Marketing Partie 1 • Les fondements du marketing : • I . Le marketing , historique, définition, évolution • II . Le comportement d’achat et la prise de décision I . L’organisation marketing optique production produit ventes marketing priorité Impératifs de production Qualité des produits Publicité, consommateurs promotion,vente Choix du consommateur Prix et disponibilité Meilleure performance Pression marketing Valeur apportée Gamme de produits étroite étroite étroite Plus large organisation Centralisée et focalisée sur la capacité de production Centralisée et centrée sur l’amélioration des produits Publicité et promotion centralisée Force de vente décentralisée Décentralisée objectifs Analyse des phénomènes internes Améliorer la qualité de production Faire acheter Analyse des phénomènes externes L’optique marketing • • • • Le choix d’un marché de référence L’orientation client Le marketing coordonné La rentabilité Le marketing • Définition du marketing Ensemble des actions, qui dans une économie de marché, ont pour objectif de prévoir, constater, stimuler, susciter ou renouveler les besoins du consommateur en telle catégorie de produits ou services et de réaliser l’adaptation continue de l’appareil productif et de l’appareil commercial d’une entreprise aux besoins ainsi déterminés. • Le marketing est un état d’esprit, un processus d’harmonisation entre les objectifs et les ressources de l’entreprise et les besoins de son environnement afin de mieux satisfaire le consommateur. • Le marketing est la science et l’art de choisir ses marchés cibles et d’attirer, de conserver et de développer une clientèle en créant, délivrant et communiquant de la valeur. • Le marketing est prééminent dans l’entreprise, il est proactif et non réactif. Evolution du marketing • On peut distinguer plusieurs types de marketings : • Marketing bancaire • Marketing industriel • Marketing des services • Marketing public • Marketing des associations • Marketing des régions • Marketing militaire Création de valeur • Le marketing crée de la valeur : • Le client doit percevoir de la valeur, une satisfaction de son désir. • L’entreprise doit capitaliser son image de marque Création de valeur • • • • • • • L’entreprise doit : rester à l’écoute de la clientèle ne pas se baser sur des opinions être critique maîtriser la concurrence innover garder son positionnement II .Le comportement de l’acheteur individuel • Facteurs d’influence • Facteurs psychologiques La personnalité La motivation Force positive qui va pousser à assouvir un besoin Pyramide des besoins Maslow Besoins d’accomplissement personnel Besoins d’estime Besoins d’appartenance et d’affection Besoins de sécurité Besoins physiologiques • Facteurs d’influence • Facteurs psychologiques La perception Le consommateur organise une perception sélective de son environnement Le stimulus doit attirer l’attention Etre différencié de ses concurrents Répondre aux besoins de l’individu Répondre aux univers de référence du consommateur Intégrer les motivations et la personnalité du consommateur • Facteurs psychologiques • Le comportement d’apprentissage Approche béhavioriste : répéter les stimuli Approche cognitive : limiter les informations transmises, répéter le message commercial, utiliser les indices prioritaires • Facteurs psychologiques • Les attitudes et les croyances État mental et neuropsychologique constitué par l’expérience et l’apprentissage Mesure des croyances et attitudes Création d’un indice de marque ou produit • Facteurs personnels • L’âge et le sexe • La situation familiale : achats de la femme, achats de l’homme, achats du couple • Impact du cycle de vie Etape du cycle de vie Impact sur l’achat individuel de nourriture Enfant Achat snacks, nouveauté Jeune adulte indépendant Repas extérieurs au fast-food, utilisation de repas tout prêts Adulte, marié sans enfant Repas extérieurs au restaurant, cuisine à domicile rapide Adulte, marié avec enfants Diminution des repas à l’extérieur, cuisine en fonction des besoins de la famille et du budget Adulte, marié avec enfants indépendants Disponibilité et moyens financiers incitent aux repas à l’extérieur. Cuisine personnelle Sénior survivant Diminution de la ration consommée et recherche d’une cuisine facile à préparer • Facteurs personnels • La profession et le niveau d’instruction Groupes sociaux • La position économique Groupes sociaux • Facteurs psychosociaux • La famille • Les groupes de référence Famille Entourage et cercle d’amis Relations sociales, professionnelles et culturelles Associations officielles Groupes auxquels le consommateur ne veut pas être associé Groupes auxquels le consommateur veut être associé • Facteurs psychosociaux • Les groupes de référence Le consommateur se conforme aux normes du groupe Le consommateur utilise le groupe de référence comme échelle de valeur Le consommateur s’identifie et adopte les valeurs • Facteurs socioculturels • La culture • Les sous-cultures Groupes de générations Groupes de nationalités Groupes religieux Groupes ethniques Groupes régionaux Groupes linguistiques • Facteurs socioculturels • Les sous-cultures Approches segmentées(senior marketing, marketing tribal, marketing viral…) Les classes sociales Processus décisionnel d’achat • La prise de décision du consommateur s’organise selon 5 étapes successives dont l’achat ne constitue qu’une étape intermédiaire. • L’insatisfaction ou la satisfaction de l’achat mesurée lors de l’ultime étape constitue un facteur important de fidélité ou d’infidélité à la marque Étapes du comportement d’achat • • • • • 1ère étape : reconnaissance du problème 2ème étape : recherche d’informations 3ème étape : évaluation des solutions possibles 4ème étape : choix 5ème étape : résultats et sentiment post achat Rôle dans le processus d’achat • INITIATEUR: identifie le besoin • PRESCRIPTEUR: influence le choix par des informations • DECIDEUR: choisit • ACHETEUR: effectue l'acte d'achat • CONSOMMATEUR: utilise le produit • EVALUATEUR: porte un jugement • Les modèles compensatoires Modèle de Fishbein (1967) • Les modèles non-compensatoires Modèle disjonctif Modèle conjonctif Modèle lexicographique Modèle compensatoire • Supposons qu’on ait retenu sur un produit trois particularités(a,b,c), chaque individu pondère différemment ces caractéristiques selon ses préférences. • Si l’on détermine, que les poids que vous affectez aux trois critères sont respectivement de 30,20,10 votre attitude sera égale au vecteur A = 30a + 20b + 10c. • la communication sur le produit ou la marque insistera sur l’attribut considéré comme supérieur à ceux des concurrents. Les modèles non compensatoires • Le modèle conjonctif : une note minimale non obtenue sur tel critère élimine le produit. Malgré tous les critères que vous adorez sur le dernier (maniabilité, performance, design…), vous n’achèterez pas ce modèle car un critère, le prix rédhibitoire, ne peut compenser le reste… Le modèle conjonctif permet donc de sélectionner les produits, mais pas de détacher le meilleur. Les modèles non compensatoires • Le modèle disjonctif, au contraire, sélectionne les produits présentant une caractéristique particulièrement bien notée. Le consommateur ne considère que les marques les meilleures. Les modèles non compensatoires • Le modèle lexicographique : le consommateur retient une liste de concurrents sélectionnés sur le critère auquel il accorde le plus d’importance, puis parmi ceux-ci les concurrents qui satisfont au mieux son deuxième critère le