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RESOLOR
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(prucalopride) comprimés de 1mg ou 2mg :
RESOLOR
est un agoniste des récepteurs sérotoninergiques 5-HT4 indiqué en
traitement symptomatique de la constipation chronique chez les femmes pour lesquelles
les laxatifs n’ont pas les effets escomptés. Le prucalopride, apparenté à certains
neuroleptiques, a des propriétés stimulantes sur la motricité digestive. Concernant le
profil de tolérance de RESOLOR
, des effets indésirables ont été notés tels que des
palpitations, une augmentation de la prolactinémie, des cas d’avortements spontanés lors
des essais cliniques conduisant à l’interdiction de ce traitement pendant la grossesse et
justifiant l’utilisation d’une contraception efficace chez les femmes en âge de procréer.
De nombreuses interactions médicamenteuses ont été relevées tant sur le plan
pharmacocinétique que pharmacodynamique. Par ailleurs, l’association avec les
médicaments allongeant l’intervalle QT est déconseillée, et les posologies doivent être
diminuées chez l’insuffisant rénal et la personne âgée. Ainsi, devant une efficacité
modeste associé au profil de tolérance encore mal évalué de RESOLOR
notamment sur
le plan cardiovasculaire, il est préférable de privilégier les mesures hygiénodiététiques et
comportementales éventuellement associées à la prise raisonnée de laxatifs de lest et
osmotiques en première intention.
Références : Prescrire n°328
Rédacteur : Ph Lamand – HIA VDG.
FERINJECT
®
(carboxymaltose ferrique), solution intraveineuse dosée à
50 mg/m.
Le fer injectable est indiqué dans le traitement de la carence martiale lorsque les formes
orales ne sont pas efficaces ou ne peuvent pas être utilisées. Contrairement au
VENOFER
®
et à son générique qui ne s’administrent qu’en perfusion lente après dilution
dans une solution de NaCl et à une dose maximale de 300 mg par injection,
FERINJECT
®
peut être administré non dilué en bolus à une dose unique maximale de
200 mg de fer, 3 fois par semaine. Il s’administre également en perfusion lente à une dose
maximale de 1000 mg sans dépasser 15 mg de fer par kilo de poids corporel ou la dose
cumulée calculée pour chaque patient. Cependant, aucune étude n’a démontré de
supériorité d’efficacité ni de qualité de vie lors de l’utilisation de FERINJECT
®
. Pire, la
mortalité globale est apparue plus élevée avec une perfusion initiale de 1000 mg de fer
IV ! Après VENOFER
®
et FERRISAT
®
, la prudence semble donc s’imposer quant à
l’utilisation de ce troisième fer intraveineux …
Références : Prescrire n°328.
Rédacteur : Ph L. HUYNH-LEFEUVRE – HIA Legouest
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Quand le mieux fait mal : les EPO
:
La prise en charge des anémies sévères dues aux cytotoxiques fait appel aux époétines
(alias EPO), facteurs de stimulation de la croissance des globules rouges. Cependant, les
époétines sont connues pour augmenter les risques de thromboses et d’hypertension
artérielle. Leur nature de facteur de croissance cellulaire rend d’ailleurs plausible le fait
qu’elles puissent aggraver certains cancers.
Trois études synthétisant chacune une cinquantaine d’essais cliniques menés chez
plusieurs milliers de patients anémiques atteints de cancers ont confirmé qu’un traitement
par époétine augmente significativement (+ 20 % environ) la mortalité globale. Deux
études ont mis aussi en évidence une augmentation significative du risque de thromboses.
Les résultats convergents de ces analyses confirment l’augmentation de la mortalité des
patients atteints d’un cancer et traités pour une anémie par une époétine.
Il convient donc d’utiliser la posologie minimale qui suffit à rendre l’anémie
cliniquement acceptable par les patients, et jamais au dessus de 12g/L
d’hémoglobine.
Rédacteur : Ph ROUAULT - HIA Ste Anne
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Comité de rédaction
:
- PhC HOFMANN
: HIA LEGOUEST
- PhC GAILLARD :
HIA LAVERAN
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1- NEUROLEPTIQUES ET SUJET AGE : EXCES DE MORTALITE ?
Chez les patients âgés, les neuroleptiques sont utilisés pour atténuer les troubles du comportement, tels que l'agressivité ou
l'agitation liés à la démence. Cette utilisation est source de nombreux effets indésirables pour une efficacité plutôt
discutable.
