Exercice 2 - Comparaison de la croûte continentale et de la croûte

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S.V.T
GEOLOGIE
Exercice 1 - La fusion des roches.
On étudie le comportement des roches au cours de
leur remontée vers la surface. Celle-ci est
représentée par une droite selon les conditions de
pression et de T° (figure 1).
1. Rappelez la définition de solidus.
2. Comparez les variations de la pression et de la
T° au cours de la remontée des roches.
3. Quelle est la conséquence de ces variations
pour la roche ?
Figure 1. Solidus et état des roches.
EXERCICE 1 EXERCICE 1 ROUTE CONTINENTALE ET DE LA CROUTE OCEANIQUE.
Exercice 2 - Comparaison de la croûte continentale et de la croûte océanique.
Alors que la Terre est une planète différenciée (trois enveloppes concentriques), la croûte terrestre est une
enveloppe remarquable par son hétérogénéité horizontale. Les deux roches A et B (document ci-dessous)
sont représentatives de la croûte terrestre. Les données suivantes permettent de comparer ces deux
roches.
Document 1. Lames minces de deux roches A et B
F : feldspath
P : pyroxène
M : mica
Q : quartz
Ol : olivine
Si
Al
Fe
Mg
Ca
Na
K
Ti
O
Roche A
22,0
5,1
8,6
7,6
7,1
0,8
0,2
1,4
46,1
Roche B
33,4
5,0
2,3
1,1
1,1
1,3
1,8
0,1
50,5
Document 2. Compositions chimiques exprimées en % massique d’éléments chimiques.
En utilisant vos connaissances et les informations extraites de ces deux documents, faites une analyse
comparée de ces deux roches que vous nommerez.
Exercice 1 - RESTITUTION ORGANISEE DES CONNAISSANCES
-
Elle est constituée par une question ouverte, sans sous-question, et porte sur un thème général du
programme.
Elle est notée sur 8 points.
Il s’agit d’exposer, sans document, dans un texte scientifiquement et grammaticalement correct, illustré
si nécessaire de dessins, schémas et graphiques, des connaissances organisées sur un point du programme
commun à tous les candidats.
Comment aborder cette partie?
-
-
Lisez-la très attentivement pour comprendre ce que l’on attend de vous. Les indications contenues
éventuellement dans le libellé orientent, explicitent et délimitent le sujet. Dans certains cas, vous
pourrez retenir les points précisés comme paragraphes de votre plan dans l’ordre où ils sont cités. Mais
attention, ce n’est pas toujours le cas : ces indications peuvent être des points précis à développer dans
la réponse et leur place dans le libellé n’indique pas l’ordre dans lequel vous devez expliquer ces points.
Faites un choix dans vos connaissances après réflexion sur le sujet.
Sur un papier brouillon :
- Replacez le sujet dans un contexte : la grande partie du programme à laquelle il appartient.
- En vrac, inscrivez les notions, les points essentiels qui s’y rapportent, sans aucun développement.
- Sélectionnez, ciblez mieux le sujet et organisez vos idées en un plan détaillé.
-
Construisez votre réponse avec :
- une introduction : elle explicite le plus souvent les termes du sujet, indique la compréhension
du problème posé et introduit les différentes parties du développement ;
- un développement : il doit être organisé ce qui signifie que vous devez le subdiviser en
grandes parties, pouvant elles mêmes être formées de paragraphes. Chaque paragraphe
permet d’atteindre un but, une conclusion précise grâce à une argumentation convaincante. Un
titre simple, précédé d’une lettre ou d’un chiffre indique le but du paragraphe, ce que vous
allez traiter. Ces titres matérialisent l’organisation de votre exposé.
Remarque : le développement peut comporter des schémas, des dessins, des graphes : séparez-les bien du
texte écrit, donnez leur un titre bien visible et une légende si nécessaire. Référez-vous autant que possible à
vos illustrations dans votre exposé et pour cela n’hésitez pas à les numéroter.
- une conclusion qui peut être un schéma de synthèse, un bilan et l’occasion d’ouvrir sur un
autre problème.
Sujet 1 : Conservation de l’information génétique.
Montrez, grâce à un gène de séquence TAT GCG TAA GCT, que l’information génétique est conservée à
l’identique, lors de la production de nouvelles cellules.
Vous illustrerez votre réponse par des schémas clairs et légendés.
Sujet 2 : Mise en place de la lithosphère océanique.
Après avoir défini les principales caractéristiques de la lithosphère océanique, vous expliquerez comment
cette nouvelle lithosphère se met en place au niveau d'une dorsale.
BIOLOGIE
Exercice 2
Soit une protéine humaine composée de 302 acides aminés. On a isolé un fragment d’ADN contenant le début
de la phase codante du gène correspondant :
Sens de lecture
ADN
Brin 1 : GGT ATG ATC CAG CAA ACC AAA CGA TGT AAC AAC TCC GCA GCT AGG CAT AAC G
Brin 2 : CCA TAC TAG GTC GTT TGG TTT GCT ACA TTG TTG AGC CGT CGA TCC GTA TTG C
Portion de séquence nucléotidique d’un gène codant pour une protéine humaine
1.