plus important et ainsi de suite jusqu’à faire son choix. Décision finale • • • • • Evaluation des solutions et arbitrages Apprentissage Imitation Ensemble des produits évoqués Marques évoquées Le comportement de l’acheteur B2B • L’évolution technologique conduit à s’interroger sur la continuité de l’entreprise • Quels sont les besoins actuels et futurs ? • Comment l’acheteur raisonne-t-il ? Effort de vente Arguments techniques et commerciaux Processus d’achat et interdépendance des fonctions. Cadre de l’achat B2B • Nombre réduit de clients • Tendance oligopsonistique(peu de clients)ou monopsonistique(un seul client), souvent loi de Pareto • Réciprocités commerciales • Professionnalisme et rationalité(centrales d’achat) • Intermédiaires et coûts • NTIC Cadre de l’achat B2B • Achat rationnel • Coût, rentabilité, commodité d’emploi, conditions de paiement, services additionnels • Décideurs = personnes influençables et rationnelles • Fréquence d’achat • Rareté, séquences opérationnelles importantes et longues(cahiers des charges, devis, essais, prototypes…) • Répétition, normalisation, contrôle, tolérance qualité, indexation des prix… Nature de la décision d ’achat • Principe : diviser le processus d’achat en 3 composantes • Étapes séquentielles du processus • Facteurs d’influence du comportement • Intervenants et acteurs Fonction des personnes et des groupes • • • • • • • • • • • Cellule de décision d’achat aux fonctions multiples Marketing : ventes et communication General management : stratégie MT et LT Contrôle qualité Production : adéquation avec logistique et planning Finance : investissement Comptabilité : imputation et traitement des factures R&D : création de nouveaux produits Stocks : approvisionnement Services d’achats : négociation et contacts fournisseurs Développement durable Tactiques des fournisseurs tactique Achat répété sans modification Achat répété avec modification Fournisseur habituel Incitation au réapprovisionnement automatique à l’identique Recherche de l’accroissement de sa part de marché Incitation au passage de l’achat épisodique à l’achat habituel Recherche de l’accroissement de sa part de marché Fournisseur potentiel Convaincre le client de modifier son approvisionnement Conforter le client dans sa recherche de réapprovisionnement modifié Essayer de s’intégrer dans le nombre des fournisseurs habituels Matrice du portefeuille d’achat • L’entreprise qui vend, doit prendre en compte • Les intervenants du processus • La complexité de l’achat pour la société acheteuse Complexité du produit Importance stratégique Complexité de l’offre • La cellule de décision d’achat se doit de faire une étude approfondie au sujet des produits et services nécessaires, des sources d’approvisionnement possibles, des alternatives stratégiques, des actions et négociations à réaliser. • Partie 2 • Le cadre de la décision marketing : l’environnement de la décision marketing Le Macro-environnement Méthode PESTEL Environnement politique Environnement économique Environnement socio culturel et démographique • Environnement technologique • Environnement écologique • Environnement législatif • • • • Le Macro-environnement • La politique : • La structure et la conduite des marchés • Les orientations sociales des politiques Le Macro-environnement • • • • • • • • L’économie : Notions de PIB Evolution du pouvoir d’achat Epargne et crédit Dépenses des ménages Inflation Chômage Crise du logement Le Macro-environnement • La démographie : • Croissance démesurée et inégalitaire de la population • Modifications intergénérationnelles • Vieillissement de la population • Mobilité géographique • La fécondité, l’espérance de vie Le Macro-environnement La culture : La réalité virtuelle De nouvelles tendances de consommation L’existence d’une pluriculturalité Modification occupation du temps et effet émancipateur • Urbanisation • Société de l’immatériel, du prêt à jeter, de l’éphémère • Le nomadisme, le cocooning, le burrowing • • • • • Le Macro-environnement • • • • • • • • La culture : L’évasion Le rajeunissement psychologique L’égonomie(sur mesure, local) L’humanitaire La survie Le clanisme L’enracinement Le Macro-environnement • • • • • La technologie : Internet Automatisation Téléphonie Marketplace Le Macro-environnement • • • • • • L’écologie : Le cadre de vie La pénurie des matières premières Le coût de l ’énergie L’accroissement de la pollution Risques de sécurité alimentaire Le Macro-environnement • • • • • La législation : Intervention croissa nte des pouvoirs publics La protection des consommateurs La protection des entreprises La protection des intérêts globaux de la société Le Micro environnement • Schéma de PORTER : • La rivalité entre les entreprises du secteur : Il s'agit de l'analyse des acteurs en présence sur un marché : leurs produits, leurs parts de marché, leurs forces et faiblesses, leurs stratégies... • La menace de l'entrée de nouveaux concurrents : Il peut s'agir de nouvelles sociétés ou bien d'entreprises choisissant de se diversifier. Ces dernières peuvent être compétitives du fait d'une connaissance de métiers acquise dans d'autres secteurs ou dans d'autres pays. • La pression des fournisseurs : Ces relations d'un domaine d'activité avec ses fournisseurs sont importantes : des fournisseurs puissants peuvent fixer leurs conditions en termes de prix, de qualité. Les coûts d'approvisionnement sont alors élevés. A l'inverse, si le segment des fournisseur est éclaté, avec de nombreux fournisseurs peu organisés, leur poids sera faible et donc leur influence. Le Micro environnement • La menace d'arrivée de produits de substitution : Elle en grande partie liée à l'évolution technologique, l'innovation (concept cher à Porter). Ces produits sont estimés dangereux s'ils : - améliorent le rapport qualité/prix - s'ils viennent d'un secteur où les profits sont élevés (libère de forts moyens de communication, marketing et commerciaux pour pénétrer le marché) • La pression des clients : Dans l'analyse de l'environnement, il faut aussi intégrer le poids des principaux clients : s'ils ont un pouvoir de négociation fort, ils influencent la rentabilité du marché avec leurs exigences sur les prix, les services ou bien les conditions et délais de livraison. • Les contraintes légales imposées par l’état : • Par exemple, dans certaines industries le nombre d’entreprises peut être limité par des licences délivrées par l’état ou par les normes obligatoires Le micro environnement • Notions d’offre : • Marché générique : tous les produits ou services satisfaisant les mêmes besoins(marché du loisir) • Marché principal du produit : ensemble des produits semblables au produit étudié et directement concurrents • Marché support : Ensemble des produits différents de ceux du marché principal mais satisfaisant les mêmes besoins(produits substituables)avec des comportements de consommation proches • Marché complémentaire : Ensemble des produits nécessaires à la consommation du produit principal(produits complémentaires) Le micro environnement Offre : Marché monopolistique : Un seul acteur qui occupe le marché Marché oligopolistique : Quelques acteurs sur le marché(5 ou 6 qui se partagent le marché) • Marché concurrentiel : • Une multitude de petites entreprises, aucune ne domine • • • • • Le micro environnement • Concurrence : • Concurrence directe : ensemble des entreprises se partageant le même segment de marché et rivalisant dans leurs offres produits ou services. • Concurrence indirecte : ensemble des entreprises proposant des produits ou services différents sur le plan technique mais satisfaisant le même besoin générique. • Concurrence potentielle • Concurrence interne : peut être stimulante mais risque de cannibalisation Le micro environnement • Indicateurs de concurrence : • Parts de marché : • Part de marché volume = ventes de l’entreprise en volume/ ventes totales du marché en volume • Part de marché valeur = CA de l’entreprise/ CA total du marché • Part de marché relative = part de marché de l’entreprise/ part de marché du concurrent principal • Taux de croissance du marché = CA du marché année n – CA du marché année n-1 / CA du marché année n-1 Le micro environnement • Demande : • Marché théorique : effectif global de la population concernée par le marché • Marché potentiel : marché théorique – non consommateurs absolus • Marché réel : marché potentiel – non consommateurs relatifs volontaires et non volontaires • Marché de l’entreprise : marché réel – marché des entreprises concurrentes • Non consommateurs absolus : ensemble des intervenants qui ne consommeront jamais le produit pour des raisons économiques ou physiques • Non consommateurs relatifs : peuvent devenir consommateurs potentiels malgré des obstacles physiques, physiologiques ou économiques Le micro environnement • Indicateurs de demande : • Demande en volume : quantité achetée pendant une période • Demande en valeur : quantité achetée x prix d’achat • Taux d’équipement : nombre de produits en service(parc)/demande potentielle • Partie 3 : Le marketing informationnel • Les outils de collecte et d’analyse de l’information Marketing informationnel • Connaître les besoins Marketing informationnel • Lutter contre les fausses idées Le marketing informationnel • L’étude de marché est le rassemblement, l’enregistrement, l’analyse et le compte rendu de tous les faits relatifs à la vente des biens et services du producteur au consommateur. • Elle nécessite l’utilisation de techniques d’investigation parfois sophistiquées, méthodes scientifiques, statistiques ou psychologiques. Le marketing informationnel Processus de recherche : Identification du problème marketing Formulation des hypothèses Elaboration du plan de recherche Elaboration des instruments de collecte de données Enregistrement des données nécessaires Traitement et analyse des données Interprétation des résultats, conclusions et recommandations • Préparation du rapport de recherche et présentation • • • • • • • • Le marketing informationnel • Recherche documentaire : il s’agit de sources qui fournissent des informations immédiatement disponibles sur la demande, l’offre, l’environnement. L’entreprise peut accéder à ces sources soit en faisant des recherches en interne, soit en accédant à des systèmes d’informations externes. • Veille mercatique et commerciale : observation et surveillance de façon continue de toutes les variables de l’environnement. La veille est permanente, elle met à jour et enrichit le SIM et permet d’adapter sa politique aux évolutions du marché. Le marketing informationnel • Sources de recherche documentaire : • Sources internes : statistiques de vente, base de données clients, service consommateurs, rapport des commerciaux, boîtes à idées, site internet… • Sources externes : organismes professionnels(banques…), publics(Insee, ministères…), privés(Eurostaf, Sofres…), presse professionnelle, internet, salons, foires, médias… Sources primaires • Recherche des idées Le marketing informationnel • Les sources primaires : • Plusieurs types d’études : études qualitatives, études par observation, études par expérimentation, études quantitatives, études omnibus, panels, pré test et post test en communication, marchés tests. • Ces études sont plus coûteuses mais plus pertinentes car commanditées par l’entreprise et correspondant à des attentes plus spécifiques. Le marketing informationnel • Les études qualitatives : études intensives, utilisant une approche ouverte, non directive, permissive et indirecte. • Ce sont des études en profondeur qui visent à comprendre des mécanismes mentaux (motivations et attitudes) suscitant les comportements des individus et dont ils ne sont eux-mêmes pas totalement conscients ou qu’ils jugent peu avouables. Le marketing informationnel • Les études qualitatives : la matière première est le discours de l’individu seul ou en groupe, on distingue 3 niveaux de discours (le non dit, le dit du non dit, le dit). Grâce à la psychosociologie, l’analyse permet de découvrir le sens implicite du discours. • Les études qualitatives sont souvent exploratoires et précèdent l’étude quantitative. Elles permettent d’affiner les objectifs et hypothèses. Le marketing informationnel • Méthodes de communication des études qualitatives : • En groupe • groupe classique(10 à 50), on utilise la dynamique de groupe et les interactions en salle avec observation et enregistrement. L’animateur lance le débat, assure la participation de tous et la progression de la discussion. Le débat se structure selon une approche en entonnoir. • mini-groupe(environ 4)maximum 1 heure, plus de créativité et de profondeur • groupe conflictuel(utilisateurs et non utilisateurs) groupe commando(en situation) groupe de sensibilité(qui répondent à certains stimuli), groupe de créativité(6 à 12) : brainstorming • Entretien individuel Le marketing informationnel • En entretien individuel : un enquêteur et un répondant • Entretien en profondeur ou non directif : choix du thème large, enquêteur psychologue qui lance les thèmes ou les relance. Entretien filmé. • Entretien thématique : caractère moins profond, moins ouvert et sous forme d’entonnoir. • Entretien semi-structuré : plus d’intervention, une base de questions • Entretien par protocole : interrogation sur les attitudes face au produit puis mise en situation • Entretien d’accompagnement : en situation avec observation puis questionnement • Entretien de famille Le marketing informationnel • Techniques d’investigation : • Techniques projectives : l’individu peut se projeter dans une situation montrée et peut être spontané en ignorant le but des questions. • Tests d’association pour connaître l’image du produit : association libre, contrôlée de mots, contrôlée d’images • Tests d’expression : description de situation(comment voit-on les personnes qui achètent tel produit), achèvement de phrases, histoire(compte rendu d’évènements), ballons-tests(bulles de BD) … Le marketing informationnel • Techniques d’investigation : • Techniques de créativité : • Techniques verbales : analogies(imaginer le produit comme…), adjectivation(le produit est un adjectif), expression(couleurs, symboles), solutions fantaisistes(monde idéal). • Techniques visuelles(collages exprimant les sentiments par rapport au produit ou photolangage) • Techniques d’identification : caddie(association au produit), portrait-robot, rêve éveillé, images réponses … Le marketing informationnel • Outils d’analyse : • Résumé : dégager les idées principales • Analyse thématique : logiciels d’analyse de données, on regroupe l’information par catégories, on en ressort des matrices d’interprétation • Analyse de contenu(qui parle, pour dire quoi, à qui, comment et avec quel résultat) avec modèles d’interprétation(AT(pae), PNL(mémoire sans souvenir), sémiologie) Le marketing informationnel • • • • Avantages Rapidité(petits échantillons à réunir) Économie Variété des techniques Technique en amont exploratoire sans à priori