RAPPORT DE CERTIFICATION CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS 30, rue du Docteur Alexander Fleming 59393 Wattrelos MARS 2016 SOMMAIRE 2 INTRODUCTION 1. LES OBJECTIFS DE LA CERTIFICATION 2 2. LA CERTIFICATION V2014 2 3. LES NIVEAUX DE CERTIFICATION 3 4 LEXIQUE ET FORMAT DU RAPPORT 1. LEXIQUE DES TERMES UTILISÉS 4 2. LES FICHES PAR THÉMATIQUE 5 PRÉSENTATION DE L'ÉTABLISSEMENT 6 DECISION DE LA HAUTE AUTORITE DE SANTE 8 1. NIVEAU DE CERTIFICATION 8 2. DÉCISION 8 3. BILAN DES CONTRÔLES DE SÉCURITÉ SANITAIRE 8 4. PARTICIPATION AU RECUEIL DES INDICATEURS GÉNÉRALISÉS PAR LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ. 5. ACCRÉDITATION DES LABORATOIRES DE BIOLOGIE MÉDICALE 8 6. SUIVI DE LA DÉCISION 8 8 9 PROGRAMME DE VISITE 1. LISTE DES THÉMATIQUES INVESTIGUÉES 9 2. LISTE DES ÉVALUATIONS RÉALISÉES PAR LA MÉTHODE DU PATIENT-TRACEUR 9 10 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS PAR THÉMATIQUE MANAGEMENT DE LA QUALITÉ ET DES RISQUES 11 GESTION DU RISQUE INFECTIEUX 14 DROITS DES PATIENTS 17 PARCOURS DU PATIENT 21 DOSSIER PATIENT 26 MANAGEMENT DE LA PRISE EN CHARGE MÉDICAMENTEUSE DU PATIENT 30 MANAGEMENT DE LA PRISE EN CHARGE DU PATIENT EN ENDOSCOPIE 33 CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 1 INTRODUCTION 1. Les objectifs de la certification La certification mise en œuvre par la Haute Autorité de santé a pour objet d'évaluer la qualité et la sécurité des soins dispensés et l'ensemble des prestations délivrées par les établissements de santé. Elle tient compte notamment de leur organisation interne et de la satisfaction des patients. Il s'agit d'une procédure obligatoire qui intervient périodiquement tous les 4 ans. La certification consiste en une appréciation globale et indépendante de l'établissement afin de favoriser l'amélioration continue des conditions de prise en charge des patients. Elle s'attache plus particulièrement à évaluer l'existence et la maturité de projets relatifs à la qualité et à la sécurité et en conséquence, la capacité de l'établissement à identifier et maîtriser ses risques et à mettre en œuvre les bonnes pratiques. Pour conduire son évaluation, la Haute Autorité de santé se réfère à un référentiel qu'elle a élaboré : le Manuel de certification publié sur son site internet. La version du Manuel de certification applicable est celle en vigueur à la date de la visite. Si elle ne se substitue pas aux inspections et contrôles de sécurité sanitaire diligentés par les autorités de tutelle, la certification fournit aux ARS une évaluation externe qualifiée sur le niveau de maturité des différentes composantes de la qualité et de la sécurité des soins des établissements de santé. Elle est une certification globale et non une certification de toutes les activités de l'établissement. En effet, le dispositif mis en place (référentiel général, visite non exhaustive, experts-visiteurs généralistes) porte sur le fonctionnement global de l'établissement et n'a pas vocation à analyser spécifiquement le fonctionnement de chaque secteur d'activité. 2. La certification V2014 Le développement d'une démarche d'amélioration de la qualité et de la sécurtié dans les établissements de santé nécessite une étape première de développement d'une culture partagée et d'une maîtrise des processus transversaux clés pour la qualité et la sécurité des soins. Avec la V2014, la certification évalue : - l'existence d'un système de pilotage de l'établissement pour tout ce qui a trait à l'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins et des prises en charge dans chacun des secteurs d'activité ; - les résultats obtenus mesurés par l'atteinte d'un niveau de qualité et de sécurité sur des critères jugés essentiels à savoir les « pratiques exigibles prioritaires » (PEP). Ce double regard permet à la certification de s'adapter aux diverses situations des établissements et offre à ces derniers un diagnostic régulier favorisant l'actualisation des plans d'actions d'amélioration, tant sur les apects managériaux que sur les aspects opérationnels. Pour la V2014, la HAS a choisi une approche par thématique. Une liste de thématiques a été établie qui fait la correspondance avec les critères du Manuel de certification. 2 CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 Pour chaque établissement, la Haute Autorité de santé établit un programme de visite comprenant : 1. Des audits sur : • des thématiques communes à tous les établissements de santé ; • des thématiques spécifiques à l'établissement définies par la HAS après analyse du compte qualité de l'établissement, du document d'interface HAS-établissement-Tutelles et de toute autre information dont elle a eu connaissance. • et, par exception, sur des thématiques supplémentaires ajoutées en visite dans le cas où un dysfonctionnement est observé sur une thématique non inscrite au programme initial de visite. 2. Des investigations selon la méthode du patient-traceur : cette dernière permet d'évaluer la prise en compte des critères de la certification dans le registre de la prise en charge réelle d'un patient. Le présent rapport rend compte de l'évaluation réalisée par les experts-visiteurs sur l'existence d'un système de pilotage de l'établissement pour ce qui a trait à l'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins et des prises en charge dans chacun des secteurs d'activité (avec une obligation de résultat sur des critères jugés prioritaires - les PEP) ainsi que sur la maturité des démarches qualité risques, en particulier leur déploiement au plus près des équipes et de la prise en charge des patients. Etabli après une phase contradictoire avec l'établissement, le rapport de certification est transmis à l'autorité de tutelle. Il est rendu public. 3. Les niveaux de certification Sur chaque thématique investiguée en visite, la Haute Autorité de santé peut prononcer : - des recommandations d'amélioration, - des obligations d'amélioration, - des réserves. Les recommandations d'amélioration, les obligations d'amélioration et les réserves traduisent le niveau de maturité de chaque thématique évaluée c'est-à-dire la capacité de l'établissement à maitriser les risques identifiés, à atteindre les objectifs de la thématique et à fonctionner selon un dispositif d'amélioration continue. La maturité de chaque thématique est fondée sur les conformités et écarts identifiés au cours de la visite de certification, pour chaque sous-étape du « PDCA » ; l'ensemble répondant à la définition d'un niveau de maturité objectivé dans une grille de maturité établie par la HAS. Dans certaines situations, les recommandations d'amélioration, les obligations d'amélioration et les réserves peuvent traduire l'existence d'une situation à risque pour les personnes non maitrisée par l'établissement. Au final, la HAS décide, les niveaux de certification suivants : - une décision de certification (A), - une décision de certification assortie d'une ou plusieurs recommandations d'amélioration (B) sur les thématiques investiguées en visite, - une décision de certification assortie d'une ou plusieurs obligations d'amélioration (C) (et d'éventuelles recommandations d'amélioration) sur les thématiques investiguées en visite, - une décision de non-certification (E). La HAS peut également décider de surseoir à statuer pour la certification (D) en raison de réserves sur les thématiques investiguées en visite, ou d'un avis défavorable à l'exploitation des locaux rendu par la commission qui en est chargée dans chaque département. CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 3 LEXIQUE ET FORMAT DU RAPPORT 1. Lexique des termes utilisés Audit de processus : Sigle AP Conformité Ecart Elément d'investigation obligatoire Maturité Méthode PDCA Sigle P / D / C / A Objectifs et programme de visite Patient traceur : Sigle PT Preuve Qualification des écarts Méthode qui consiste à évaluer le management, l'organisation et la mise en œuvre effective d'un processus (une des thématiques V2014) afin de mesurer sa conformité aux exigences et sa capacité à atteindre les objectifs. Mené selon la logique du « PDCA », l'audit de processus analyse les contributions respectives des responsables du processus et des acteurs de terrain, la manière dont le management mobilise les équipes opérationnelles, mais également la capacité des équipes opérationnelles à rétroagir sur les pilotes du processus. Satisfaction à une exigence portée par la thématique et référencée au manuel. Non satisfaction d'une exigence portée par la thématique et référencée au manuel. Chaque écart est étayé d'une preuve et de sa source. Elément-clé d'une thématique nécessitant une investigation obligatoire par l'expert-visiteur et une mention systématique dans le rapport qu'il s'agisse d'une conformité ou d'un écart. Traduction, pour chacune des sous-étapes du PDCA des thématiques investiguées, du niveau atteint par l'établissement dans la maîtrise de la définition et de la structuration de son organisation, de la mise en œuvre opérationnelle et de la conduite des actions d'évaluation et d'amélioration. On distingue 5 niveaux de maturité : fonctionnement non défini, de base, défini, maîtrisé, optimisé. Sigle représentant la Roue de Deming ou le cycle d'amélioration continue de la qualité : - P = Plan : prévoir - D = Do : réaliser - C = Check : évaluer - A = Act : agir ou réagir Les objectifs de visite, établis en amont de la visite par la HAS, consistent à contextualiser les audits sur des thématiques communes à tous les établissements, motiver le choix des audits sur des thématiques spécifiques à l'établissement (1 à 3 audits) et définir les investigations selon la méthode du patient-traceur. Cela se traduit, pour chaque établissement, par l'élaboration d'un programme de visite. Méthode d'évaluation rétrospective qui consiste, à partir d'un séjour d'un patient hospitalisé, à évaluer les processus de soins, les organisations et les systèmes qui concourent à sa prise en charge. Justification de l'écart, c'est-à-dire ce qui a été observé ou entendu au travers des différents entretiens, visites terrain ou patient traceur. Niveau de criticité de l'écart identifié et conformité en synthèse collective. Il existe en 3 niveaux de qualification : - Point sensible : o Ecart qui n'entraîne pas de risque direct pour le patient ou les professionnels. o Ou, écart qui n'entraîne pas de risque de rupture de système (par exemple, par manque d'antériorité, de structuration et/ou d'appropriation). - Non-conformité : o Ecart entraînant un risque direct pour le patient ou les professionnels o Ou, écart indiquant une rupture du système. - Non-conformité majeure : o Ecart indiquant des faits ou manquements mettant en jeu la sécurité des patients ou des professionnels de manière grave et immédiate et pour lequel il n'existe aucune mesure appropriée de récupération ou d'atténuation o Ou, absence ou défaillance totale du management d'une activité sur une thématique donnée. Référentiel applicable Exigences du manuel de certification, incluant la réglementation et les éléments issus du processus décisionnel de la HAS. 4 CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 2. Les fiches par thématique Chaque fiche est constituée de deux parties : 2.1 La caractérisation générale qui précise la problématique de la thématique. Cette partie, élaborée par la HAS, est identique pour tous les établissements de santé. 