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ADIXONE
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(fludrocortisone 50 µg, comprimé) : à quand la sortie de l’hôpital ?
La fludrocortisone est un analogue de l’aldostérone qui se distingue par une activité
minéralocorticoïde très importante (100 fois celle de l’hydrocortisone). ADIXONE
®
est
la première spécialité pharmaceutique à base de fludrocortisone dosée à 50 µg à obtenir
une AMM dans le traitement minéralocorticoïde substitutif de l’insuffisance
corticosurrénalienne de l’adulte et de l’enfant en association à un glucocorticoïde. Elle se
substitue à la préparation hospitalière Fludrocortisone AP-HP (qui n’avait donc pas
d’AMM). L’usage médical de cette molécule est bien établi grâce à l’utilisation de cette
molécule depuis 30 ans en France. Le Service Médical Rendu par ADIXONE
®
est
important. Par ailleurs, sa tolérance est bien connue, les effets indésirables les plus
fréquents étant : céphalées, faiblesses musculaires, prise de poids et oedèmes,
hypokaliémies, et plus rarement insuffisances cardiaques. La posologie est de 50 à 200
µg par jour chez l’adulte et l’enfant. Afin de faciliter la prise en charge des patients, il
serait maintenant souhaitable qu’ADIXONE
®
soit disponible en ville…
Références : Prescrire n°317 mars 2010 - Rédacteur : Ph POLLY Vanessa - ERSA Marseille
SAMSCA
(tolvaptan), comprimé de 15 mg et 30 mg
Le tolvaptan est un antagoniste des récepteurs de l’arginine vasopressine, hormone
antidiurétique régulant la natrémie en augmentant la réabsorption d’eau au niveau rénal.
Cette molécule est indiquée dans le traitement des hyponatrémies secondaires à un
syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique et dont la posologie est de
15 mg à 60 mg par jour en fonction de la natrémie. Le dossier d’évaluation clinique du
tolvaptan repose sur deux essais versus placebo, et non versus la déméclocycline, dont la
méthodologie reste critiquable ne permettant pas de conclure à une efficacité clinique
avérée. Concernant le profil d’effets indésirables, des phénomènes de soif, sécheresse
buccale, des pollakiuries et des hypernatrémies ont été observés à court terme et semblent
être liés au mécanisme d’action du tolvaptan. Ainsi, en raison d’une efficacité et d’une
sécurité d’emploi encore mal établies, il est préférable de se concentrer sur les mesures
standard de traitement à savoir une restriction hydrique, et si besoin, sur la déméclocyline
ayant une AMM dans cette indication.
Références : Prescrire – Mai 2010. Rédacteur : Ph LAMAND – HIA Val de Grâce
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Gels de kétoprofène : détours et ... retour !
En décembre 2009, l'AfssaPS annonçait une suspension de l'AMM des gels contenant du
kétoprofène suite à l'observation d'effets indésirables cutanés souvent graves et à
l'existence d'allergies croisées entre le kétoprofène et l'octocrylène, un filtre solaire
présent dans de nombreux produits d'hygiène courante (gels douches, crèmes, lotions…).
Mais c'était sans compter sur la firme Ménarini qui a déposé, début 2010, une requête en
référé-suspension auprès du Conseil d'Etat. Cette procédure d'urgence a amené le juge
des référés à suspendre la décision de l'Afssaps compte tenu du peu de cas d'effets
indésirables relevés et surtout dans l'intérêt économique de Ménarini qui réalise ses
meilleures marges avec le Kétum
®.
Cette décision est temporaire dans l'attente d'une
décision définitive du Conseil d'Etat. Pour éviter ces effets indésirables souvent graves,
mieux vaut tout de même préférer des alternatives comme l’ibuprofène (Nurofen
®
) ou le
diclofénac (Voltarène
®
) moins souvent à l'origine de troubles cutanés que le kétoprofène.
Références : Prescrire – Mai 2010. Rédacteur : PP BEAUVILLAIN – HIA Bégin
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Le point sur les carbapenèmes
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Les collyres.