Inconvénients de l’étude qualitative Transposition à une population globale impossible Difficile à commercialiser Risque de biais dans l’exploitation car techniques complexes Etudes par observation • Comptage • Audit ( relevés en point de vente, à domicile, placards, poubelles ) • En situation • En situation avec instruments • En laboratoire (caméra pupillométrique, tachytoscope, analyse vocale, délai de réponse…) Etudes par expérimentation • Observation objective de phénomènes qui surviennent dans une situation strictement contrôlée et dans laquelle un ou plusieurs facteurs sont manipulés alors que les autres sont gardés constants. Marchés tests en situation réelle, magasins pilotes Etudes quantitatives • Elles permettent de collecter des informations au moyen d’un questionnaire et donnent des réponses mesurables sur le comportement de la population étudiée. • L’image obtenue est précise, fidèle, en plusieurs centaines d’exemplaires mais ne reflète que superficiellement l’âme c’est-à-dire les attitudes, motivations et freins. • L’étude peut confirmer ou infirmer une hypothèse issue de la recherche documentaire ou de la phase qualitative préalable • L’étude peut préparer une prise de décision en mesurant le présent et en estimant le futur ou, au contraire, contrôler et expliquer les effets d’une décision Etudes quantitatives • Définition des objectifs de l’étude : • Ils permettront d’indiquer très précisément le type d’informations à recueillir :quantification de comportement, mesure d’indices de satisfaction, mesure d’intentions d’achat, identification des raisons de l’évolution d’un marché, étude du profil d’acheteurs et des habitudes d’achat, connaissance des marques, confirmation ou infirmation d’une hypothèse… Etudes quantitatives • Rédaction du cahier des charges de l’étude : • Moyens : questionnaire, échantillonnage, dépouillement • Techniques d’enquête : face à face, téléphone, mail, voie postale • Délais : diagramme PERT, ordonnancement des tâches • Budget : étude à mener en interne ou par organisme spécialisé • Répartition des tâches : nombre d’enquêteurs, répartition géographique, analyse des résultats • L’échantillon Etudes quantitatives • Constitution de l’échantillon : Recensement : étude de l’ensemble de la population de base Echantillon : extraction d’une partie de la population mère définie précédemment, les observations pourront être généralisées à l'ensemble de la population. Il faut que l'échantillon présente les mêmes caractéristiques que la population cible, qu'il soit représentatif. Si ce n'est pas le cas, l'échantillon est biaisé. • Méthodes d’échantillonnage : Méthode probabiliste : sélection de l'échantillon par tirage aléatoire dans la population-mère. Chaque individu statistique doit avoir exactement la même chance que les autres de participer à l'enquête. Méthode non-probabiliste : identifier dans la population-mère, quelques critères de répartition significatifs puis essayer de respecter cette répartition dans l'échantillon d'individus interrogés. Etudes quantitatives • Détermination de la taille d'un échantillon aléatoire • Peu importe la taille de la population étudiée, l'échantillon doit contenir un minimum de 30 répondants. • La taille de l'échantillon se calcule à partir du nombre de personnes qui ont effectivement répondu au questionnaire et non du nombre de personnes à qui celui-ci a été expédié. Trois facteurs déterminent la taille de l'échantillon pour une enquête faite dans la population : la prévalence estimative de la variable étudiée, le niveau de confiance visé et la marge d'erreur acceptable. Le coefficient t est lu dans la table de la loi normale centrée réduite, c’est-à-dire qu'il vaut 1,96 si l’on s’est donné un niveau de confiance de 0,95. La proportion p d’individus présentant la caractéristique à mesurer est déterminée par la connaissance que l’on a sur le sujet. Quand on ignore tout, on prend 0,5, faute de mieux. Quant à e, c’est la marge d’erreur qu’on se donne. Etudes quantitatives • Pour un modèle d'enquête fondé sur un échantillon aléatoire simple, on peut calculer la taille d'échantillon requise en appliquant la formule suivante. • Formule: • n=t² x p(1-p) e² • n = taille d'échantillon requise t = niveau de confiance à 95% (valeur type de 1,96) p =prévalence estimative de la variable e = marge d'erreur à 5% (valeur type de 0,05) Etudes quantitatives • Une entreprise de promotion immobilière désire estimer le nombre d’espaces de stationnement requis pour une nouvelle tour devant abriter des bureaux. Elle décide de procéder à un sondage aléatoire simple sans remise. Elle sait que le nouveau bâtiment abritera 5 000 personnes et que, dans des entreprises de même type que celles devant emménager dans les futurs locaux, la proportion de personnes se rendant à leur bureau en utilisant les moyens de transport en commun est toujours supérieure à 75%. Quelle doit être la taille de l’échantillon pris au sein des futurs occupants des bureaux pour pouvoir estimer le nombre d’espaces de stationnement à prévoir avec une marge d’erreur symétrique d’au plus 150 places au niveau de confiance 95% ? Etudes quantitatives • Les échantillons probabilistes ou aléatoires sont constitués par tirage au sort dans la population mère pour laquelle on dispose de la liste complète de toutes les unités de sondage qui la composent (individus, familles, entreprises, etc.). On distingue 4 méthodes : • Echantillonnage aléatoire simple • Echantillonnage aléatoire systématique • Echantillonnage stratifié • Echantillonnage en grappes et à plusieurs degrés Etudes quantitatives • Echantillonnage aléatoire simple • Chaque membre d'une population a une chance égale d'être inclus à l'intérieur de l'échantillon. • Chaque combinaison de membres de la population a aussi une chance égale de composer l'échantillon. • On dresse une liste de toutes les unités incluses dans la population observée pour sélectionner un échantillon aléatoire simple. Un échantillonnage aléatoire simple peut s'effectuer avec ou sans remise. Etudes quantitatives • Echantillonnage aléatoire systématique • Il existe un écart, ou un intervalle, entre chaque unité sélectionnée qui est incluse dans l'échantillon. • Mode d'administration • 1. Numéroter de 1 à N les unités incluses dans votre base de sondage (où N est la taille de la population totale). • 2. Déterminer l'intervalle d'échantillonnage ou pas de sondage (X ) en divisant la population N par la taille de l'échantillon que vous désirez obtenir. • 3. Sélectionner au hasard un nombre entre 1 et X. Ce nombre s'appelle l'origine choisie au hasard. • 4. Sélectionner chaque X ème unité après ce premier nombre Etudes quantitatives • Echantillonnage stratifié • Découper la population en sous ensembles appelés strates et réaliser un sondage dans chacune d'elles. • Mode d'administration • 1. On divise la population en groupes homogènes (appelés strates), qui sont mutuellement exclusifs (selon l'âge, le sexe, la province de résidence, le revenu, etc.) . On peut décider de constituer trois strates dans la population : individus de faibles revenus (strate 1), de revenus moyens (strate 2) et de revenus élevés (strate 3). • 2. On sélectionne à partir de chaque strate des échantillons indépendants. On peut utiliser n'importe quelle des méthodes d'échantillonnage • 3. La méthode d'échantillonnage peut varier d'une strate à une autre. Etudes quantitatives Echantillonnage en grappes et à plusieurs degrés Limiter les zones géographiques qui font l'objet de l'enquête Mode d'administration Si la population est répartie sur X grappes (usines, établissements d'enseignement, subdivisions électorales) : • 1. 