4. Le théorème de dualité
4.1. Soit f:X-+ Yune application continue entre espaces localement
compacts telle que le foncteur f\ soit de dimension cohomologique finie.
Supposons pour toute la suite de ce paragraphe que l'anneau Rest
noethérien. D'après le théorème 1.5 on peut trouver une /i-résolution
0-> Rx-> X'du faisceau Rxpar des faisceaux plats.
4.2. Si se' eObK{X) on définit un complexe double f*{sé %)en posant
C/f {^'W'q=f*\séq\les différentielles étant induites par celles
de Jf*et de se "respectivement. En prenant le complexe simple associé
on en déduit un foncteur, encore noté f*,de K(X) dans K(Y).
Si eObK(Y) on peut encore définir un complexe triple
en posant
les différentielles étant induites par celle de iï\ de se' et de &respec
tivement.Le complexe simple associé àce complexe triple est canoniquement
isomorphe au complexe simple associé au complexe double des homomor
phismesdu complexe simple associé au complexe double f*{se ') dans le
complexe M'.
4.3. D'une façon analogue on définit un complexe double f^\^') en
posant lf\^i^')Ytq =f^-p(^q)- En prenant le complexe simple associé
on en déduit un foncteur, encore noté /î^-, de K(Y) dans K(X).
On peut aussi définir le complexe triple fflo<m{sé'\ /}#?'($')) en posant
Le complexe simple associé àce complexe triple est canoniquement iso
morpheau complexe simple associé au complexe double des homomorphismes
du complexe sé %dans le complexe simple associé au complexe double
4.4. Proposition. // existe un isomorphisme de complexes defaisceaux sur Y
Démonstration. Le corollaire 3.11 fournit, pour tout (p, q,r) eZxZxZ,
un isomorphisme