Le système AX =
a donc pour solutions les vecteurs de la forme
. C’est le sous-espace
vectoriel de IR3 engendré par le vecteur
3. En déduire l’ensemble kerf (1 point).
L’ensemble kerf est l’ensemble des vecteurs X vérifiant AX =
. C’est donc le sous-espace
vectoriel de IR3 engendré par le vecteur
4. Que pouvez-vous en déduire quant à l’injectivité de f() ? (1 point)
L’application linéaire f() est injective si et seulement si son noyau se réduit au vecteur nul de
son espace de départ. Comme ce n’est pas le cas (voir réponse à la question précédente),
f() n’est pas injective.
5. Déduire des réponses aux questions précédentes, le rang de f(), une valeur propre de A et le
sous-espace propre de A associé à cette valeur propre. (2 points)
Comme kerf est engendré par le vecteur
, sa dimension est 1.
Comme (théorème des dimensions), on a : dimIR3 = dimkerf + rangf, on a :
Rangf = dimIR3 – dimkerf = 3 – 1 = 2.
Comme rangf = 2, on a détA = 0 ou, ce qui revient au même, dét(A – 0I) = 0. Le réel 0 est donc
racine de dét(A – λI), le polynôme caractéristique de A : c’est une valeur propre de A et kerA
(autrement dit kerf) est son sous-espace propre associé.
B. (3 points) Soit la matrice B :
B =
.
1. Sans faire aucun calcul, donner le déterminant de B.
Si l’on note C1 et C2 les deux premières colonnes de B, on a C2 = – C1. D’où détB = 0 (le
déterminant d’une matrice étant nul si et seulement si cette matrice est singulière).
2. Déterminer le rang de B.
Le rang d’une matrice est égal au nombre maximum de colonnes linéairement indépendantes
que cette matrice comporte. Les deux premières colonnes de B étant linéairement
dépendantes, B a au plus deux colonnes linéairement indépendantes. Les deux dernières
colonnes de B n’étant pas proportionnelles, B a au moins deux colonnes linéairement
indépendantes. Il s’ensuit que : rangB = 2.
3. En déduire une valeur propre de B ainsi que la dimension du sous-espace propre de B qui lui
est associé.
Comme rangB = 2, le réel 0 est valeur propre de B (même raisonnement que pour la question 5
du A). Le sous-espace propre de B associé à 0 est kerB. Or (théorème des dimensions) :
Nombre de colonnes de B = rangB + dimkerB.
Il s’ensuit que : dimkerB = nombre de colonnes de B – rangB = 3 – 2 = 1.
C. (4 points)
1. Ecrire la matrice B sous la forme A – αI, où α est un réel dont on précisera la valeur.
B = A – αI αI = A – B α
=
α
=
= 3
.
On peut donc écrire la matrice B sous la forme A – αI, avec α = 3.
2. En déduire une deuxième valeur propre de A.