1er degré : choisir un échantillon de n grappes. • 2. 2ème degré : réaliser une enquête dans chacune des n grappes : soit auprès de tous les éléments (dits aussi unités secondaires) : sondage par grappes. soit en désignant des échantillons d'unités secondaires : sondage à deux degrés. • • • • Etudes quantitatives • La méthode d'échantillonnage non-probabiliste • Elle est utilisée lorsqu'il n'est pas possible de constituer une liste exhaustive de toutes les unités du sondage. Dans le cas de l'échantillonnage probabiliste, chaque unité a une chance d'être sélectionnée. Dans le cas de l'échantillonnage non probabiliste, on se fixe alors comme règle que l'échantillon retenu doit avoir la même composition que la population mère par rapport à une ou plusieurs caractéristiques. Etudes quantitatives • Echantillonnage par quotas • Il s'effectue jusqu'à ce qu'un nombre précis d'unités (de quotas) pour diverses sous-populations ait été sélectionné. • Mode d'administration • Les quotas peuvent être fondés sur des proportions de la population. (par exemple 52% d'hommes et 48% de femmes, 25% - de 25 ans, 45% entre 25 et 50 ans et 30% + de 50 ans) • Ne retenir qu'un nombre restreint de quotas. Au delà de 2 ou 3 quotas, on complique la tâche des enquêteurs. Etudes quantitatives • Le plan d’échantillonnage pour 1000 individus sera établi à partir du tableau de base suivant de l’INSEE pour la France entière au recensement de 2008 : 15 à 24 ans 25 à 54 ans 55 ans ou + Ensemble • Hommes 4094098 12731893 8080548 24906539 • Femmes 3986730 13096067 10147514 27230311 • Total 8080828 25827960 18228062 52136850 Etudes quantitatives La méthode des itinéraires On impose à l'enquêteur : Un point de départ dans une commune. Un itinéraire à suivre avec tirage systématique des logements dans lesquels effectuer les interviews • On reproduit un certain tirage aléatoire des enquêtés, sans donner des noms et adresses à l'enquêteur. • • • • Etudes quantitatives • La méthode dite « boule de neige » • Utilisation de personnes échantillonnées comme source d'information sur d’autres personnes susceptibles d’être interrogées. • Le questionnaire Etudes quantitatives • Conception du questionnaire : • Structure et hiérarchie des questions : du général au particulier, du plus simple au plus compliqué, du plus neutre au plus intime. Structure en entonnoir. Toujours une introduction et une conclusion. • Thèmes abordés : • Faits et comportements (au cours des dernières semaines, avezvous acheté des biscuits ?) • Attitudes et opinions (dans cette série de phrases des consommateurs, quelle est celle qui vous correspond ?) • Motivations (j’achète la lessive liquide car …) • Intentions (dans les prochaines semaines, comptez-vous essayer le lait de coco ?) • Questions pièges (connaissez-vous la marque d’huile truc ?) Etudes quantitatives Types de questions ; Questions fermées dichotomiques : oui ou non Questions fermées à choix unique : une seule réponse Questions fermées à choix multiple : plusieurs réponses possibles • Questions ouvertes • Questions avec échelle de graduation (très insuffisant à excellent, jusqu’à 15 choix possibles) • Matrice de réponses : Ce type de questions permet d’évaluer différents aspects d’un produit, selon des critères similaires. Ces critères d évaluation peuvent être définis selon vos besoins: jamais - rarement - parfois - souvent, très bon - bon - mauvais - très mauvais • • • • Etudes quantitatives • Types de questions : • Questions de hiérarchie : Les répondants devront organiser les réponses selon le degré - en attribuant la première place à la réponse la plus importante - la dernière place à la moins importante • Questions illustrées : On a la possibilité de charger une photo et poser des questions liées à cette image. On peut aussi demander aux personnes interrogées de choisir l image(s) qu’elles préfèrent. • Questions datées : On veut recevoir une réponse sous forme de date. • Questions filtres : à positionner au début du questionnaire pour filtrer les bons répondants. • Questions signalétiques : à mettre à la fin du questionnaire pour identifier les répondants. • Questions pièges : pour vérifier la véracité des réponses. Etudes quantitatives Exemple de questions d’une banque à ses clients : 1- Quel est votre revenu à la centaine d’euros près ? 2- Etes-vous un client occasionnel ou habituel? 3- Aimez-vous notre banque et y venez-vous souvent ? 4- Ne pensez-vous pas que les banques devraient être ouvertes plus longtemps et plus souvent pour mieux satisfaire leurs clients ? • 5- Pensez-vous que la Banque centrale européenne a le droit d’imposer aux banques françaises et au gouvernement une hausse des taux d’intérêt des crédits que vous êtes amené à souscrire ? • • • • • Etudes quantitatives • Correction et validation du questionnaire par le commanditaire. • Pré-test auprès de 10% de l’échantillon pour valider la compréhension des questions. • Saisie du questionnaire sur le logiciel de traitement. • Encodage et définition des tris à plat, tris croisés et tris filtrés. Etudes quantitatives • Choix du mode d’administration du questionnaire : • Face à face : Système CAPI(computer assisted personnal interwiewing) Les individus sont interrogés à leur domicile ou dans un endroit précis où sont postés les enquêteurs (rue piétonne, centre commercial..) C'est la méthode la plus coûteuse, essentiellement à cause du coût des enquêteurs (rémunération, formation, temps de déplacement, recherche des interviewés) Elle est utilisée quand : l’étude est complexe, le questionnaire est long , les questionnaires nécessitent la présentation de produits, emballages, publicités afin de les comparer , • Face à face Etudes quantitatives • • Choix du mode d’administration du questionnaire : Voie postale : L'envoi comprend, en général, une lettre d'accompagnement présentant l'enquête, le questionnaire ainsi qu'une enveloppe affranchie pour l'envoi de la réponse et un stimulant. Cette méthode permet de réduire les coûts et d'atteindre une cible aussi bien régionale qu'internationale. • Téléphone : Enquête téléphonique assistée par ordinateur. L'enquêteur administre oralement par téléphone le questionnaire, et enregistre directement les réponses sur un ordinateur. Le délai de collecte des réponses est généralement rapide. Le questionnaire devra être court c'est-à-dire ne pas excéder 20 minutes. Système CATI(computer assisted telephone interwiewing) • Internet : Enquête via Internet assistée par ordinateur (questionnaire présent sur un site Web au format HTML). Système CAWI(computer assisted web interwiewing) Cette technique permet de créer des questionnaires visuellement performants et totalement automatisés en terme de saisie des réponses. Les filtres sont automatiques et il est possible d'afficher des images et même du son. Les coûts sont réduits, le délai de collecte des réponses est très rapide et questionnaire plus interactif. Etudes quantitatives • Instructions aux enquêteurs : • Neutralité, empathie, respect d’autrui • Briefing sur plan de travail, règles de conduite, contrôle Etudes quantitatives • Analyse des résultats et rapport d’enquête : • Résultats sous forme de tableaux de chiffres, de graphiques et de commentaires. • Interprétation des résultats, conclusions et recommandations. Etudes quantitatives • Études omnibus : études menées