Les chiffres inquiétants de l’ostéoporose
En France, on estime qu’une femme
ménopausée sur trois a une ostéoporose1,
soit entre 2 et 3 millions de Françaises2.
En France, chaque année, l’ostéoporose
est responsable de :
- 55 000 fractures de hanche2
- 36 000 fractures vertébrales2
- 47 000 de l’avant-bras2
- 118 000 siégeant sur d’autres zones du
squelette, soit 256 000 fractures2
- 68 000 hospitalisations3 dont 83 % chez
des personnes de plus de 75 ans (durée
moyenne : 12 jours) 3
- plus de 40 000 séjours en centres de
rééducation (durée moyenne : 43 jours) 3
Douze mois après une fracture de la
hanche, on observe une perte d’autonomie
chez 80 % des patients, un handicap au
long cours chez 30 % des patients et un
décès chez 20% des patients4.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
12 octobre 2015
Toisons-nous : se mesurer pour reconnaître l’ostéoporose
Journée mondiale de l’Ostéoporose le 20 octobre
La perte de taille est un signal d’alerte simple pour dépister une ostéoporose. Or, comme le
montrent les résultats d’un sondage OpinionWay*, pour la majorité des femmes ménopausées,
qui sont les premières concernées, ce n’est qu’un phénomène normal lié au vieillissement.
A l’occasion de la Journée Mondiale de l’Ostéoporose le 20 octobre prochain, AMGEN, avec le
soutien de l’AFLAR (Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale), lance la campagne
“Toisons-nous” du 12 au 30 octobre dans 650 pharmacies partenaires en France**. Grâce à un
geste simple effectué en officine : mesurer la taille avec une toise, cette action de
sensibilisation a pour objectif d’aider au dépistage de l’ostéoporose auprès des femmes de
plus de 50 ans.
Chez les femmes ménopausées, l’ostéoporose est une
maladie fréquente, dont l’incidence augmente avec l’âge. Mais
elle est le plus souvent silencieuse et sous-diagnostiquée,
faisant courir un risque de survenue brutale d’une fracture1.
Chez de nombreuses patientes, il existe pourtant un signe
d’alerte : la diminution de leur taille consécutive à un
tassement vertébral qui a pu passer inaperçu. Les femmes de
plus de 50 ans le savent-elles ? Pour répondre à la question,
AMGEN a commandité un sondage à OpinionWay auprès
d’un échantillon représentatif de 500 françaises âgées de 50 à
70 ans.
74 % des femmes attribuent la perte de taille au
vieillissement
Près d’un tiers d’entre elles (32 %) déclarent avoir perdu
quelques centimètres, la fréquence grimpant à presque la
moitié (47 %) pour celles âgées de 65 à 70 ans. Mais les
trois quarts de la totalité des femmes (74 %) attribuent une
éventuelle diminution de taille à la vieillesse, seules 44 %
d’entre elles citant l’ostéoporose.
Elles ne sont que moins d’une sur dix (9 %) à savoir qu’un
tassement vertébral est une fracture et seulement quatre
sur dix (40 %) à savoir que la perte osseuse ostéoporotique ne s’accompagne pas de douleur.
Paradoxalement, elles reconnaissent l’implication de la ménopause dans le risque d’ostéoporose.
Enfin, près d’un quart (24 %) ignorent qu’il existe des médicaments traitant cette maladie.
En conclusion, bien que bon nombre d’entre elles soient exposées à un risque d’ostéoporose, les
connaissances des femmes sur cette maladie sont très insuffisantes, même chez celles qui ont eu un
signal d’alerte : une diminution de taille. C’est la vieillesse qui est le plus souvent incriminée pour
l’expliquer.
* Etude réalisée en ligne par OpinionWay auprès de 500 femmes âgées de 50 à 70 ans. Terrain réalisé du 16 au 20 septembre
2015 (échantillon représentatif de la cible selon la méthode des quotas).
** Liste des pharmacies sur https://www.alphega-pharmacie.fr/web/consumer-facing/trouver-nos-pharmacies
FR-NP-162-1015-115869
Toisons-nous” : un moyen simple de dépistage et de sensibilisation
A l’occasion de la Journée mondiale de l’ostéoporose le 20 octobre, AMGEN soutenu par
l’AFLAR saisit cette occasion pour sensibiliser au risque d’ostéoporose grâce à un moyen simple
de dépistage. Dans chacune des 650 pharmacies partenaires, du 12 au 30 octobre, une toise
sera mise à la disposition des femmes de plus de 50 ans pour mesurer leur taille, dans un
espace aménagé pour respecter la confidentialité. Si la perte est égale ou supérieure à 4 cm,
l’équipe leur conseillera de consulter un médecin. Si elle est inférieure à 4 cm, il leur sera
proposé de remplir une fiche d’évaluation tenant compte des principaux facteurs de risque. Selon
le résultat, l’équipe les orientera vers un médecin ou leur conseillera une surveillance régulière.