En 2005, après analyse de 17 essais cliniques, la FDA a mis en garde sur l'utilisation de neuroleptiques dits "atypiques"
(
olanzapine, rispéridone, quétiapine, aripiprazole
) chez ces patients du fait d'une surmortalité évaluée de 1 à 2% par rapport
aux patients traités par placebo.
Depuis, plusieurs méta-analyses et études de cohorte ont présenté des résultats significativement convergents. Un essai
comparatif randomisé de 42 mois, neuroleptique versus placebo en double aveugle incluant 165 patients atteints de la maladie
d'Alzheimer a ainsi montré que l'arrêt des neuroleptiques réduit la mortalité globale. Dans une méta-analyse de 15 essais
cliniques de 10 à 12 semaines, les patients traités par neuroleptiques atypiques présentaient 1,5 fois plus de décès que les
groupes placebo. Une méta-analyse centrée sur la
rispéridone
a quant à elle montré que les décès au sein du groupe traité
étaient majoritairement d'origine vasculaire par rapport au groupe placebo. Enfin, en plus de confirmer la surmortalité due
aux neuroleptiques atypiques, quatre études de cohorte ont conclu à l'existence d'un risque de mortalité plus élevé avec les
neuroleptiques classiques. En conséquence, il s'avère qu'une prise en charge comportementale des patients âgés déments est
à privilégier. Un traitement par neuroleptiques, quand il ne peut être évité, doit se faire à la posologie minimale efficace avec
une réévaluation régulière des bénéfices pour le patient.
NB : les premiers neuroleptiques (
chlorpromazine et halopéridol
) apparus dans les années 1950 ont été qualifiés de classiques
en opposition aux "atypiques" commercialisés dans les années 1990 et présentant moins d'effets indésirables pour une
efficacité identique.
Prescrire n°320 – juin 2010 - PP Beauvillain – HIA Val de Grâce
2 – VOS ECHOS DES « ECHOS PHARMACEUTIQUES
Après 6 mois de parution, l’équipe de rédaction des « Echos Pharmaceutiques » a souhaité évaluer la satisfaction de ses
lecteurs, l’intérêt qu’ils portent à cette publication et son impact sur ses destinataires. Aujourd’hui, nous pouvons enfin vous
révéler les résultats (plutôt encourageants) de cette enquête !
Nous avons recueilli 48 questionnaires dont 94% proviennent des trois HIA dans lesquels exerçaient les principaux
rédacteurs. L’information est adaptée aux pratiques courantes pour 92 % des répondants, les 8% restants étant représentés
essentiellement par du personnel administratif. 88% des répondants estiment que l’information véhiculée a un intérêt pour les
équipes de soins et 75%, dont 100% des cadres de santé, la diffusent aux équipes soignantes essentiellement par affichage.
Votre intérêt est équivalent pour chaque rubrique ce qui témoigne d’une certaine façon que l’information est pertinente et
semble adaptée. Vos attentes quand à ce bulletin sont grandes notamment en matière de recommandations de bonnes
pratiques médicales et paramédicales, d’informations sur le livret thérapeutique et sur le suivi des consommations.
Certes, le nombre de réponses est faible mais ces premiers résultats nous montrent l’importance de développer l’information
pharmaceutique auprès des équipes médicales.
Rédacteur : Ph Ginestet – HIA Bégin
3 – SUIVI DU CONTRAT DE BON USAGE – BILAN D’ETAPE
Comme chaque été depuis maintenant 3 ans, nous devons remplir le rapport d’étape annuel dans le cadre du suivi du contrat de
bon usage. Le premier contrat de bon usage ayant été signé pour 3 ans, il s’achève en 2011 et un nouveau contrat devrait être
signé prochainement entre la DCSSA et l’ARSIF (Agence Régionale de Santé Ile de France).
Le bilan d’étape se décline en 20 objectifs et doit permettre d’appréhender l’évolution de l’hôpital sur 3 ans.
Les principaux thèmes étudiés concernent :
* Le rôle de la Comedims notamment dans le choix des médicaments et dispositifs médicaux
* L’amélioration et la sécurisation du circuit du médicament et des dispositifs médicaux avec un focus particulier sur la
traçabilité de chacune des étapes
* L’information, la diffusion et le respect des recommandations de bon usage émanant de l’AFSSaPS, la HAS ou l’INCa,
en particulier le respect des indications pour les molécules onéreuses.
Rédacteur : PC Hofmann – HIA Legouest
OUR PLUS D
INFOS OU POUR SUGGER
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DE NOUVELLES IDEES
,
N’
HESITEZ PAS A NOUS CONTACTER
!
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HOFMANN
C
HRISTELLE
HIA
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EGOUEST
03
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