2.2 Les résultats de l'établissement : a. Une représentation graphique permet à l'établissement de visualiser son niveau de maturité à partir des colorations obtenues et d'évaluer sa marge de progrès. b. Une synthèse générale sur le niveau de maîtrise de la thématique. Rédigée selon les étapes du PDCA, elle présente les conformités et les écarts observés lors de l'audit processus et intègre le cas échéant, les constats des évaluations par patient-traceur. c. Un tableau des écarts qui recense l’ensemble des écarts relevés, tels qu'énoncés dans la synthèse. Chaque écart y est qualifié et rattaché au référentiel applicable. Non publié, ce tableau n'est à disposition que de l'établissement qui peut ainsi savoir précisément, ce qui doit être amélioré. CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 5 PRÉSENTATION DE L'ÉTABLISSEMENT CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS Adresse 30, rue du docteur alexander fleming 59393 Wattrelos Département / région NORD / NORD-PAS DE CALAIS Statut Centre Hospitalier Type d'établissement Etablissement de santé Liste des établissements rattachés à cette démarche Type de structure FINESS Nom de l'établissement Adresse Entité juridique 590782439 CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS 30, rue du docteur alexander fleming Bp 105 59393 Wattrelos Etablissement de santé 590000691 CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS 30, rue du docteur alexander fleming Bp 105 59393 Wattrelos Activités Type de prise en charge Activités Nombre de lits d'hospitalisation Nombre de place d'hospitalisation partielle MCO Médecine 36 4 SSR SSR 23 14 Secteur faisant l'objet d'une / reconnaissance externe de la qualité Réorganisation de l'offre de soins Coopération avec d'autres établissements 6 Convention Hospitalière de Territoire des CH de Roubaix/Tourcoing/Wattrelos Convention constitutive Fédération de Médecine Physique et Réadaptation (Versant Nord-est) Convention constitutive Fédération Médicale de Cardiologie (Versant Nordest) Coopération interhospitalière relative aux prises en charge psychiatriques (E.P.S.M.A.L) Prise en charge communautaire de soins non programmés (CH de Roubaix) Filière de soins gériatriques (CH de Roubaix) Convention de transport de sang en urgence (AEC Ambulance) CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 Convention en radiologie (CH de Seclin) GCS « MATISS » (Maitriser l’Apport des Technologies de l’Information en Santé et médico-Social) GIP e-SIS (ingénierie des systèmes d’information en santé) GCS « Basse vision » avec la Mutualité Française du Nord et du Pas de Calais Regroupement / Fusion / Arrêt et fermeture d'activité / Création d'activités nouvelles ou reconversions / CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 7 DECISION DE LA HAUTE AUTORITE DE SANTE 1. Niveau de certification Au vu des éléments mentionnés dans le présent rapport, issus de la visite sur site, la Haute Autorité de santé prononce la certification de l'établissement avec recommandation. 2. Décision Recommandation d'amélioration Management de la prise en charge du patient en endoscopie 3. Bilan des contrôles de sécurité sanitaire Les données relatives aux contrôles et inspections réalisés au sein de l'établissement ont été transmises par l'établissement et sont publiées au sein du présent rapport. Elles ont été visées par l'Agence Régionale de Santé. 4. Participation au recueil des indicateurs généralisés par la Haute Autorité de santé. La participation de l'établissement au recueil des indicateurs de la Haute Autorité de santé est effective. 5. Suivi de la décision La Haute Autorité de santé appréciera au travers de la transmission du prochain compte qualité la démarche de management de la qualité et des risques de l'établissement. Le prochain compte qualité sera transmis à la Haute Autorité de santé 24 mois après le précédent compte qualité. 8 CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 PROGRAMME DE VISITE La Haute Autorité de santé a défini des objectifs de visite, établis sous forme d'une liste de thématiques à auditer et de patients-traceur à réaliser. Seuls les audits de processus inscrits dans les objectifs de visite font l'objet du présent rapport. Dans le cas où un dysfonctionnement est observé en cours de visite sur une thématique non inscrite au programme de visite, les experts-visiteurs peuvent conduire des investigations supplémentaires et ajouter cette thématique au programme. 1. Liste des thématiques investiguées MANAGEMENT Management de la qualité et des risques Gestion du risque infectieux PRISE EN CHARGE Droits des patients Parcours du patient Dossier patient Management de la prise en charge médicamenteuse du patient Management de la prise en charge du patient en endoscopie FONCTIONS SUPPORTS 2. Liste des évaluations réalisées par la méthode du patient-traceur PT Population 1 adulte Secteurs d'activité / services pneumologie 2 personne âgée 3 adulte Type de parcours Pathologie Mode d'entrée / "urgences" simple avec un examen d'imagerie MCO / Soins palliatifs programmé complexe MCO / / programmé complexe SSR CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 PEC 9 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS PAR THÉMATIQUE 10 CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 MANAGEMENT DE LA QUALITÉ ET DES RISQUES 1. Caractérisation générale L'évaluation de cette thématique vise à s'assurer que l'établissement a mis en place une démarche globale, collective, organisée et suivie de gestion de la qualité et des risques. L'établissement doit montrer que sa démarche n'est pas liée uniquement à des actions immédiates et correctives liées à des événements indésirables, une situation de crise ou à l'actualité, mais fondée sur une approche systémique de la qualité et des risques et intégrée au projet managérial. De plus, cette démarche globale doit intégrer la préparation aux situations sanitaires exceptionnelles dans le cadre du plan blanc. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir Organisation interne D Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 11 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE Il existe une politique d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins et des objectifs, élaborés en 2012 sur la base d'une identification du contexte, des missions et de l’analyse des risques propres à l’établissement. Cette politique repose sur 5 axes : - droits et place des patients - parcours patient - formalisation des pratiques - évaluation des pratiques professionnelles - démarche qualité. La politique EPP est définie. La coordination des vigilances, la gestion de crise (plan blanc), la réglementation en termes de sécurité sont intégrées dans la politique. Les indicateurs nationaux de qualité sécurité des soins mesurent l’atteinte des objectifs définis pour l’établissement. La politique est déclinée dans un programme d’action formalisé et priorisé. ORGANISATION INTERNE Un comité qualité gestion des risques assure le pilotage stratégique et le suivi de la politique qualité. Les objectifs de ce comité sont fixés : définir la politique qualité gestion des risques et décliner le plan d’actions qui en découle, piloter le programme pluri annuel qualité gestion des risques, coordonner cette démarche avec les différents comités ou commissions en place, conduire et accompagner les démarches d’évaluation, de certification et d’EPP. Cette démarche s’appuie aujourd’hui sur le compte qualité (autrefois le programme qualité). Un responsable est désigné pour chaque action, le délai de réalisation est fixé ainsi que les modalités de suivi. Un coordonnateur de la gestion des risques associés aux soins est nommé. Sa fiche mission est élaborée. La gestion documentaire et le signalement des événements indésirables sont organisés et accessibles à tous les professionnels via l’intranet de l’établissement. Toutes les actions concernant la qualité, l’identification des risques a priori et a postériori sont communiquées aux instances. La communication auprès des équipes s’effectue par le biais du flash qualité, la mise en place de « certif dating », l’affichage. La CRUQPC se réunit 3 à 4 fois par an. Une représentante des usagers participe activement à différentes instances de la structure. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE La déclinaison de la politique et des orientations stratégiques dans les poles et services n'est pas opérationnelle. Le pilotage institutionnel est en cours de déploiement au niveau des pôles avec la déclinaison d'un programme d'amélioration de la qualité polaire et l'identification des indicateurs de suivi. Il existe des référents qualité identifiés (cadres) pour piloter le déploiement de la démarche qualité au niveau de l’établissement. Ils sensibilisent les professionnels sur les risques identifiés. Un flash qualité est mis à disposition des professionnels. Des actions sont organisées pour déployer la démarche au sein de la structure : « certif dating » (présentation de thématiques par cycle de 2 mn aux professionnels de l’établissement), set de table mis sur les plateaux repas au self (comment maîtriser le risque infectieux par exemple), participation à la semaine sécurité. Le compte qualité est le support de la démarche qualité gestion des risques. Il a été réalisé avec les professionnels concernés avec une méthode de hiérarchisation et de maitrise du risque. Des professionnels sont accompagnés dans le déploiement des démarches EPP dans les différents secteurs d’activité. Ils sont impliqués dans des CREX et des RMM lors d’analyse d’événements indésirables. DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES Les ressources en compétences (effectifs, formation) et documentation (accessible et actualisée) sont disponibles. Les pilotes et des professionnels ciblés ont bénéficié d'une formation sur le thème de la gestion des risques. Des actions de sensibilisation sur le thème de la qualité et la gestion des risques complètent ces actions de formation afin de toucher un maximum de professionnels. Sur des secteurs d’activité de l’établissement, une journée d’accueil des nouveaux arrivants est organisée pour la présentation de la démarche qualité. La gestion documentaire se décline en version papier et version électronique via un intranet. L’ 12 CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 établissement a fait l’acquisition d’un logiciel de gestion documentaire et gestion des risques qu’il mettra en service après la visite de certification. Les documents qualité et les outils sont disponibles notamment en ce qui concerne la déclaration des EI, les CREX, ou la CRUQPC. Le planc blanc et ses fiches reflexes sont disponibles sur l’intranet de l’établissement. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE L’établissement met en œuvre les organisations pour gérer les risques dans les différents secteurs d’activité (signalement des événements indésirables, recueil de la satisfaction des usagers, gestion documentaire, organisation des EPP, ...). La politique des évaluations des pratiques professionnelles est déclinée dans tous les secteurs d'activité et couvre les champs médico-soignants. Elles impliquent les professionnels de l'établissement. Le dispositif des vigilances est coordonné. Le circuit des alertes est connu des professionnels. Les observations issues des patients traceurs confirment l’efficacité de la mise en œuvre dans les unités de soins. La gestion des plaintes est opérationnelle. C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS L’établissement assure régulièrement l'évaluation et le suivi de la mise en œuvre sur la base d'outils identifiés (indicateurs, tableaux de bord, bilan d’activité, etc.). Un tableau de bord d’indicateurs qualité est suivi sur le plan institutionnel (nb de CREX, nb de professionnels formés dans le cadre de la gestion des risques, …), un bilan trimestriel des fiches d’événements indésirables avec les principales actions correctives est adressé à l’ensemble des unités de la structure. L'évaluation de la satisfaction du patient est assuré. Les résultats de l’analyse des questionnaires de satisfaction sont discutés avec les représentants des usagers. Les résultats des indicateurs nationaux de qualité et de sécurité des soins sont communiqués aux instances. Une base de données d’indicateurs (activités, finances, ressources humaines, …) est accessible pour les responsables de pôle. Cependant, il n'existe pas de tableau de bord qualité au niveau des pôles. Ceux ci sont en cours de déploiement. Les éléments permettant d’évaluer de façon périodique dans les secteurs la progression des actions ne sont au moment de la visite pas formalisés. A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS La stratégie de l'établissement concernant la politique générale de management de la qualité et de la sécurité des soins ainsi que le développement des EPP est révisée et ajustée en fonction des différents résultats et du suivi d'indicateurs. Les représentants des usagers rencontrés sont impliqués et assidus. Les actions d’amélioration mises en œuvre sont intégrées et articulées avec le programme d'actions institutionnel. Des supports et modalités de diffusion sont établis. La communication des résultats et actions est réalisée, en interne comme en externe, notamment, auprès des professionnels et des usagers. CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 13 GESTION DU RISQUE INFECTIEUX 1. Caractérisation générale L'investigation de la thématique « Gestion du risque infectieux » vise à évaluer que l'établissement a établi et mis en œuvre un programme de maîtrise du risque infectieux adapté à son activité et en cohérence avec les objectifs nationaux. Ainsi, les activités à haut risque infectieux, telles que la réanimation, la néonatalogie, et les activités des secteurs interventionnels exigent un haut niveau de prévention et de surveillance. Le bon usage des antibiotiques doit permettre d'apporter le meilleur traitement possible au patient et de limiter l'émergence de bactéries résistantes. Il repose sur un effort collectif de l'ensemble des professionnels de santé. En outre, l'hygiène des locaux est un des maillons de la chaîne de prévention des infections nosocomiales. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir Organisation interne D Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé 14 CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE Il existe une stratégie et des objectifs, élaborés sur la base d'une identification du contexte, des missions et de l’analyse des risques propres à l’établissement qui s'articulent autour du risque infectieux, du bon usage des antibiotiques et de l'hygiène des locaux.9 risques ont été identifiés en concertation avec les professionnels concernés. L'analyse de ces risques a permis de hiérarchiser certains risques plus prégnants comme le mésusage des antibiotiques. Un bilan d'activités de l'année ainsi qu'un programme d'actions pour l'année suivante sont présentés aux instances. ORGANISATION INTERNE L'établissement a établi une organisation pour piloter le processus. Le pilotage de la démarche est assuré par l'équipe opérationnelle en hygiène. L'équipe opérationnelle d'hygiène est composée du président du CLIN praticien référent en infectiologie, d'un praticien hygiéniste à temps partiel, d'une IDE hygiéniste à temps plein. Un CLIN est en place depuis 1996. Des référents hygiène sont désignés dans chaque service avec des rencontres régulières. Les rôles et responsabilités sont identifiés et formalisés dans les fiches de poste des professionnels. Au regard de ses missions et des risques identifiés, l'établissement organise la réponse à ses besoins en ressources humaines, matérielles et documentaires nécessaires à l’atteinte des objectifs qu’il s’est fixés. Les conditions d'hygiène des locaux sont organisées. Les professionnels de l'établissement assurent l'entretien de l'environnement proche des patients et un prestataire externe intervient au niveau des partie commune. Des procédures de bio nettoyage sont élaborées et des formations mises en œuvre. Le bon usage des antibiotiques est organisé pour la prévention des résistances et l'adaptation des traitements des patients. La prescription des antibiotiques ne peut être validée que lorsque la durée du traitement est fixé (élément bloquant dans le logiciel). La gestion des interfaces et des circuits est organisée formellement pour faciliter la concertation entre professionnels et entre secteurs d'activité. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE Des objectifs et plans d'action opérationnels propres aux secteurs sont établis en déclinaison de la démarche institutionnelle par l'intermédiaire des référents hygiène et l'IDE hygiéniste. Le suivi du plan d'actions est réalisé par l'EOH. Les responsables sensibilisent les professionnels sur les risques identifiés dans leur secteur ou sur le processus.Des actions de formation, de sensibilisation des professionnels ont lieu directement dans les unités, par conseils téléphoniques ou par l'organisation de journées à thème (hygiène des mains). Les médecins des unités appellent facilement le médecin référent en infectiologie en cas de difficultés de prise en charge d'un patient avec des résultats bactériologiques spécifiques. Les responsables s'assurent de la conformité des pratiques par rapport aux dispositions prévues et informent les professionnels de leurs résultats. Des actions correctives sont identifiées en cas de besoin (dysfonctionnements, baisse des résultats ou indicateurs, etc.). DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES Les ressources en compétences (effectifs, formation), matériel (dont locaux et équipements) et documentation (accessible et actualisée) sont disponibles dans les secteurs. De nombreux documents sont disponibles pour la prévention et la surveillance du risque infectieux, la mise en place des isolements ou pour certaines prise en charge spécifique comme les patients suspects d'EBOLA. L'EOH associe les professionnels concernés pour la réalisation de protocoles et en assure la mise à jour. L'équipe organise des formations régulières pour les infirmières, aides soignantes, nouveaux arrivants. Les ASH bénéficient de formations spécifiques à l'entretien des locaux. Chaque semestre, les internes participent à une journée d'accueil où les règles sur le bon usage des antibiotiques sont précisées. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE Les différents secteurs d'activité clinique, d'endoscopie, et de balnéothérapie mettent en oeuvre les recommandations pour la prévention du risque infectieux. Nous retrouvons dans les dossiers des patients la prescription de l'isolement. Un représentant des usagers participent activement aux réunions du CLIN. La traçabilité de la réévaluation des antibiotiques entre le 24ième et la 72 ième heure est retrouvée. CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 15 C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS L'évaluation du dispositif de maîtrise du risque infectieux et du bon usage des antibiotiques est réalisée en continu à l'aide d'indicateurs comme l'utilisation des SHA, la consommation des antibiotiques. Ces résultats sont diffusés au sein de l'établissement. De nombreux audits sont réalisés (zéro bijou, isolement, hygiène des mains, audit des chambres,...) et les résultats sont communiqués. Une EPP sur les précautions standard face au virus de la grippe est en cours. A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS Suite aux résultats des évaluations, des actions d'amélioration sont mises en œuvre et articulées avec le programme d'actions institutionnel. Ces actions sont notamment l'achat de colonne de distribution pour le matériel en cas d'isolement. L'établissement a développé un partenariat avec un centre hospitalier frontalier belge afin d'assurer une surveillance des patients communs porteurs de BMR. Les résultats des indicateurs sont accessibles à tous (public et professionnels). 