LE MOT DU DOYEN
ÊTRE BIEN DANS SA FACULTÉ
Dans les facultés de médecine françaises, les réformes se succèdent : PACES,
Diplôme de Formation Générale en Sciences Médicales (DFGSM), Diplôme de Formation
Approfondi en Sciences Médicales (DFASM). A l’UFR Médecine et des Sciences de la Santé
de BREST, nous avons mené l’ensemble de ces réformes et au mieux dans l’intérêt de tous.
Concernant la PACES, le nombre d’étudiants augmente toujours et sélectionnera en
2014-2015 l’entrée pour 6 filières: la médecine, la maïeutique, l’odontologie, la pharmacie, la
masso-kinésithérapie et l’ergothérapie. Sont en projet à BREST, la création d’un institut
universitaire de psychomotricité et d’un institut d’orthophonie (recrutement sur concours
spécifique). En PACES, notre volonté est de lutter contre le désarroi psychologique ressenti par
les étudiants lors de l’échec. Les métiers de la santé sont divers. Le modèle des réorientations,
mis en place depuis plusieurs années à l’Université de Bretagne Occidentale (UBO), a fait
preuve de son opérationnalité et du service rendu. Elle constitue à l’UBO une méthode d’aide
individualisée et efficace pour l’étudiant. Pour la filière Médecine, la réussite en PACES
conduit au DFGSM2 et 3 (numérus clausus à 171 étudiants). La validation de toutes les UE du
DFGSM autorise l’entrée en DFASM (« master santé ») et ainsi à l’externat.
La réussite de l’étudiant en médecine est une priorité de l’UFR Médecine de BREST
De quoi parle-t-on en termes de réussite de l’étudiant en médecine ? La formation
médicale doit conduire le futur professionnel de santé à un exercice médical de qualité, souvent
qualifié dans la société de « bon médecin ». Un bon médecin est un médecin compétent. Une
compétence acquise permet à l’étudiant de montrer comment il réalise une action. La
performance est la réalisation régulière et réussie de cette compétence.
Il nous semble que, durant la formation médicale, trois compétences sont à acquérir
par les étudiants en médecine :
-un raisonnement dans la démarche clinique ;
-un professionnalisme (capacité à rechercher des recommandations cliniques) ;
-et une capacité à se faire comprendre (relation et communication professionnelle en santé) et de
conduire à l’alliance thérapeutique.
Pour pratiquer la médecine, il faut à la fois du savoir, du savoir-faire et du savoir-être.
Il faut aussi apprendre à travailler en équipe.
Notre objectif est donc de vous conduire dans le monde de la Connaissance, de la
Science, de la Découverte et de la Recherche. Durant vos études de médecine, vous côtoyez des
masses de savoirs, grisants, passionnants parfois indigestes et mystérieux, qu’il faut sans cesse
assimiler et comprendre. Il faut acquérir des savoirs, mais surtout acquérir un savoir-faire dans
sa pratique médicale, via le développement de compétences génériques et spécifiques dans l’art
de soigner. Il faut aussi acquérir un savoir-être. Nous devons sans cesse enseigner et sensibiliser
à la dimension humaine et humaniste de notre métier de médecin. Il faut apprendre à traiter,
mais surtout à soigner.
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