simultanément pour le compte de plusieurs entreprises. Les études omnibus sont généralement périodiques et planifiées dans le temps. Chaque entreprise réserve un certain nombre de questions pour ses propres besoins d’étude, le prix est proportionnel au nombre de questions. • Etudes ad hoc : études réalisées pour répondre à un problème précis d’une entreprise, pour quantifier un marché. • Etudes périodiques ou baromètres : études réalisées pour suivre l’évolution d’un marché, d’une opinion, à intervalles réguliers. Panels • Un panel est un groupe de personnes interrogées régulièrement sur leurs opinions ou leurs attitudes. C’est un échantillon permanent d’individus représentatifs d’une population mère interrogés régulièrement afin de fournir un historique • Les principaux types de panels disponibles en France : - les panels de consommateurs : Secodip et Sofres - les panels de détaillants : Nielsen, Intercor, GFK - les panels spécialisés dans l'industrie pharmaceutique : IMS (officines pharmaceutiques prescripteurs médicaux), Dorema (médecins) - les panels spécialisés dans le domaine des médias : CESP (centres d'études des supports publicitaires), Secodip, Médiamétrie - les panels spécifiques : agriculteurs (BVA), maisons individuelles (ISL), collectivités (Secodip), éleveurs (Sofres) - les panels internationaux : Nielsen, Europanel, IMS - les panels tests : conçus pour une représentativité au niveau de zones géographiques limitées: Erim (Nielsen) et Scannel (Secodip). Panels • Panel de consommateur Panels de consommateurs • • • • • • Panels SECODIP : 4 500 ménages :échantillons représentatifs de l'ensemble des ménages vivant en France, à l'exception des hommes seuls, de la Corse et des personnes vivant dans les collectivités. Mécanisme : Le panéliste remplit lui-même, chaque semaine, un relevé d'achats sur lequel il indique, pour les catégories de produits figurant sur le document, la marque, le conditionnement, la quantité, le prix payé et le type de point de vente concernant ses achats. Les résultats sont fournis en 13 périodes de 4 semaines (résultats " mensuels "), sur 3 périodes de 12 semaines et 1 période de 16 semaines (résultats " trimestriels "), et sur une période annuelle. Types de résultats : Nombre de ménages acheteurs pour 100 ménages, (NA) Les quantités achetées pour 100 ménages, (QA) Les quantités achetées par ménage acheteur, (QA/NA) Les sommes dépensées, (SD) Les prix (SD/QA) Panels de consommateurs • Panels SECODIP : • On obtient la mesure du volume de la demande des consommateurs (QA) et l'étendue de la clientèle (NA) pour l'ensemble des produits. • On peut ventiler par formes de vente, par circuits de distribution, par enseignes, par variables sociodémographiques (régions, habitat, âge, CSP, etc.) • On peut étudier la dispersion de la clientèle (petits, moyens, gros consommateurs : PMG), la typologie des acheteurs d'un produit ou d'une marque, la duplication d'achats entre marques et fidélité des acheteurs. Panels de consommateurs • Avantages : • répartir les coûts importants d’une étude permanente • Inconvénients : • montant des abonnements élevé, un paneliste peut progressivement modifier sa conduite • Panel de distributeur Panels de distributeurs • Panels Nielsen : • panels de détaillants constitués par des échantillons représentatifs de divers univers du commerce français (alimentation, tabac, boulangerie, droguerie, pharmacie, photo, bijouterie, parfumeur/coiffeur). • Ils permettent d’obtenir des informations sur les stocks, les achats et les ventes. • Les résultats sont fournis selon une fréquence bimestrielle et sur une période annuelle Panels de distributeurs • Résultats : • Distribution Numérique/Distribution Valeur (DN/DV) • La distribution numérique est le pourcentage de magasins où le produit est implanté. Mais être distribué par des magasins qui n'ont qu'un faible écoulement ne présente qu'un intérêt limité, tandis qu'être distribué par des magasins qui assurent une large part de l'écoulement d'une catégorie de produits est beaucoup plus intéressant, la distribution valeur permet de mesurer cette position. Par exemple si la marque ARIEL dispose d'une DN de 60 % et d'une DV de 80 % cela signifie que ses produits sont implantés dans 60 % des points de vente et que ceux-ci représentent 80 % des ventes de lessive. Ce type d'indicateur permet d'apprécier la qualité de la distribution d'une marque et d'assigner des objectifs à la force de vente. Panels de distributeurs • résultats • Demande consommateur : • Cet indice permet d'approcher son potentiel théorique si le référencement était de 100 % des points de vente. On peut ainsi comparer les rotations d'une marque par rapport à une autre, à égalité de DV. Panels de distributeurs • résultats • Ventes aux consommateurs (quantité et valeur) Achats des détaillants en quantité Stocks des détaillants en quantité Le prix de vente aux consommateurs Les stocks exposés en surface de vente Calculs DN DV • 4 marques A, B, C, D et 5 magasins 1, 2, 3, 4, 5 Magasins marques 1 2 3 4 5 TOTAL A 200 300 400 300 rupture 1200 B 300 100 400 NR 100 900 C rupture 300 NR 500 300 1100 D NR 200 300 NR 300 800 TOTAL 500 900 1100 800 700 4000 CALCULS DN DV • Dans les 120 supérettes vendant la boîte de NIDO 1 kg, le chiffre d’affaires réalisé en lait en poudre est de 250 millions de FCFA alors que le chiffre d’affaires réalisé par tous les magasins (200) est 625 millions. • Calculez DN et DV et commentez CALCULS PANELS • 2 marques A et B commercialisent des jus de fruits en bouteille de 1,5 l NA % QA/NA QA/ACTE A 20% 16 1,5 B 40% 8 1,5 • Le taux de pénétration ( % NA ) : nombre de foyers ayant acheté le produit de la marque X au moins une fois sur une période donnée. • Les quantités moyennes achetées par foyer achetant ( QA / NA ). • Partie 4 : le marketing stratégique La segmentation stratégique • La segmentation de marché • Un segment de marché est un groupe de clients qui partagent les mêmes désirs face au produit et réagissent de la même manière aux opérations marketing • A l’inverse, le Marketing de Masse est destiné à un marché considéré du point de vue de ses ressemblances Segmentation stratégique • Quels sont les avantages de la segmentation? • –Permet de mieux connaître le client et d’adapter son produit • –Permet de mieux cibler • –Permet d’avoir moins de concurrents que sur un marché de masse Segmentation stratégique • Les critères de segmentation (BtoC) des marchés de grande consommation: selon deux types de critères: • Les caractéristiques intrinsèques des consommateurs • Les comportements à propos de la catégorie de produits concernée Segmentation stratégique • Les caractéristiques intrinsèques des consommateurs • Segmentation géographique • Segmentation sociodémographique (L’âge et le cycle de vie familial, le sexe, le revenu, la classe sociale) • Segmentation psychographique (Style vie, valeurs, personnalité) Segmentation stratégique • Les comportements à propos de la catégorie de produits concernée • Segmentation comportementale (La situation d’achat ou de consommation, les avantages recherchés dans le produit, les motivations d’achat, le niveau d’utilisation, l’étape du processus d’achat) • Le statut de l’utilisateur(non utilisateurs, anciens utilisateurs, utilisateurs, utilisateurs potentiels, utilisateurs occasionnels et utilisateurs réguliers du produit) • Le statut de fidélité(les exclusifs, les multi fidèles, les changeurs fidèles, les consommateurs qui changent de marque en