16 CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 DROITS DES PATIENTS 1. Caractérisation générale L'évaluation de cette thématique vise à s'assurer que l'établissement a mis en place une démarche globale visant à garantir le respect des droits des patients, dimension essentielle de la qualité. La certification constitue ainsi l'un des leviers de la mise en œuvre de la loi n°2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé qui réaffirme un certain nombre de droits fondamentaux de la personne malade, notamment des droits relatifs au respect de l'intégrité et de la dignité de la personne et de la confidentialité des informations la concernant. Elle souligne l'obligation de respect des libertés individuelles. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir Organisation interne D Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 17 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE Le centre hospitalier de Wattrelos a défini une politique des droits du patient, élaborée sur une identification des besoins, du contexte local et d’une analyse interne lors de groupes de travail pluriprofessionnels. Cette politique apparaît dans la note d’orientation du projet d’établissement 2015-2019, le CPOM 2012-2017 et est déclinée dans le plan d’amélioration de la qualité. Cette politique repose, entre autres, sur les droits des patients, l’information, le consentement, le respect de la dignité, la confidentialité, la bientraitance, la fin de vie. Elle replace le patient au centre de l’organisation du parcours de soins qui est une valeur fondamentale de l'établissement. Elle a été validée par les instances concernées dont le COPIL et la CME et présentée en CRUQPEC. L’établissement a réalisé une cartographie des risques sur la thématique droits du patient et bientraitance. Cette cartographie, multisourcée, est réalisée selon une méthode reconnue intégrant des objectifs, des référents, une priorisation, des échéances ainsi qu'une mesure de traitements des risques. Elle porte sur les principaux axes de cette thématique (information, droit à la liberté, confidentialité, consentement, place de la personne âgée …). La CRUQPEC a été partie prenante de cette élaboration aux moyens de propositions reprises dans le PAQSS. Les objectifs d’amélioration inscrits dans le PAQSS sont cohérents avec la thématique et sont déclinés en y associant systématiquement des indicateurs de suivi facilement mesurables ainsi que des résultats d’étape. On peut citer entre autres l’amélioration de l’information en cas de dommages liés aux soins, l’amélioration du fonctionnement de la CRUQPEC, promouvoir la bientraitance, l’information aux patients… ORGANISATION INTERNE L’établissement dispose d’une CRUQPEC fonctionnelle qui est informée des plaintes et réclamations et suit les indicateurs de satisfaction des patients et est source de propositions d'amélioration. Le fonctionnement de la CRUQPEC est effectif (4 réunions en 2013, 3 en 2014). Les représentants des usagers ont accès aux courriers de réclamations/plaintes, aux lettres de remerciements et sont force de proposition sur la thématique bientraitance comme le confirme les usagers de la CRUQPEC lors de l'entretien individuel. Des médiateurs médicaux et non médicaux sont nommés. Par ailleurs l’établissement bénéficie d’un comité éthique associé à la réflexion sur le droit des patients. Ce comité éthique a récemment été réactivé et bénéficie de la présence d'intervenants externes (juriste et spécialiste des droits de l'homme). Toutefois il n'a pu encore se réunir vu la réactivation très récente. Par ailleurs la CME, la direction et la direction des soins sont impliqués dans le suivi de cette thématique. La nomination et la validation d'un pilote pour cette thématique ont été réalisées avec validation par les instances (CME, COPIL). Par la suite ce pilote, aidé par un groupe de travail pluriprofessionnelle, propose et suit les actions d'amélioration de cette thématique avec une diffusion des travaux et résultats auprès des instances et des professionnels. Au regard des besoins et risques identifiés, le CH de Wattrelos a mis en place un programme de formation en rapport avec la thématique « Droits des patients. Les nouveaux personnels sont systématiquement évalués 4 fois la première année par un cadre de l'établissement en incluant de manière formelle l'aspect bientraitance du professionnel. En 2013, 80 formations avaient été dispensées recouvrant l’accès au dossier par le patient, la douleur, la bientraitance, les directives anticipées, la désignation de la personne de confiance. Par ailleurs l’établissement forme systématiquement ses nouveaux personnels sur le thème des droits du patient (18 en 2013, 22 en 2014). Il a par ailleurs réalisé une formation ludique, systématiquement réalisée tous les ans, à base d'un jeu de l'oie, permettant de toucher l'ensemble du personnel sur le thème de la bientraitance. Les ressources documentaires répondant aux besoins de l’établissement sont rédigées, validées et disponibles : livret d’accueil, personne de confiance, directives anticipées, procédure contention, accès au dossier par le patient, dommages liés aux soins, accueil, modalités spécifiques de signalement de cas de maltraitance. Certains items (comme par exemple le fonctionnement des services, les horaires, les tarifs) sont rappelés sur le site internet de l’établissement. Les ressources matérielles sont adaptées au respect des droits des patients. L’établissement est par exemple doté d’une salle de confession multiculturelle. D’autres ressources sont disponibles pour assurer l’intimité des entretiens et examens (salles dédiées pour certains pansements en SSR, paravents systématiques dans toutes les chambres doubles). 18 CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 La confidentialité des documents relatifs à la prise en charge des patients est assurée par l'utilisation de chariots de dossiers patients fermant à clé et de salles d'entreposage des dossiers (postes de soins ou bureaux médicaux) sécurisés. L'établissement informe ses usagers par la remise systématique de documents d'information, dont le livret d'accueil, contenant leurs différents droits (charte du patient hospitalisé, personne de confiance, directives anticipées, droits d'accès au dossier par exemple). Une politique d'affichage dans les différents locaux ou via le média Internet est réalisée. Une organisation est en place pour recueillir les coordonnées de la personne de confiance, de la personne à prévenir et prévalente, le consentement éclairé du patient, les demandes d'accès au dossier par le patient, les directives anticipées. L'établissement organise par ailleurs les restrictions de libertés au travers d'un groupe contention et la prise en charge des fin de vie au travers de deux lits identifiées de soins palliatifs. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE Des objectifs et plans d'action opérationnels propres aux secteurs sont établis en déclinaison de la démarche institutionnelle. Les responsables des services s’assurent de la mise en œuvre des actions d’amélioration fixées au plan d’actions. Les responsables sensibilisent les professionnels sur les risques identifiés dans leur secteur ou sur le processus. Les professionnels connaissent l’existence et les rôles de la CRUQPEC. Les responsables s'assurent de la conformité des pratiques par rapport aux dispositions prévues et informent les professionnels de leurs résultats. Les secteurs d’activité participent au recueil de certains indicateurs (douleur par exemple) et à la réalisation d’audit sur la bientraitance ou la contention. Des actions correctives sont identifiées en cas de besoin (dysfonctionnements, baisse des résultats ou indicateurs, etc.). DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES Au vu de ses besoins et des risques identifiés sur la thématique « Droits des patients » l’établissement s’assure des effectifs nécessaires à la réalisation de ses prises en charge. Les formations sur la bientraitance sont effectives (droits des patients, informations…) et touchent l'ensemble du personnel qui confirme avoir eu au minimum une formation sur la bientraitance. Une formation sur la gestion du stress qui touche au total 20 professionnels permet au soignant d'abaisser son niveau de stress et donc son risque d'être maltraitant. Les médecins ont pu bénéficier de formations sur les dommages liés aux soins (elearning ou diplômes universitaires). En 2013, 80 professionnels ont été formés à l'accès au dossier par le patient, la douleur, la bientraitance, les directives anticipées, la désignation de la personne de confiance. 77 personnes ont été formées en 2014. De nombreuses ressources documentaires sont disponibles auprès du patient pour l’informer de ses droits, comme le livret d’accueil qui intègre un rappel de ses droits, la charte du patient, la possibilité d’accéder à son dossier, les rôles et missions de la CRUQPEC. Par ailleurs dans chaque service on retrouve des présentoirs facilement accessibles aux patients et permettant d'informer les patients sur les thématiques de leur choix. Chaque service dispose par ailleurs de nombreux documents d'actions thérapeutiques répondant aux besoins de la population accueillie. L’établissement dispose par ailleurs d’assistante sociale et de psychologues intervenant sur cette thématique. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE Les secteur connaissent l’organisation définie et mettent en œuvre les protocoles et procédures établis dans le cadre des droits des patients. La charte du patient hospitalisé est remise systématiquement avec le livret d’accueil pour chaque entrant. Les professionnels maîtrisent les bonnes pratiques liées au respect de l’intimité et sont soucieux de son respect en chambre double comme en témoigne les patients traceurs rencontrés. Le projet de soins individualisé est déployé et le consentement du patient et de son entourage si besoin est recherché. La traçabilité en est assurée dans le dossier patient. Les P3I (Plan interdisciplinaire d'intervention individualisé) sont déployés en SSR. Le suivi de la douleur est réalisé. Les contentions sont prescrites, suivies et réévaluées systématiquement. L'information aux patients est effective et tracée. Les horaires de visite sont conformes aux fonctionnements des services et au respect des droits des patients. Ils sont adaptés en cas de besoin (fin de vie par exemple). Les transmissions se font dans des locaux où la discrétion est assurée. Les médecins et soignants rencontrés sont soucieux de la confidentialité des documents des dossiers patients (fermeture des chariots ou des bureaux où sont entreposés les dossiers). Le soutien des proches est assuré. La connaissance des protocoles est réelle par les professionnels (dommages liés aux soins, recherche de consentement, contention par exemple). CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 19 C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS Le CH de Wattrelos assure régulièrement le suivi et la mise en œuvre de sa politique concernant les droits du patient par l’élaboration et le suivi d’indicateurs pertinents. Ainsi il suit la satisfaction des patients par une enquête de satisfaction comportant des items tels que le respect des droits du patient et sa satisfaction globale. L’établissement participe au recueil ISATIS et IQSS. Il suit le recueil de la personne de confiance et de la personne à prévenir. Les plaintes et réclamations font l’objet de l’élaboration d’un tableau de bord présenté en CRUQPEC. Un indicateur concernant la réalisation de formation en rapport avec les droits du patient a été créé et est suivi, intégrant les formations des nouveaux arrivants sur ce sujet (18 en 2013, 22 en 2014). A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS Suite au suivi de son PAQSS, l'établissement a déployé des mesures d'amélioration sur la thématique "Droits du patient" comme la refonte de son livret d'accueil et de son site Internet pour améliorer l'information de l'usager. En Mars 2015, un audit "Contention" a permis de dégager des axes d'amélioration dont la rédaction d'un nouveau protocole de contention physique des patients qui le nécessitent. Des sensibilisations ont de plus été réalisées sur le thème du recueil de la personne de confiance après audit du dossier patient. Des supports et modalités de diffusion sont établis. La communication des résultats et actions est réalisée, en interne comme en externe, notamment, auprès des professionnels et des usagers. 20 CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 PARCOURS DU PATIENT 1. Caractérisation générale L'évaluation de cette thématique vise à promouvoir et organiser les parcours du patient en établissement de santé en ce qu'ils contribuent à améliorer la qualité de la prise en charge des patients et à améliorer l'efficience des soins. Le parcours de soins concerne le management de l'établissement et des secteurs d'activités qui, en étroite collaboration : - organise et prend en compte les besoins de la population aux différentes étapes (accueil, prise en charge diagnostique et thérapeutique, sortie ou transfert) de la prise en charge des maladies aiguës, des maladies chroniques, des populations spécifiques ; - structure et formalise les liens avec les acteurs extérieurs à l'établissement en développant les interfaces avec les professionnels de ville, les autres établissements de santé et les établissements médico-sociaux ; - évalue ces prises en charge. Les professionnels des secteurs d'activités grâce à un travail en équipe pluri professionnel et interdisciplinaire mettent en place une démarche d'amélioration continue des prises en charge centrée sur le patient et son entourage. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir Organisation interne D Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 21 Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé 22 CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE La politique du centre hospitalier de Wattrelos concernant le parcours du patient s’appuie sur les schémas de planification sanitaire et les besoins de la population (aussi bien locale que transfrontalière) comme en atteste le CPOM 2012-2017 et la note d’orientation du projet d’établissement 2015-2019. Elle intègre par ailleurs le fonctionnement en coopération avec les établissements de proximité (CH de Tourcoing ou Roubaix) ou avec les réseaux disponibles (HAD: Santélys ou Synergie; Soins palliatifs: Diamant) . De nombreuses associations participent à son fonctionnement (France -AVC, Coeur santé, Anfir, Cap-R). Un questionnaire adressé aux médecins libéraux de proximité a été réalisé en 2014 afin de connaitre les besoins et attentes des médecins de secteur concernant leur hôpital de proximité. Des coopérations sont déployées soit avec des établissements publics (filière AVC, consultations avancées), soit avec des établissements ESPIC (création d'un centre de basse vision) soit en transfrontalier pour la prise en charge en SSR (France) ou accès à des plateaux techniques (Belgique). Une convention est passée avec le CH de Roubaix pour une rééducation "Pilote" des insuffisants rénaux en récusation de greffe avec 50% de patient réintégrant les listes d'attente au bout de 3 mois. Cette politique inclut par ailleurs le parcours du patient au sein de l’établissement en particulier concernant les soins de suite, la population âgée, la population démunie ou les soins palliatifs par exemple. L'évaluation des besoins en interne s'est fait au travers de groupes de travail pluridisciplinaires en segmentant les services (SSR, urgences, soins continus, médecine, Hôpital de jour) et en s'attachant à analyser les équilibres financiers, l'efficience et le service rendu à la population. La politique ainsi définie a été validée par les instances représentatives et communiquée en interne et auprès des usagers. L’établissement a analysé et hiérarchisé ses risques, en cohérence avec ses besoins. Les objectifs d'amélioration qui en découlent se retrouvent dans la politique qualité et dans le plan d’amélioration avec identification de pilotes, échéanciers, suivis, indicateurs, maîtrise des risques. Cette démarche s'appuie sur une méthodologie reconnue de type AMDEC. On peut citer entre autres, en rapport avec cette thématique, l’optimisation des délais d’attente (imagerie, urgences), le développement de l’éducation thérapeutique, l’amélioration de la prise en charge nutritionnelle. L’analyse s’appuie sur le travail des instances (comme la CRUPC par exemple qui a réalisée des propositions d’amélioration), les instances hospitalières ou groupes de travail, ainsi que sur certaines cartographies des risques réalisées de façon pluriprofessionnelle (la Balnéothérapie, l’Identitovigilance, l’Imagerie). Par ailleurs une cartographie globale des risques réalisées en 2012 a été réintégrée dans la nouvelle cartographie du parcours patient, attestant de la pérennité de la démarche sur la gestion des risques. Les recueils d'évènements indésirables font par ailleurs l'objet d'études régulières et peuvent donnés lieu à des inscriptions au plan d'amélioration ou à des CREX. L'établissement a de plus étudié 5 parcours jugés pertinents (SSR, réadaptation cardiaque, respiratoire, HDJ et soins palliatifs) en plus d'un parcours global d'un patient hospitalisé au CH de Wattrelos décrivant l'ensemble des intervenants, étapes, personnels impliquées et documents associés. ORGANISATION INTERNE L'établissement a nommé comme responsable pilote de la thématique "Parcours patient" le directeur des soins avec des rôles et responsabilités formalisés. De plus le suivi en instances est systématique à intervalle défini (COPIL tous les 3 mois, CME). Une cellule d’identitovigilance est par ailleurs fonctionnelle et se réunit régulièrement (3 réunions en 2014) avec organisation de CREX si besoin. A la vue de ses besoins et risques identifiés, l’établissement prévoit les ressources humaines nécessaires. La recherche de problème de sous-effectif par exemple a fait l’objet d’une action d’amélioration dans le PAQSS (« Anticiper le risque de sous-effectif dans les services ») Les besoins en formation ont été identifiés par rapport aux risques sur le parcours patients et sont inscrits régulièrement au PAUF. Les ressources humaines nécessaires à la prise en charge de certaines thématiques comme la prise en charge nutritionnelle, la rééducation, les personnes démunis sont déployées sur l'ensemble des services (diététicienne, rééducateurs, assistante sociale). La ressource documentaire est adaptée aux besoins des services incluant par exemple la prise en charge des urgences, la fonction transport, la déclaration des évènements indésirables. Un livret d'accueil est rédigé et disponible comportant de nombreuses informations destinées au patient sur son parcours de soins entre autres. Les ressources matérielles sont adaptées aux différentes activités et bénéficient de maintenance adaptée. CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 23 Le secteur SSR par exemple dispose d'un plateau technique adéquat permettant de répondre aux besoins de ses patients, incluant des salles de rééducation équipées, une balnéothérapie, des parcours de marche. Les interfaces sont réalisées en interne avec la disponibilité des lits d'aval mis à jour 3 fois par jour à destination des urgences, la fonction transport organisée entre les différents secteurs d'activité. En externe, les courriers et documents nécessaires à la sortie ou au transfert du patient sont organisés, une liste des consultants externes pour des domaines non pris en charge au CH de Wattrelos est réalisée, diffusée et connue. Le logiciel Trajectoire est déployé. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE L’ensemble des secteurs d’activité (MCO, HDJ et SSR) du CH de Wattrelos est impliqué dans la déclinaison des processus d’établissement. Cette démarche s’appuie sur la concertation qui favorise l’implication des équipes. Des informations régulières permettent l’appropriation par les équipes des objectifs et plan d’actions. L'ingénieur qualité réalise régulièrement des Flash-qualité sur les différentes thématiques du plan d'amélioration de la qualité, incluant la thématique parcours du patient. Le management des secteurs d'activité est impliquée dans la sensibilisation du personnel au respect des bonnes pratiques, comme par exemple au travers des réunions mensuelles d'équipe. Les équipes sont par ailleurs impliquées dans le recueil des évènements indésirables, dans les RMM, RCP, CREX en rapport avec le parcours patient (identitovigilance, patient en fin de vie). Des réunions de service sont réalisées de façon systématique (au minimum 1 par mois dans chaque secteur d'activité) permettant de décliner les orientations stratégiques auprès des équipes et de les impliquer dans la réalisation des objectifs opérationnels. DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES L’ensemble des secteurs d’activité disposent des effectifs et compétence lui permettant de répondre aux besoins des patients et aux spécificités des populations prises en charge. Les documents nécessaires au fonctionnement du processus "Parcours du patient" sont effectivement disponibles dans les services (grilles d'évaluation de la dénutrition, échelle de Braden, suivi de la douleur ...). Dans tous les services, les professionnels sont formés à la prise en charge des urgences. Les nouveaux arrivants bénéficient systématiquement de formations appropriées. La prise en charge des personnes vulnérables est organisée en particulier par la mise en place d’une PASS. En 2013 et en 2014, des formations sur la nutrition, la douleur, la prise en charge des urgences ont été, entre autres, réalisées. En 2015, des formations sur l'identitovigilance, l'accueil, les urgences ont été réalisées. Par ailleurs deux médecins et un cadre ont été formés à l'éducation thérapeutique (coordinateurs d'éducation thérapeutique). Les compétences pour le futur déploiement des 3 ETP en cours d'agréments sont déjà déployées (Douleur chronique et lombalgies, Insuffisance cardiaque, insuffisance respiratoire). Le logiciel Via-Trajectoire est accessible et déployé dans l'ensemble des services. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE Les secteurs d’activité mettent en œuvre l’organisation des parcours de soins et la prise en charge du patient. Le risque suicidaire, la prise en charge nutritionnelle (comme le confirme les indicateurs IQSS), la prise en charge en soins de suite et réadaptation, ainsi que les mesures d’éducation thérapeutique sont déployées. Des staffs pluridisciplinaires sont organisés. L’accueil du patient est organisé et assuré dans des délais compatibles avec sa prise en charge. Il reçoit l’information nécessaire en particulier par la remise d’un livret d’accueil. La personne de confiance est recherchée et tracée. L’accueil de l’entourage est assuré lorsque cela est nécessaire au travers d'une pièce dédiée avec possibilité de prise de repas. Les horaires sont adaptés si besoin (soins palliatifs par exemple). Les évaluations initiales et continues de l’état de santé du patient sont réalisées. Les observations sont complètes, avec des temps pluridisciplinaires permettant l'établissement de projets thérapeutiques, réévalués et tracés. Le consentement est recherché, le bénéfice-risque est tracé. L’information au patient et à son entourage est effective et tracée. Les composantes psychologiques et sociales sont recherchées. Les demandes de biologie et d’imagerie sont conformes aux attentes et intègrent les données cliniques lorsqu’elles s’imposent. La sortie est réalisée tôt en amont avec information au patient et à son entourage. Les documents permettant la continuité de la prise en charge sont remis à la sortie avec en particulier en SSR des délais d’envoi du courrier conformes aux attentes comme en témoignent les indicateurs IQSS. La mise en œuvre des procédures d’identitovigilance est effective avec bracelet d’identification systématique à l'admission, et procédure d’identification réalisée, diffusée et connue, de l'accueil à la 24 CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 sortie du patient. Des check-listes d'entrée et de sortie permettent de s'assurer de la réalisation des grandes étapes de la prise en charge. Pour la check-list d'entrée, celle-ci rappelle les besoins en identitovigilance, information du patient, examen médical, macro-cible d'entrée ... La check-liste de sortie rappelle la délivrance des documents de sortie, la réalisation du questionnaire de sortie, le programme de suivi ... L’organisation de la permanence des soins est assurée au travers de règles de présence et d’un système de gardes et astreintes 24 heures sur 24. La prise en charge des urgences vitales se présentant en interne est assurée. Il existe, au sein de l'établissement, un accueil des soins urgents disposant des ressources humaines (compétences) et matériels permettant de recevoir les urgences locales (de 40 à 50 passage par jour) et qui alimentent à 51% les lits d'hospitalisation du CH de Wattrelos en médecine. Une organisation est effective pour le transfert des patients nécessitant une hospitalisation soit en interne soit sur un établissement de proximité. Les lits d'aval libres sont évaluées trois fois par jour au niveau du CH de Wattrelos et les délais d'attente moyens sont systématiquement affichés dans la salle d'attente tous les 10 patients. Le CLAN et le CLUD sont fonctionnels (3 réunions du CLAN en 2014, 7 pour le CLUD en incluant les réunions interCLUD) C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS L’établissement, au travers de son COPIL et de ses instances concernées, suit de nombreux indicateurs nationaux comme les IQSS, enquête I-Satis, AVC-MCO en rapport avec le parcours du patient. Par ailleurs l’établissement effectue un suivi particulier sur la thématique de l’identitovigilance au travers de différents indicateurs : Nombre de fusion dossier-patient, nombre d'événements indésirables sur la thématique identitovigilance, avec réalisation de CREX si nécessaire. Des RMM sont réalisés (2 en 2014) ainsi que des RCP dites "palliatives" et des patientstraceurs (7 en 2015), participant aux programmes EPP de l'établissement sur la thématique. A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS L’établissement a mis en place au travers de son PAQS de nombreuses mesures d’amélioration sur le thème du parcours du patient. On peut citer par exemple, dans le cadre des actions déjà réalisées, l’optimisation des délais d’attente (urgences et imagerie), l’amélioration du suivi nutritionnel, l’amélioration de l’accessibilité aux personnes handicapées par des travaux architecturaux sur les chambres. Des EPP sur ce thème sont déployées comme la pertinence des journées d’hospitalisation, les RMM, RCP, médications chez la personne âgée. Les indicateurs nationaux bénéficient d’un affichage au sein de l’établissement. Les résultats des EPP orientée parcours patients sont diffusés aux instances et professionnels concernés. Des actions de communications innovantes sur ce thème ont été réalisées: réalisation de set de table "Parcours patient", réalisation de "certif-dating" sur le thème du parcours patient entre autres. CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 25 DOSSIER PATIENT 1. Caractérisation générale L'investigation de la thématique « Dossier patient » vise à évaluer que l'établissement a défini une organisation qui garantit que le dossier, outil central de partage des informations, assure la coordination des soins. Compte tenu de la multiplicité des intervenants autour du dossier du patient et de la complexité qui en résulte, une identification des risques inhérents à son utilisation doit contribuer à lui assurer sa fonction d’élément clé de la qualité et de la sécurité des soins dans le cadre de prises en charge pluri professionnelles et pluridisciplinaires. Ces approches se doivent d'intégrer l'accessibilité du patient à son dossier en référence à la réglementation en vigueur. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir Organisation interne D Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé 26 CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE Il existe une stratégie et des objectifs concernant le dossier patient, élaborés sur la base d'une identification du contexte, des missions et de l’analyse des risques propres à l’établissement. Cette stratégie a été formalisée en cours de visite et n'a pu être présentée et validée par les instances concernées. Une cartographie des risques a été réalisée sur le thème du dossier patient, selon une méthodologie reconnue de type AMDEC intégrant les pilotes, échéanciers, objectifs. Ce travail a été réalisé de manière pluridisciplinaire en y intégrant médecins, cadres, soignants, administratifs. Cette cartographie a été diffusée dans les instances concernées et en particulier le COPIL et la CME. Les actions d'améliorations sont allées enrichir le plan d'amélioration comme par exemple améliorer la tenue du dossier patient, améliorer la traçabilité des données recueillies (bénéfice/risque). Ces actions sont suivies et communiquées aux instances et aux responsables des secteurs d'activités pour leurs déclinaisons opérationnelles. Les mesures de traitements des risques sont définies en cohérence avec les objectifs. ORGANISATION INTERNE L'établissement a établi une organisation pour piloter le processus. Un groupe de travail "Dossier patient" avec nomination d'un pilote médecin et de sous pilotes a été constitué avec des missions définies comme la réduction des risques résiduels, suivi des indicateurs, évaluations. Au regard de ses missions et des risques identifiés, l'établissement organise la réponse à ses besoins en ressources humaines, matérielles et documentaires nécessaires à l’atteinte des objectifs qu’il s’est fixés. Le logiciel de prescriptions médicamenteuses est déployé sur l'ensemble des services et les règles d'accès sont définies et la confidentialité et la sécurité assurée par Login/mot de passe individualisé. Chaque nouvel arrivant médecin ou interne est formé (Livret d'accueil du nouvel arrivant: formation des utilisateurs du logiciel médicaments). Le dossier patient, non informatisé en dehors de la prescription médicamenteuse et de la partie administrative, fait l'objet d'une formalisation au niveau de procédures de création et de tenue selon les services concernés. Ces procédures sont validées, diffusées, et font l'objet de formation systématique pour tous les nouveaux arrivants : Internes ou étudiants hospitaliers en formation (au travers d'une charte d'accueil et d'accompagnement), soignants. Des sensibilisations régulières sur cette thématique sont effectuées (Personne de confiance, directives anticipées...). L'établissement a validé un mode de fonctionnement dégradé en cas de panne informatique rendant indisponibles les données administratives et médicamenteuses. Les références documentaires nécessaires sont rédigées sur un mode participatif, diffusées, incluant entre autres la création et le contenu des dossiers patients, les règles d'accès, les règles de transfert des dossiers en interne, les règles d'archivage. Les ressources matérielles nécessaires à l'accès au dossier pharmaceutique ont été déployés au niveau informatique et la gestion du dossier papier en termes matériel est assurée (chariots en nombre dans des locaux sécurisés). Il existe une organisation permettant au patient d'accéder à son dossier médical au travers d'une procédure formalisée, validée et diffusée. Ces droits d'accès sont rappelés sur le livret d'accueil et le site internet de l'établissement. Ces droits d'accès font l'objet, sur les deux médias, d'une information sur l'initiation de cette demande par le patient ou son ayant-droit. La gestion des interfaces et des circuits est organisée formellement pour faciliter la concertation entre professionnels et entre secteurs d'activité. