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séquences recherchées (Kiehn et al., 1987; Roberts et al.,
1987;
Drake et al., 1987). Plusieurs études ont montré
l'intérêt de cette technique pour le diagnostic des
infections à mycobactéries. Les sondes utilisées sont
5 constituées d'ADN, d'ARN ribosomique ou de fragments d'ADN
mycobactériens provenant de banque de gènes. Le principe
de ces techniques repose sur le polymorphisme des
séquences nucléotidiques des fragments utilisés ou sur le
polymorphisme des régions avoisinantes. Dans tous les cas,
10 elles nécessitent l'utilisation de cultures et ne sont pas
applicables directement sur les échantillons biologiques.
La faible quantité de mycobactéries présentes au sein
d'un échantillon biologique et en conséquence la quantité
faible d'ADN cible à détecter dans cet échantillon peut
15 nécessiter le recours à une amplification spécifique in
vitro
de l'ADN cible avant sa détection à l'aide de la
sonde nucléotidique et en utilisant des techniques
d'amplification in vitro
telles que la PCR (amplification
en chaîne à la polymérase
L'amplification spécifique de
20 l'ADN par la technique PCR peut constituer la première
étape d'un procédé de détection de la présence d'un ADN
mycobactérien dans un échantillon biologique, la détection
proprement dite de l'ADN amplifié étant effectuée dans un
second temps à l'aide d'une sonde oligonucléotidique
25 capable de s'hybrider spécifiquement à l'ADN amplifié.
Un test de détection de mycobactéries appartenant au
complexe de
Mycobacterium tuberculosis,
par hybridation
sandwich (test utilisant une sonde de capture et une sonde
de détection) a été décrit par Chevrier et al. en 1993. le
30 complexe de
Mycobacterium tuberculosis
est un groupe de
mycobactéries qui comprend
M. bovis-BCG,
M.
bovis, M.
tuberculosis, M. africanum
et
M. microti.
Un procédé de détection de faibles quantités de
mycobactéries, appartenant au complexe tuberculosis, par
35 amplification génique et hybridation directement sur des
échantillons biologiques a été mis au point. Ledit procédé