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Comité de rédaction
:
- PhC MERLIN
: HIA LEGOUEST
- PhP GAILLARD :
HIA LAVERAN
Mise en page
:
SMCN HAUMANI : HIA Clermont-Tonnerre
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1- Le point sur les carbapenèmes
Les carbapénèmes sont des β-lactamines à large spectre, actives sur les bactéries Gram (-) et les anaérobies, y compris les souches
productrices de β-lactamases. Ils sont aujourd’hui au nombre de 4 :
- l’imipénème (TIENAM) commercialisé depuis 1986 dans les indications d’infections sévères, notamment nosocomiales, à
germes résistants aux autres β-lactames;
- l’ertapénème (INVANZ) commercialisé en 2002 notamment pour la prise en charge des pneumonies communautaires requérant
une hospitalisation mais sans amélioration du service médical rendu par rapport à l’antibiotique de référence (ceftriaxone) ;
- le méropénème (MERONEM), commercialisé en 1997 d’abord pour la prise en charge des infections fébriles du patient
neutropénique, puis en 2008 pour le traitement des infections broncho-pulmonaires dues à P. aeruginosas et/ou B. cepacia
associées à la mucoviscidose ;
- le doripénème (DORIBAX), commercialisé en 2008 notamment pour la prise en charge des pneumonies nosocomiales incluant
celles acquises sous ventilation mécanique, mais avec une balance bénéfice / risque non supérieure à celles des autres
carbapénèmes.
Ainsi, tandis que le DORIBAX et l’INVANZ ne semblent pas présenter de supériorité, le MERONEM constitue un moyen
thérapeutique supplémentaire compte tenu du profil évolutif de résistance de P. aeruginosas aux autres carbapénèmes et de
l’inefficacité de l’ertapénème sur les Acinetobacter, Entérocoques et Pseudomonas.
Références : Prescrire N°315 et 317 - Rédacteur : Ph HUYNH-LEFEUVRE – HIA Legouest
2 - Les collyres
Les traitements topiques ophtalmologiques comprennent les collyres, pommades, suspensions et gels. Etant donné le faible
volume de l’œil humain (30µL) et le volume d'une goutte (35 à 50 µL), seuls 2% du principe actif pénètre dans l’œil.
L’administration des différents collyres se fait en respectant un intervalle de 5 minutes entre chaque traitement (d’abord les
préparations liquides, puis les suspensions puis les pommades / gels). La fréquence d’administration dépend de l’indication et de
la forme galénique de la spécialité : d’une fois par jour (XALATAN
®
) à une fois toutes les 2 heures (pommade) voire toutes les
15 minutes (collyre) pour les initiations de traitement au CILOXAN
®
dans les abcès cornéens. Les grandes classes
pharmacologiques des traitements oculaires sont : les antibiotiques (CILOXAN
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), les anti-inflammatoires
(DEXAMETHASONE
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), les anesthésiques (TETRACAINE), les antiseptiques (DACRYOSERUM
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), les cicatrisants
(KERATYL
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), les mydriatiques (MYDRIATICUM
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) et les anti-glaucomateux comprenant notamment les β-bloquants
(TIMOPTOL
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, BETOPTIC
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) les sympathomimétiques (IOPIDINE
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) et les analogues de prostaglandines (latanoprost,
XALATAN
®
). Tous les collyres peuvent être à l’origine d’effets secondaires généraux par passage systémique mais plus
particulièrement : le chloramphénicol, les sympathomimétiques, les β-bloquants surtout s’ils sont non cardiosélectifs et les
mydriatiques pour lesquels les effets systémiques sont superposables à ceux d’un traitement par voie générale. Le cas des
collyres nous rappelle qu’il ne faut pas banaliser la prescription des médicaux administrés par voie locale, tant au plan des effets
systémiques, des précautions d’emploi que des interactions médicamenteuses.
Références : Iatrogénie oculaire – Traitements locaux et systémiques ; Médecine. Volume 4, Numéro 1, 14-7, Janvier 2008, Thérapeutiques.
Collyres et autres topiques antibiotiques dans les infections oculaires superficielles : recommandations de l’AFSSAPS, juillet 2004
Rédacteur : Ph GINESTET – HIA Bégin
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