À toutes les femmes, il sera proposé une brochure, répondant aux “dix questions les plus
fréquentes des patientes”, répertoriées grâce au numéro de téléphone (“Allo ostéoporose” –
08 10 43 03 43) mis en place par l’AFLAR.
Toujours dans le cadre de l'amélioration du dépistage de l'ostéoporose, l'AFLAR,
met à la disposition des pharmaciens partenaires un dispositif connecté sur ipad
par la mise en place d’un questionnaire de facteurs de risques sur l’ostéoporose et
un quizz pour faire le point sur les connaissances des patients sur l’ostéoporose.
Questions au Pr Erick Legrand, Rhumatologue au CHU d’Angers
Chez quels patients faire un dépistage de l’ostéoporose ?
Deux catégories de patients de plus de 50 ans peuvent particulièrement bénéficier d’une
ostéodensitométrie : les patients victimes d'une fracture non traumatique c'est-à-dire survenue après
une chute banale de leur hauteur (fracture suspecte d’être d’origine ostéoporotique), et les patients
qui présentent un ou plusieurs facteurs de risque cliniques d’ostéoporose sans avoir eu de fracture.
Les facteurs de risque les plus importants pour l'ostéoporose sont la ménopause précoce (avant 40
ans), une prise prolongée (> 3 mois) par voie orale d'un traitement contenant des corticoïdes, la
maigreur (IMC 19), des antécédents familiaux (mère ou père) de fracture de l’extrémité supérieure
du fémur, le tabagisme actif et de façon générale, toute maladie chronique sérieuse susceptible de
provoquer une perte osseuse : maladie neurologique, polyarthrite rhumatoïde, maladie digestive avec
dénutrition ou inflammation, cancer hormono-dépendant, en particulier sein et prostate…
À partir de ces critères cliniques, le logiciel en ligne FRAX (disponible sur le site du GRIO) permet de
calculer le risque absolu de faire une fracture ostéoporotique dans les dix années qui suivent. En
accord avec son patient, le médecin (généraliste, rhumatologue, gynécologue, gériatre) peut décider
d’une ostéodensitométrie qui permet d'évaluer plus précisément le risque de fracture, en renseignant
sur le capital osseux disponible chez le patient.
Enfin, n’oublions pas que l’ostéodensitométrie est aussi utile quand elle montre des résultats vraiment
normaux chez un patient victime d'une fracture après une chute de sa hauteur, permettant d'éliminer
l'ostéoporose et ainsi d'éviter de prescrire un traitement de fond à un patient qui n’en a pas besoin !
Comment expliquer le nombre insuffisant d’ostéodensitométries pratiquées en France ?
Il est insuffisant dans la plupart des pays développés. J’y vois trois raisons principales. Pour beaucoup
de patients et de médecins, une fracture chez une personne âgée n’est que la conséquence d'une
“mauvaise chute”… l'ostéoporose, fragilité acquise et évolutive du tissu osseux, est ignorée. Après un
infarctus, tous les médecins mesurent la tension artérielle et le cholestérol, facteurs de risque de
nouvel infarctus… Après une fracture sérieuse (fémur, vertèbre, humérus..), la même démarche n'est
pas engagée. La mortalité post-infarctus et la mortalité post-fracture sont pourtant très proches chez
les sujets âgés de plus de 70 ans. La seconde raison tient à la difficulté apparente d’interprétation des
résultats de l'ostéodensitométrie, qui déroutent beaucoup de médecins. Enfin, le retrait du marché de
certaines molécules a pu faire douter de l’efficacité, pourtant très importante des traitements de fond
de l’ostéoporose et donc de l’intérêt du dépistage. Il faut donc changer les mentalités des patients
comme des médecins, apprendre à repérer les fractures non traumatiques et les facteurs de risque
majeurs. L'intérêt de la campagne “Toisons-nous, qui explique l’importance et les modalités du
dépistage est donc évident.