Identifiez le début de la séquence de nucléotides
du gène exprimé dans la protéine.
ère
1
ème
position
(début du
codon)
3
2
ème
position
position
(fin du
codon)
C
A
G
Phe
Ser
Tyr
Cys
U
Phe
Ser
Tyr
Cys
C
Leu
Ser Stop Stop
A
Leu
Ser Stop Trp
G
Leu
Pro
His
Arg
U
Leu
Pro
His
Arg
C
Leu
Pro
Gln
Arg
A
tyrosine (Tyr). Quelle(s) mutation(s) nucléotidique(s)
Leu
Pro
Gln
Arg
G
rend(ent) compte de ce changement d’acide aminé ?
Ile
Thr
Asn
Ser
U
Ile
Thr
Asn
Ser
C
Ile
Met
Thr
Lys
Arg
A
Thr
Lys
Arg
G
Val
Ala
Asp
Gly
U
Val
Ala
Asp
Gly
C
Val
Ala
Glu
Gly
A
Val
Ala
Glu
Gly
G
2. Ecrivez la séquence nucléotidique du fragment
d’ARNm codant pour le début de la protéine.
U
U
3. Déduisez, grâce au code génétique, le début
de la séquence de la protéine.
4. On a isolé une protéine mutante dans laquelle
la première sérine (Ser) est remplacée par une
C
A
5. Dans une pathologie, on trouve une forme
écourtée de la protéine : seuls les cinq
premiers acides aminés sont présents.
Quelle mutation nucléotidique peut-on prédire ?
G
Tableau du code génétique
Exercice 3.
1.
Le document 1, représente en désordre des cellules méristématiques végétales en cours de division.
Document 1
Mettez les différents stades dans l’ordre et indiquez, par un texte bref, ce que montre chacun d’eux.
2. La courbe (document 2) indique en unités arbitraires, l’évolution du taux d’ADN au cours d’un cycle
cellulaire, dans lequel s’inscrit le document 1.
Compléter soigneusement (et rigoureusement complètement) le graphique.
Document 2
Le document 3 représente l’évolution de la radioactivité dans les chromosomes au cours de cycles cellulaires
successifs, les cellules étant dans un milieu de culture approprié : la molécule (thymine) radioactive a été
introduite en une seule fois lors de la phase S précédant la génération 1 (Gén 1). Un lavage du milieu y
supprime ensuite toute radioactivité. Les chromosomes sont examinés au stade B (document 1) à chaque
génération.
3. En utilisant ces données (documents 2 et 3), expliquez, en vous aidant de schémas, la répartition de la
radioactivité à chaque génération, puis concluez.
Exercice 4 : L’action du LSD
A partir des documents proposés et de vos connaissances, expliquer l’action du LSD sur la perception visuelle.
Document 1 – La perturbation de la vision par les drogues.
Certaines substances sont dites hallucinogènes ; c’est le cas du LSD, drogue illicite. Le LSD est une
substance de synthèse dérivée d’un produit extrait d’un champignon parasite, l’ergot du seigle.
Outre une capacité de réaction réduite, une humeur agressive, les personnes sous l’emprise de cette drogue
subissent des altérations de la vision.
Selon les doses absorbées, les effets peuvent varier. Des doses faibles vont faire apparaître des illusions
visuelles : les couleurs sont intensifiées, la luminosité est accrue, les formes sont distendues et semblent
animées de mouvements.
A plus forte dose vont se développer des hallucinations : la personne va « voir » des objets, des personnes
…que ses yeux ne perçoivent pas.
L’effet du LSD peut surgir spontanément des jours, des semaines et même des mois après la consommation.
Le LSD et ses analogues causent des distorsions affectives, ainsi que des troubles psychiatriques.
Des terreurs et des confusions apparaissent sous l’effet de ces drogues, qui, dans certaines cas, ont poussé
des toxicomanes à sauter par la fenêtre. Mais l’une des plus graves séquelles de cette forme de toxicomanie
est qu’elle déclenche des maladies mentales durables même après la première prise.
Document 2 – Structures moléculaires de la sérotonine et de LSD.
La sérotonine est un neurotransmetteur qui permet la transmission du message nerveux le long des voies
visuelles.
Document 3 – Activité des aires cérébrales au cours d’illusions suite à une prise de LSD.
Document 3a – Les aires corticales.
Chez un sujet ayant ou non des hallucinations, les aires V1, V4, V5 et temporales sont actives.
La destruction de l’aire temporale supprime l’identification des objets.
Document 3b – Les aires visuelles activées.
Les aires visuelles V1, V4, V5 sont actives chez un sujet témoin n’ayant pas pris de LSD.
Pour un sujet ayant pris du LSD, on a les résultats suivants :
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