permanence) Segmentation stratégique • La segmentation multicritères • En général, le responsable marketing utilise 2 ou 3 critères de segmentation en même temps en fonction des études de clientèle. • De nombreuses entreprises structurent également le marché en combinant plusieurs critères comportementaux. Plus souvent, elles croisent des critères de nature différente afin d’affiner leur vision des différents segments. • Ex: supermarché en ligne Segment Psychologiques (style de vie, personnalité) + Segmentation selon critères comportementaux (avantage recherché, niveau d’utilisation) Segmentation stratégique • Géomarketing, un outil de segmentation • – Aujourd’hui, une des segmentions les plus efficaces semble être celle qui combine les facteurs géographiques et les facteurs sociodémographiques. C’est l’essence même du géomarketing Démarche stratégique • 1- Identification de la présence de segments • 2- Description des segments • 3- Prévision de la demande potentielle dans chaque segment • 4- Analyse de la concurrence pour chaque segment • 5- Élaboration d’un marketing mix probable pour chaque segment • 6- Prévision pour la part de marché de chaque segment • 7- Estimation des coûts et bénéfices dans chaque segment • 8- Choix des marchés cibles dans chaque segment Diagnostic stratégique • Ciblage: Peut-on identifier, décrire et mesurer des segments rentables et stables ? • – Une stratégie segment indifférenciée «Pour tout le monde la même chose et pour tout le monde le même message • – Une stratégie segment différenciée « Je touche chaque segment avec un produit et un message différent » • – Une stratégie segment concentrée « Je me concentre sur certains segments (ou sous segments ou niches) » Diagnostic stratégique • Le choix des cibles : • Concentration sur un couple produit/marché Marketing concentré: forte position sur segments choisis –Bonne connaissance des besoins –Spécialiste Risques: le segment peut se tarir ou un concurrent s’implanter • La spécialisation par produit –Exemple: un fabricant spécialisé dans les microscopes pour labo diversifie sa gamme en proposant des microscopes à usage scolaire Risques: obsolescence du produit Diagnostic stratégique • La spécialisation par marché Exemple inverse: la société décide de concentrer tout son effort vers les laboratoires et de proposer étuve, pipettes, microscope, tablier,… réputation! Risque: dépendant de la santé économique du marché ciblé • La spécialisation sélective On choisit certains produits pour certains marchés en fonction d’opportunités particulières. Une telle stratégie multi segments a pour avantage de réduire les risques inhérents à un produit ou un marché. Diagnostic stratégique • La couverture globale S’attaque à l’ensemble du marché. • Marketing indifférencié. Consiste à minimiser les différences existantes entre les segments du marché. L’entreprise s’efforce de concevoir un produit et un plan marketing qui permettent d’attirer le plus grand nombre possible d’acheteurs Circuits de distribution de masse Publicité grand public . Marketing différencié. Consiste à exploiter au moins deux segments de marché et à concevoir des produits et programmes d’action distincts pour chaque segment. Le positionnement • Le positionnement • –C’est adopter une position «à part» dans le cerveau des gens • –Parce qu’on se trouve de plus en plus dans un marché concurrentiel • –Parce que nos choix se font toujours au détriment d’autres produits, marques, destinations,… • Positionnement: la conception d’un produit et de son image dans le but de lui donner une place déterminante dans l’esprit des clients visés Le positionnement • • • • • • • • • Mais… –Notre cerveau est lent et limité –Notre cerveau reçoit trop de stimuli –Notre cerveau déteste la confusion –Notre cerveau ne modifie pas volontiers les associations qu’il a faites Dès lors –Nous supprimons de l’information –Nous généralisons l’information –Nous redessinons l’information Le positionnement • Trop de stimuli publicitaires! • 6h/en moyenne par jour de consommation de media ) • –Soit +/-350 publicités par jour • –Considérant les média classiques, la consommation simultanée de médias classiques, Internet (2h/j) ainsi que d’autres formes de publicités, nous serions exposés chaque jour à environ 1200 publicités Le positionnement Les caractéristiques d’un positionnement fort –Clairement différent –Important pour le groupe cible –Association forte entre la marque et ses caractéristiques • –Communique autrement • –Exclusif • Exemple COCA COLA • • • • Le positionnement • Dans le positionnement: définir l’univers concurrentiel • Informer les clients de l’appartenance du produit à une catégorie donnée. Particulièrement vrai pour les nouveaux produits. • Annoncer les bénéfices • Se comparer aux marques exemplaires de la catégorie • Décrire le produit ou expliciter sa catégorie dans la communication pour lever toute ambiguïté stratégique • Se positionner: c’est aussi indiquer clairement à quelle catégorie de produit n’appartient PAS Le positionnement • Dresser sa carte perceptuelle • Les cartes perceptuelles sont des outils d'analyse du positionnement perçu des marques sur le marché et des attentes des consommateurs vis-à-vis de ces produits. Elles permettent de voir comment le positionnement perçu évolue sur le marché en fonction des efforts d'adaptation et de communication qui sont réalisés par les entreprises • Isoler les attributs majeurs dans la catégorie (importants et discriminants) • Placer les marques existantes sur la carte • Trouver le bon espace stratégique «Un espace stratégique est une opportunité de marché insuffisamment exploitée par les concurrents » Le positionnement Le positionnement Le positionnement • • • • • Communiquer son positionnement –A travers tous les éléments du Marketing Mix –A travers les différences et similarités Points de différence : IKEA Points de similarité : autre catégorie de produit Le positionnement Les 7 positionnements les plus souvent appliqués 1.Sur la caractéristique du produit : 4G 2.L’avantage pour le client : Pas de bruit 3.Le prix 4.Le type d’utilisateur : professionnel 5.La classe de produit : luxe 6.Les critères psycho dynamiques : plaisir contre manque • 7.La concurrence • • • • • • • Le positionnement • La trilogie (segmentation/ciblage/positionnement), moteur de la stratégie Marketing. La stratégie marketing • Les clients stratégiques • «Le client stratégique est celui qui constitue la cible primordiale de la stratégie car il a la plus forte influence sur la manière dont l’offre est achetée» • Sans identification du client stratégique, on risque de se méprendre sur le marché réel, ce qui rend inutile tout effort de segmentation. La stratégie marketing • Difficultés de la segmentation stratégique : • Donner du sens à la complexité des comportements auxquelles elle est confrontée • De nombreux intermédiaires constituent un obstacle à la compréhension de ce que le client final valorise. • Les managers ont souvent tendance à présumer de leur force et à penser que d’une manière ou d’une autre, leur concurrents leur sont inférieurs • Pour le client, la valeur évolue au cours du temps La stratégie marketing • Difficultés de la segmentation stratégique : • Si les organisations se concentrent sur une rivalité frontale avec leurs concurrents immédiats, le risque est grand de voir toutes les offres converger, les prix baisser et les marges s’effondrer La stratégie marketing • Choix de son positionnement : • Quels critères acceptés