FR-NP-162-1015-115869
Une maladie en apparence bénigne et sous diagnostiquée
L’enjeu de cette campagne est réel : l’ostéoporose touche entre 2 et 3 millions de
Françaises2 et bien qu’elle soit le plus souvent silencieuse, elle n’est pas une
maladie bénigne. Caractérisée par une perte progressive de substance osseuse et
une dégradation continue de la qualité du tissu osseux, elle fragilise le squelette et
expose les personnes atteintes à un risque de fracture1 (principalement aux
poignets, hanches, rachis et humérus). Du fait de la ménopause, les femmes sont
plus souvent atteintes que les hommes. La fréquence de la maladie augmente
avec l’âge : à 80 ans, une femme sur deux est touchée. Quand elles ont été
victimes d’une fracture, 86 % d’entre elles récidivent. Non seulement ces accidents
altèrent la qualité de vie, mais ils augmentent le risque de dépendance, surtout
chez les personnes âgées. Certaines localisations sont particulièrement cruciales :
une fracture de hanche est associée à un décès dans l’année qui suit chez 20 %
des femmes atteintes4.
Le risque de fracture est étroitement corrélé à la densité minérale osseuse, mesurée par
ostéodensitométrie5. En 2006, la HAS estimait à environ 4 millions par an le nombre nécessaire
d’examen pour dépister les femmes à risque et faire ainsi diminuer les fractures ostéoporotiques,
grâce à une prise en charge appropriée5. En 2013, seules 571 425 densitométries6 ont été effectuées
et ce chiffre baisse chaque année malgré le vieillissement de la population. Il est donc urgent de
sensibiliser les femmes et leurs médecins traitants. C’est tout le sens de la campagne “Toisons-nous”.
***
Contacts presse :
Anne-Laure Brisseau Maryam De Kuyper
01 45 03 50 36 / [email protected]et 01 45 03 89 94 / m.dekuyper@ljcom.net
A propos d’Amgen
Amgen utilise les ressources de la biologie pour découvrir, développer et assurer la production de médicaments innovants
destinés à traiter des patients atteints de maladies graves. Cette approche repose sur des technologies de pointe, telles que la
génétique humaine, qui permettent de caractériser les mécanismes moléculaires à l’origine des maladies. Amgen focalise ses
recherches sur les pathologies pour lesquelles les besoins médicaux restent importants. Nous mettons à profit notre expertise
dans la fabrication des biomédicaments pour proposer des solutions thérapeutiques qui améliorent significativement la vie des
malades. Pionnier des biotechnologies médicales depuis 1980, Amgen est devenue la plus importante entreprise indépendante
dans ce domaine, développe des médicaments prometteurs et continue de faire progresser la prise en charge des patients à
travers le monde.
www.amgenscience.com
A propos de l’AFLAR (Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale)
L’AFLAR a été fondée en 1928 sous le nom de Ligue Française contre le Rhumatisme. C’est la seule association concernant les
maladies des os et des articulations reconnue d’utilité publique (depuis 1937).
L’AFLAR a pour mission d’optimiser et de coordonner la lutte contre les affections ostéo-articulaires et leurs conséquences, en
rassemblant toutes les personnes physiques et morales concernées (dont les associations de malades affiliées, consacrées à une
seule maladie). Elle a également pour objectif l’amélioration de la qualité de vie des groupes de patients concernés par l’une des
grandes affections rhumatismales : arthrites, arthrose, ostéoporose, mal de dos sans oublier les maladies orphelines comme le
syndrome d’Ehlers-Danlos, le syndrome de Sapho…
L’AFLAR est membre de l’EULAR (Ligue européenne de lutte contre les rhumatismes)
www.aflar.org
Références :
1- GRIO.Idées Vraies/Fausses : l’ostéoporose post-ménopausique.2011.
postmenopausal women using FRAX™ thresholds for decision. Joint Bone Spine. 2013 Jan;80(1):64-9
2 - Svedbom A, et al. Epidemiology and Economic Burden of Osteoporosis in France. Arch Osteoporos. 2013;8(1-2):137.
3 - Maravic M, et al . Economic burden of osteoporosis in women: data from the 2008 French hospital database (PMSI). Clin
Exp Rheumatol. 2012 Mar-Apr ; 30(2):222-7.
4 - Rousière M. De l'importance de prendre en charge l'ostéoporose. Presse Med. 2011 Oct 40(10) : 900-9
5- HAS – Prévention, Diagnostic et Traitement de l’ostéoporose. Note de synthèse. 2006.
6 - Assurance Maladie - DCIR 2011-2013 en date de soins.DACT – tous régimes. PMSI, 2011-2013 .DACT – tous régimes
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