VIH et pathologie osseuse Patrice Massip Tissu osseux et VIH. Vrai ou Faux… ? Le diagnostic d ’ostéoporose est clinique et radiographique VRAI FAUX R : Faux ! Clinique inconstante et radiographie tardive Le diagnostic d ’ostéoporose est densitométrique, basé sur le Tscore. VRAI FAUX R : Vrai. Conférence de consensus 1994 Les données «DXA» prédictives du risque fracturaire sont validées pour le corps entier (A), le rachis lombaire (B), le col fémoral (C), l ’avant-bras (D), et le calcanéum (E). Chez l’homme (F) et chez la femme (G). (indice : vaccin…) A C E G B D F R : B ,C , G. le dosage des marqueurs du remodelage osseux sont la clé du choix du traitement entre inhibiteur de la résorption et stimulant de la formation VRAI FAUX R : Faux ! Non validé. La valeur prédictive du risque fracturaire du DXA est supérieure à la valeur prédictive du cholestérol et de la tension artérielle des accidents vasculaires. VRAI FAUX R : Vrai. Le système immunitaire et le tissu osseux n ’ont aucun lien. VRAI FAUX R : Faux ! Interaction cytokinique et boucle d’amplification L’origine des adipocytes et des ostéoblastes est commune. VRAI FAUX R : Vrai ! Cellule souche mésenchymateuse La survenue d’une fracture « basse énergie » chez un patient VIH doit évoquer prioritairement le diagnostic d ’ostéoporose. VRAI FAUX R : Non ! L’ostéoporose est un diagnostic d’exclusion Les données actuelles établissent clairement un lien entre la maladie VIH, l’ostéoporose et la responsabilité des antiprotéases . VRAI FAUX R : Non. Données contradictoires, fonction de l’ancienneté de la maladie et de sa prise en charge thérapeutique. La vitamine D est hydroxylée au niveau du foie, du rein et des macrophages (A). Elle est stockée dans les cellules adipeuses (B). Le défaut d’hydroxylation, l’accélération de sa dégradation sont deux mécanismes rencontrés au cours des rétroviroses (C). A B C R : A ,B ,C. Le remodelage osseux chez l ’adulte est très rapide (<1 mois)(A), intéresse l’ensemble du squelette simultanément et harmonieusement (B). A B R : Faux ! temps de remodelage=250 jours. 20% du squelette par an. L’os trabéculaire (20% du squelette) assure 80% des échanges Les prévalences de l’ ostéopénie (A), de l’ostéoporose (B) et de la pathologie fracturaire (C) sont plus élevées chez les patients VIH que chez les témoins . A B C R : A,B. Aucune étude ne permet d’affirmer C La découverte d’une ostéoporose densitomètrique chez le patient VIH implique une enquête étiologique (A), radiologique (B),et un traitement médicamenteux (C). A B C R : A,B (à la recherche d’un tassement vertébral silencieux). C est faux. Il ne faut pas donner systématiquement un traitement ostéoprotecteur chez les sujets jeunes. L’exercice physique n’a qu’un effet minime sur la masse osseuse chez l’adulte (A). L’exercice a un effet positif sur la masse musculaire quelque soit l’âge (B). Le muscle protège l’os (poutre composite) (C). A B C R : A ;B :C.