Exemple : Les programmes de calcul ci-dessous sont-ils équivalents?
• Choisir un nombre
• Ajouter 7
• Ajouter le nombre de départ
• Choisir un nombre
• Multiplier le résultat par 2
• Ajouter 10
• Retrancher 3
Choisissons xpour remplacer le nombre de départ :
•x
•x+7
•x+7+x=2x+7
•x
• 2×x
• 2×x+10
• 2×x+10−3=2x+7
Le résultat de ces deux programmes est donc identique pour n’importe quelle valeur de x. Donc ces deux programmes
de calcul sont équivalents.
Une expression littérale permet aussi de décrire une propriété générale de nombres.
Exemples :
• Si ndésigne un nombre entier, on peut traduire la formulation "être la somme de deux entiers consécutifs" par
l’expression littérale : n+(n+1).
• Si ndésigne un nombre entier, on peut traduire la formulation "être un multiple de 3" par l’expression
littérale : 3×n=3n.
• Si ndésigne un nombre entier, on peut traduire la formulation "être un nombre pair" par l’expression
littérale : 2×n=2n.
• Si ndésigne un nombre entier, on peut traduire la formulation "être un nombre impair" par l’expression
littérale : 2×n+1=2n+1.
Le calcul littéral permet de démontrer qu’une propriété est vraie.
Exemple : Montrer que pour n’importe quel nombre entier n, (n+1)2−(n−1)2est un multiple de 4.
(n+1)2−(n−1)2=[n2+2×n×1+12]−[n2−2×n×1+12]
=[n2+2n+1]−[n2−2n+1]
=n2+2n+1−n2+2n−1
=4n
Donc pour tout nombre entier n, (n+1)2−(n−1)2est bien un multiple de 4.
Animation : Supprimer des parenthèses précédées d’un signe + ou d’un signe -.
Animation : Substituer par des relatifs.
Animation : Suubsituer par des fractions.
Histoire des maths : Diophante d’Alexandrie au IIIe siècle de l’ère chrétienne, fut le premier à pratiquer l’algèbre en
introduisant le concept d’inconnue en tant que nombre, et à ce titre peut être considéré comme "le père" de l’algèbre.
Collège Willy Ronis page 4 Moisan