sans réflexion doivent être exclus? Ex : critères basiques, fonctionnels • Quels critères doivent être atténués par rapport au niveau jugé normal? Ex : Complexité du goût • Quels critères doivent être renforcés? Ex : Prix par rapport aux produits ordinaires • Quels critères négligés doivent être créés? Ex : Amusement et aventure La stratégie marketing • 3 caractéristiques d’une bonne stratégie de positionnement : • –Focalisation. • –Divergence • –Slogan percutant La stratégie marketing • 6 pistes pour redessiner les frontières entre les marchés • 1.Explorer les solutions alternatives présentes sur le marché • Réflexion transversale “ Qu’est-ce qui se fait ailleurs”, quelles sont les alternatives ? • Ailleurs géographiquement, ailleurs autre marché La stratégie marketing • 2.Explorer les différents groupes stratégiques du secteur • Quels sont les groupes stratégiques du secteur d’activité • Comprendre les facteurs qui font que les gens changent de groupe, en sens ascendant ou descendant. La stratégie marketing • 3- Explorer la chaîne des acheteurs utilisateurs • Comment pourriez-vous libérer un potentiel inexploité si vous changiez de groupe cible? • Ex : Nouvelles Frontières La stratégie marketing • 4- Explorer les produits et services complémentaires • Définir la solution d’ensemble que recherche le client • Exemple : Darty La stratégie marketing • 5- Explorer le contenu fonctionnel et émotionnel du secteur • Exemple : les téléphones portables les voitures « Vintage » les lunettes « Vintage » La stratégie marketing • 6- Explorer le temps par projection des grandes tendances • Trouver les pistes du futur • Exemples : les prototypes automobiles La stratégie marketing • • • • • • L’obsession de l’avantage concurrentiel Avantage concurrentiel Stratégie de prix Accepter des marges réduites Gagner une guerre des prix Réduire les coûts Se focaliser sur certains segments La stratégie marketing • Stratégie de prix • Par une structure de coûts unique • Par des capacités organisationnelles spécifiques • Exploiter au mieux la courbe d’expérience • Se focaliser sur des segments de clientèle qui recherchent des prix bas. La stratégie marketing Différenciation • Rendre l’imitation difficile : brevets, Actifs intangibles (marque ou réputation) • Utiliser des ressources intransférables : les coûts de transfert très élevés • Réinvestir les marges : structure de coût inférieure à celle de ses concurrents et «réinvestir les marges» afin de renforcer sa différenciation La stratégie marketing • Puis Verrouillage en imposant un standard propriétaire et en défendant sa position • Verrouillage du marché • –Obtention d’une part de marché dominante • –Obtenir une position dominante dans les premières phases du développement de l’industrie • La stratégie et la chaîne de valeur • Selon Porter , 2 types d’activités pour créer de la valeur et de la marge • Activités de base : Logistique d’approvisionnement Fabrication Logistique de commercialisation Marketing et ventes Services • Activités de soutien : Infrastructure de l’entreprise Gestion des ressources humaines Recherche et développement Achats • • • • • • • • . Le processus de création de valeur : Concevoir Approvisionner Fabriquer Tarifer Vendre Promouvoir Distribuer Assurer le service • • • • • • • • • • • • • Marketing stratégique : choisir la valeur Segmentation Ciblage Positionnement Marketing tactique : délivrer et communiquer la valeur Développement du produit Développement des services Pricing Approvisionnement Distribution Force de vente Promotion publicité Analyse matricielle SWOT FORCES FAIBLESSES OPPORTUNITES MENACES Analyse matricielle • Un autre outil de gestion des produits ou des DAS : la matrice BCG • Etoiles Dilemmes • Vaches à lait Poids morts Matrice BCG • Les produits « dilemmes » Ce sont souvent des produits commercialement peu rentables et qui ne génèrent pas de bénéfices à moins que l’entreprise décide d’y investir des ressources pour maintenir voire accroître les parts de marché (deviennent alors des vedettes potentielles). Ils ont une demande en liquidités élevée et l’entreprise doit se poser la question: Investir ou abandonner le produit? • Les produits « étoiles » ou « vedeFes » Ce sont des produits prometteurs pour l’entreprise et même les leaders du secteur d’activité. La stratégie consiste à les dynamiser par des investissements appropriés pour suivre la croissance de leur marché et s’y maintenir en position de force. Ces produits ont besoin d’une grande quantité de liquidités mais contribuent aussi à la rentabilité de l’entreprise, donc ils génèrent également des bénéfices. Ils sont amenés à devenir progressivement des « vaches à lait » avec la saturation du marché. Les produits « vaches à lait » Ce sont des produits ou services en phase de maturité qui génèrent des profits intéressants et des liquidités mais qui doivent être remplacés dans un avenir proche car leur croissance est faible. Il faut donc les rentabiliser car ils permettent de financer d’autres activités en progression (notamment les produits « vedette » et « dilemmes »). • Les produits « poids morts » Ce sont des produits positionnés sur un marché déclinant et très concurrentiel et dont l’entreprise devra envisager de se débarrasser dès qu’ils seront trop coûteux à entretenir. L’entreprise doit réduire à un minimum les produits « poids morts ». Elle doit décider si elle injecte encore des liquidités, sinon elle devra les éliminer dans un avenir proche. • Analyse Stratégique Ansoff • Dans quel type de relation au marché se situet-on? Matrice ANSOFF Produit existant • Marché existant Pénétration de marché • Nouveau produit Développement de produit deproduit Consolidation • Nouveau marché Extension de marché Diversification • Pénétration de marché • La première option consiste à accroître la diffusion de l’offre existante sur le marché actuel. L’orientation stratégique la plus évidente. • Le périmètre d’activité reste le même • La société tente d’accroître sa pénétration de marché • La société tente d’accroître sa part de marché • Attention à la guerre des prix • Escalade des investissements publicitaires • Attention à la marge nette! Agir tôt Vendre par lot Les cartes et programmes de fidélité L’organisation d’un «Monopole» sur le lieu de vente • Le «repositionnement» • Par de nouvelles situations d’usage • • • • • La consolidation • Consiste à défendre la position d’une organisation sur ses marchés actuels en maintenant son offre existante. La consolidation peut prendre deux formes: • 1-La défense des parts de marché • Différenciation • Renforcement de la loyauté des clients • Accroissement des coûts de transferts • 2-Le retrait ou la restructuration • Cessation ou fermeture d’activités périphériques • Consolidation est parfois associée à «rachat de concurrents » • • • • • Extension de marché Les FCS doivent être identiques! Changer de cible Aller à l’international Créer de nouveaux usages • Développement de produits • Approche risquée et coûteuse: • Nouvelles capacités stratégiques sont souvent nécessaires. Exemple: les banques «on line» • Risque d’échec dans la gestion du projet. • Délais • Surcoûts • • • • • Diversification Concentrique Horizontale Verticale Trouver un pilier de diversification (compétence commerciale, technologique) • «Une entreprise peut considérer qu’elle a une stratégie lorsqu’elle accomplit des activités différentes de ses concurrents ou lorsqu’elle accomplit les mêmes activités de manière différente » M. Porter