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE Le management s'implique aux niveau des secteurs d'activités pour la gestion du dossier patient. Les responsables sensibilisent les professionnels sur les risques identifiés dans leur secteur ou sur le processus. Des formations sont systématiquement réalisées pour les nouveaux arrivants, des sensibilisations régulières sont effectuées (certif dating du 14/04/2015 sur les directives anticipées, semaine de la sécurité du 25/11/2014 sur la personne de confiance, info-flash sur le patient traceur en 02/2015). Les responsables s'assurent de la conformité des pratiques par rapport aux dispositions prévues et informent les professionnels de leurs résultats. Les équipes sont impliquées dans la réalisation d'audits sur le thème du dossier patient: - Recueil des IQSS CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 27 - Audit sur les transmissions ciblées en février 2015 Le personnel participe au recueil des évènements indésirables liés au dossier patient (9 EI en 2014 et 17 en 2013). La communication des résultats des différents audits ou indicateurs est effective au niveau des secteurs d'activité soir par voie d'affichage soit par les réunions de service mensuelle. Des actions correctives sont identifiées en cas de besoin (dysfonctionnements, baisse des résultats ou indicateurs, etc.). DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES Les ressources en compétences (effectifs, formation), matériel (dont locaux et équipements) et documentation (accessible et actualisée) sont disponibles dans les secteurs. Le personnel est régulièrement formé ou sensibilisé sur la thématique. Par exemple on peut citer: - Certif dating du 14/04/2015 sur les directives anticipées - Semaine de la sécurité du 25/11/2014 sur la personne de confiance - Info-flash sur le patient traceur en 02/20015 - Dossier du patient: enjeux et règles en 09/2014 Les ressources documentaires sont facilement accessibles dans les différents secteurs d'activités (Urgences, Médecine, soins continus, HDJ et SSR. L'ensemble des procédures est retrouvées dans ces services, ainsi que les documents nécessaires à l'établissement d'un dossier de soins ou les documents d'information du patient (Livret d'accueil, consentement ...). Les besoins en matériel sont couverts avec en particulier, du fait de la non-informatisation du dossier patient, des chariots "dossier-patient" ergonomiques et stockés dans des locaux sécurisés. Les locaux d'archivage, sécurisés, sont accessibles 24H sur 24 et bien ordonnés selon une méthode d'organisation par date de naissance pour les dossiers de moins de cinq ans. Les dossiers de plus de cinq ans sont externalisés chez un prestataire local à Wattrelos (Recall). Le matériel informatique nécessaire à la prescription et à la distribution des médicaments est déployé de façon suffisante dans les services (ordinateurs fixes et portables) avec un réseau sans fil opérationnel et une maintenance répondant aux attentes des utilisateurs. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE L'établissement a mis en place un dossier patient papier et un outil de prescription médicamenteux informatisé sur l'ensemble de ses secteurs d'activité en s'appuyant sur des règles de tenue du dossier patient et de transferts des différents éléments connues par les professionnels, permettant une continuité dans la prise en charge des patients. Un mode de fonctionnement dégradé et un mode opératoire de reprise d'activité sont connus des services. Le dossier patient inclut l'ensemble des données nécessaires à la prise en charge d'un patient en unité de soins. On retrouve en particulier, et systématiquement sur tous les dossiers audités, les antécédents, les allergies, le contexte socio-familial, l'anamnèse, l'observation initiale puis ses mises à jour, les conclusions médicales. Par ailleurs s'y associe l'ensemble des éléments de suivi paramédicaux dont les constantes, les évaluations de la douleur, le suivi nutritionnel du patient, les observations des rééducateurs, travailleurs sociaux (systématique dans le cadre de la prise en charge de la personne âgée), cibles et macro-cibles. L'information du patient sur sa prise en charge est réalisée. La recherche de son consentement est tracée dans des zones dédiées du dossier, et effectivement enrichie en particulier sur une série d'actes recensés par l'établissement. L'information à la famille est retrouvée lorsqu'elle est pertinente. Les dossiers relevant de soins palliatifs incluent des fiches dites "RCP palliatives" et des fiches "d'Aide à la réflexion sur l'intensité des soins" permettant une continuité dans la prise en charge. C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS Le CH de Wattrelos suit ses indicateurs IQSS dans ses deux secteurs d'activité (MCO et SSR). Il suit par ailleurs les indicateurs GEMSA, CCMU, IGS2. Le recueil de ces indicateurs est basé sur la participation de l'ensemble du personnel concerné. Par ailleurs l'établissement a déployé d'autres suivis d'indicateurs comme des audits sur la traçabilité de la douleur, des EPP sur le dépistage de la dénutrition montrant une présence de la fiche de suivi nutritionnel dans 100% des dossiers avec 94% de remplissage sous les 48 premières heures. Le score de dénutrition est réalisé dans 97% des dossiers. Les services ont par ailleurs audités la réalisation des macro-cibles en février 2015. Les délais d'envoi des dossiers aux patients qui en font la demande sont recueillis et présentés annuellement en CRUQPEC. Ils étaient de 13 jours en 2012 pour les dossiers de plus de 5 ans (18 jours pour les dossiers de moins de 5 ans). Il se sont par la suite améliorés pour être de 16.5 jours pour les dossiers de plus de 5 ans et 7.42 jours pour les dossiers 28 CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 de moins de 5 ans, soit conformes aux attentes. A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS L'établissement analyse ses audits et résultats d'EPP ou d'indicateurs et détermine des actions d'amélioration pour les prises en charge comme par exemple améliorer la tenue du dossier patient, améliorer la traçabilité des données recueillies (bénéfice/risque). De plus, pour améliorer les délais d'envois des courriers de sortie, des modèles de lettre type ont été rédigées en fonction des secteurs, en intégrant progressivement le schéma HAS pour les documents de sortie (réalisé en médecine et soins continus). L'audit sur les macro-cibles a entraîné une communication institutionnelle sur la nécessité d'améliorer en particulier la macro-cible de sortie. Les actions d’amélioration mises en œuvre sont intégrées et articulées avec le programme d'actions institutionnel. La communication des résultats d'audits, d'EPP est effective dans les services visités. CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 29 MANAGEMENT DE LA PRISE EN CHARGE MÉDICAMENTEUSE DU PATIENT 1. Caractérisation générale L'évaluation de cette thématique vise à s'assurer de la mise en place et du suivi par l'établissement d'une politique / programme d'amélioration de la sécurtié et de la qualité de la prise en charge médicamenteuse visant la lutte contre la iatrogénie médicamenteuse, la pertinence et la continuité des traitements médicamenteux, par une approche concertée et pluridisciplinaire. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir Organisation interne D Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé 30 CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE Il existe une stratégie et des objectifs, élaborés sur la base d'une identification du contexte, des missions de l'établissement et de la cartographie des risques du circuit du médicament intégrée au compte qualité. Cette stratégie est formalisée dans un manuel qualité de la prise en charge médicamenteuse. La stratégie, validée par les instances concernées, est déclinée dans un programme d’action formalisé et priorisé. ORGANISATION INTERNE L'établissement a établi une organisation pour piloter le processus. Le pilotage de la prise en charge médicamenteuse est réalisé en lien avec la CRG. Les rôles et responsabilités sont formalisés dans les fiches de postes du pharmacien coordonnateur des risques associés aux soins. Au regard de ses missions et des risques identifiés, l'établissement organise la réponse à ses besoins en ressources humaines, matérielles et documentaires nécessaires à l’atteinte des objectifs qu’il s’est fixés. Le circuit du médicament est complètement informatisé. Les règles et supports de prescription sont validés pour tous les secteurs. La procédure générale "circuit du médicament" reprend les modalités de sécurisation du circuit. Une procédure de prescription pour les personnes à risques dont les personnes âgées est formalisée. La gestion des interfaces et des circuits est organisée formellement pour faciliter la concertation entre professionnels et entre secteurs d'activité. