISTANCE APPELLE
L’EXCÈS DE RÉSISTANCE.
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