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE Compte-tenu des risques et des besoins relevés, les responsables mettent en œuvre le projet de prise en charge médicamenteuse dans les secteurs d'activité. La concertation et l'implication des équipes sont favorisées par la participation d'un grand nombre de professionnels au COMEDIMS, au CREX, à la CGR. Des actions de communication sont prévues pour sensibiliser les professionnels sur les risques identifiés ou sur le processus. Elles reposent sur les réunions infirmières, et l'analyse collégiale des situations particulières. Le pharmacien sensibilise régulièrement les IDE à la prévention des erreurs médicamenteuses. La conformité des pratiques est vérifiée par le pharmacien et les équipes. Cela repose par exemple, sur les vérifications quotidiennes des piluliers, et les audits du circuit. Les actions correctives sont mises en œuvre en fonction des résultats observés et des signalements de dysfonctionnements. Les résultats sont communiqués aux équipes lors des réunions infirmières, ... DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES Les ressources en compétences (effectifs, formation), matériel (dont locaux et équipements) et documentation (accessible et actualisée) sont disponibles dans les secteurs. Un pharmacien à temps plein est responsable de la PUI. Le temps de présence du pharmacien permettent d'assurer la permanence pharmaceutique. Les ressources en équipements et matériel sont assurées: chariots uniformisés pour l'administration des piluliers, armoire de rangement, parc informatique en nombre... Les locaux de la PUI et le matériel de rangement et de distribution des médicaments sont adaptés. Tous les protocoles et procédure sont accessibles sur l'intranet selon des règles précises de gestion documentaire. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE L'organisation prévue dans le manuel qualité de la PUI est mise en œuvre dans les secteurs d'activité: règles de gestion, transport, rangement et stockage des médicaments, contrôle des températures. Une dotation pour besoins urgents est en place. L'analyse pharmaceutique du traitement complet et la délivrance nominative est engagée. Le pharmacien a accès aux données biologiques et cliniques, et valide tous les traitements. La délivrance est nominative pour les stupéfiants, les médicaments hors GHS. Elle est globalisée pour les autres molécules pour le secteur d'hospitalisation complète. La liste des médicaments à risque est établie (médicaments à risque de confusion et médicaments à marge thérapeutique étroite). Les règles d'administration des médicaments sont appliquées. Le conditionnement unitaire des médicaments qui le nécessitent est effectif. La traçabilité est assurée dans le logiciel lors de la distribution des médicaments aux patients autonomes (validé par le médecin) et lors de l'administration de chaque prise pour les patients non autonomes. La gestion du traitement personnel est organisée, la continuité du traitement est assurée. L’information du patient sur le bon usage des médicaments est engagée dans le cadre de rencontres thématiques, et par le biais de supports d'information écrits... Les interfaces entre la PUI et les unités de soins sont opérationnelles. Les acteurs sont associés au CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 31 processus par la participation aux instances, aux groupes EPP, au CREX... C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS L'évaluation du circuit du médicament (audits des armoires à pharmacie, audits croisés en lien avec le réseau qualité,...) et le suivi de la mise en œuvre des objectifs sont assurés. Le COMEDIMS analyse un tableau de bord d'indicateurs quantitatifs (consommations et dépenses), et d'indicateurs qualitatifs (suivi des plans d'action). Une EPP sur la prise en charge médicamenteuse du sujet âgé est en cours de réalisation. Le recueil et l’analyse des erreurs médicamenteuses sont réalisés avec les professionnels concernés. Le suivi des actions issues des CREX est coordonné par le pharmacien et l'ingénieur qualité en lien avec les professionnels concernés. Les résultats sont communiqués aux professionnels: chevalet, flash qualité, ... A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS Les résultats des évaluations conduisent à la mise en place d'actions d'amélioration. L'établissement a fait l'acquisition d'une machine de conditionnement unitaire et de suremballage pour les médicaments qui le nécessitent. Un système d'alerte a été intégré au niveau du logiciel pour diminuer le risque de confusion de certains produits au travers du menu déroulant. Les actions d’amélioration mises en œuvre sont intégrées et articulées avec le programme d'actions institutionnel. Les professionnels concernés sont informés des mesures correctives mises en place. 32 CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 MANAGEMENT DE LA PRISE EN CHARGE DU PATIENT EN ENDOSCOPIE 1. Caractérisation générale L'investigation de la thématique « Management de la prise en charge du patient dans les secteurs à risque » vise à évaluer que l'établissement a identifié ses activités à risque afin de développer une démarche de management de la qualité et de gestion des risques visant un rapport optimum bénéfice/risque pour le patient : les dispositions organisationnelles et techniques en lien avec la prise en charge du patient sont définies et mises en place, incluant les vérifications à effectuer au sein de l'équipe pluridisciplinaire concernée, lors de la réalisation des actes critiques, conformément à la réglementation et aux référentiels reconnus. La présente procédure de certification concerne cinq activités à risque : la radiothérapie, la médecine nucléaire, l'endoscopie, le secteur de naissance et la radiologie interventionnelle. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir Organisation interne D Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 33 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE Il existe une stratégie et des objectifs concernant l'activité d'endoscopie, élaborés sur la base d'une identification du contexte, des missions et de l’analyse des risques propres à l’établissement. L'établissement a identifié ses besoins en endoscopie et défini ses secteurs d'activité : pneumologie et cardiologie. Les différentes modalités de prise en charge sont définies : programmée et non programmée, en externe, en hospitalisation de jour, en hospitalisation conventionnelle. Les risques sont identifiés. On retrouve ceux liés à l'acte, à l'anesthésie locale, à l'insuffisance respiratoire ainsi que le risque infectieux. L'ensemble des données est reporté et suivi dans le compte qualité. Le programme précise les responsabilités pour chacune des actions, le délai prévu. La stratégie est déclinée dans un programme d’action formalisé et priorisé. ORGANISATION INTERNE L'établissement a établi une organisation pour piloter le processus. Le pilotage est assuré par le médecin pneumologue et le praticien hygiéniste. Une équipe est dédiée à l'endoscopie. Les rôles et responsabilités sont identifiés et formalisés dans les fiches de poste des professionnels. Au regard de ses missions et des risques identifiés, l'établissement organise la réponse à ses besoins en ressources humaines, matérielles et documentaires nécessaires à l’atteinte des objectifs qu’il s’est fixés. La formation des professionnels est planifiée. Les moyens matériels sont mis à disposition des professionnels (endoscope et banc de désinfection). Les procédures et protocoles sont formalisés et disponibles en version électronique et en version papier. La taille de l'établissement facilite la concertation entre les professionnels et ce secteur d'activité. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE Le management de ce secteur est facilité par le périmètre restreint de cette activité. Une équipe est dédiée à l'endoscopie. Des objectifs et plans d'action opérationnels propres aux secteurs sont établis en déclinaison de la démarche institutionnelle. Le responsable sensibilise les professionnels sur les risques identifiés dans leur secteur ou sur le processus. Les événements indésirables sont signalés dans le logiciel mis à disposition des professionnels. Le responsable s'assure de la conformité des pratiques par rapport aux dispositions prévues et informent les professionnels de leurs résultats (utilisation de la chek list, audit de pratiques, ...). Des actions correctives sont identifiées en cas de besoin (dysfonctionnements, baisse des résultats ou indicateurs, etc.). DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES Les ressources en compétences (effectifs, formation), matériel (dont locaux et équipements) et documentation (accessible et actualisée) sont disponibles dans les secteurs. Les professionnels en poste sur ce secteur sont formés. Une salle de désinfection et d'entretien des endoscopes est en place. Des protocoles sont mis à disposition des professionnels et appliqués. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE Le secteur connaît l’organisation définie et met en œuvre les protocoles et procédures établis pour le fonctionnement et la prise en charge endoscopique. Les différents risques sont pris en compte. La protection des professionnels est assurée (lunettes de protection, gants, ...). L'information du patient est organisée et tracée. Un document d'information est donné et expliqué au patient. Il reprend la définition de l'examen, les complications, le déroulement de l'examen (avant pendant et après), les informations devant être transmises au médecin. Le consentement est recueilli. La chek list "sécurité du patient en endoscopie" est renseignée. Les interfaces nécessaires à la prise en charge des patients sont opérationnels (échange d'information entre l'endoscopie et les secteurs cliniques, administratifs). C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS Il n'existe pas de dispositif d'évaluation structuré et régulier sur l'activité d'endoscopie. L'établissement n'a pas mis en place de programme d’évaluation sur ce secteur d’activité. Des évaluations ponctuelles sont réalisées (prélèvements bi annuels). Le recueil des événements indésirables est connu et utilisé par les professionnels. Des prélèvements sont programmés sur l'année et suivi par le praticien hygiéniste. L’ 34 CENTRE HOSPITALIER DE WATTRELOS / 590000691 / mars 2016 établissement s’est notamment inscrit pour participer à l’audit national concernant l’endoscopie en 2015. A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS Il n'existe pas de plan d'action formalisé sur l'activité d'endoscopie. Des actions correctives sont mises en place au coup par coup, comme par exemple la sensibilisation des professionnels au remplissage de la chek list. 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