Le cancer gastrique : étude descriptive de 101 cas dans le centre d

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Article original
Médecine et Santé Tropicales 2014 ; 25 : 377-380
Le cancer gastrique : étude descriptive de 101 cas
dans le centre d'endoscopie digestive du CHU
Aristide Le Dantec
Stomach cancer: a descriptive study of 101 cases at the gastrointestinal
endoscopy center at Aristide Le Dantec University Hospital
doi: 10.1684/mst.2014.0384
Copyright © 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de 88.99.165.207 le 25/05/2017.
Bassène M.L., Sy D., Dia D., Diallo S., Gueye M.N., Thioubou M.A., Halim A., Diouf M.L.
Service d’hépatogastroentérologie, hôpital Aristide Le Dantec de Dakar, avenue Pasteur, 3000 Dakar, Sénégal
Article accepté le 29/6/2014
Résumé. Introduction : le cancer de l’estomac
constitue un problème de santé publique en
Afrique noire. Nous rapportons les aspects épidémiologiques, endoscopiques et histologiques de
cette affection dans le Centre d’endoscopie digestive de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar.
Patients et méthodes : il s’agissait d’une étude
rétrospective couvrant la période du 1er janvier
2006 au 31 décembre 2010. Étaient inclus tous les
patients présentant un cancer de l’estomac confirmé
à l’examen anatomopathologique de prélèvements
biopsiques réalisés au cours de l’exploration endoscopique. Sur les comptes rendus d’endoscopie
digestive haute, nous avons recueilli les données
suivantes : âge, sexe, indications de l’examen,
description des lésions gastriques et des lésions
associées. Nous avons également recueilli le compte
rendu histologique des lésions. Résultats : nous
avons inclus 101 patients. L’incidence du cancer de
l’estomac était en moyenne de vingt cas par an. L’âge
moyen des patients était de 58 ans. Le sex-ratio était
de 2,48. Les principales indications de l’endoscopie digestive haute étaient les épigastralgies
(33,3 %), les vomissements (26,1 %) et l’hépatomégalie tumorale (10,8 %). L’examen endoscopique
trouvait le plus souvent des lésions ulcérobourgeonnantes (59,4 %). Les lésions associées à la
tumeur étaient dominées par l’œsophagite candidosique (34,6 %), l’œsophagite peptique (25 %) et
la béance cardiale (25 %). La tumeur siégeait au
niveau de l’antre dans 68 % des cas et il s’agissait
d’un adénocarcinome dans 83,2 %. Conclusion : au
terme de ce travail, nous insistons sur la nécessité de
la mise en place d’un registre des cancers au
Sénégal, pour une détermination de la prévalence
du cancer gastrique dont la relation avec Helicobacter pylori nécessite d’autres études.
Correspondance : Bassène ML
<[email protected]>
Abstract. Introduction: Stomach cancer is a real
public health problem in Black Africa. We report its
epidemiological, endoscopic, and histological
aspects, as observed in our gastrointestinal endoscopy center at Aristide Le Dantec University
Hospital in Dakar (Senegal). Patients and methods:
This retrospective study covered the 5-year period
from January 1, 2006, to December 31, 2010 and
included all patients with stomach cancer confirmed by anatomo-pathological examination. We
collected data about age, sex, indications for the
examination, and description of the gastric lesions
and any other associated lesions from the upper GI
endoscopy reports. We also recorded information
from the histological reports of all lesions. Results:
The study included 101 patients. The incidence of
gastric cancer was 20 cases/year. Patients’ mean age
was 58 years [range: 24-83]. The sex ratio was 2.48.
The main indications for the upper GI endoscopy
were epigastralgia (33.3%), vomiting (26.1%), and
tumoral hepatomegalia (10.81%). The examination
found mainly ulcerative and protruded lesions
(59.40%). Other types of lesions associated with the
tumor were esophageal candidiasis (34.6%), peptic
esophagitis (25%), and gastroesophageal junction
incompetence (25%). The tumor was located in the
antrum in 68% of the cases and was an adenocarcinoma in 83.2%. Conclusion: A cancer register
to determine the characteristics and prevalence
of stomach cancer in Senegal would be useful.
The link with Helicobacter pylori requires further
study.
Key words: Gastric cancer, adenocarcinoma, Helicobacter pylori, upper digestive endoscopy, Senegal.
Mots clés : cancer gastrique, adénocarcinome,
Helicobacter pylori, endoscopie digestive haute,
Sénégal.
Pour citer cet article : Bassène ML, Sy D, Dia D, Diallo S, Gueye MN, Thioubou MA, Halim A, Diouf ML. Le cancer gastrique : étude descriptive de 101 cas dans le centre
d’endoscopie digestive du CHU Aristide Le Dantec–>. Med Sante Trop 2014 ; 25 : 377-380. doi : 10.1684/mst.2014.0384
377
M.L. BASSÈNE, ET AL.
Copyright © 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de 88.99.165.207 le 25/05/2017.
L
e cancer de l’estomac a reçu une attention particulière ces
dernières années, du point de vue étiopathogénique, avec
l’émergence d’Helicobacter pylori comme facteur de
risque majeur.
Malgré la baisse de son incidence à travers le monde, ces
dernières décennies, le cancer gastrique demeure une pathologie fréquente et constitue la deuxième cause mondiale de
mortalité liée au cancer après celui du poumon.
L’endoscopie digestive haute et l’examen anatomopathologique des prélèvements biopsiques constituent les éléments
clés du diagnostic.
L’adénocarcinome gastrique est le type histologique le plus
fréquent et représente 90 à 95 % des cancers gastriques.
Le cancer gastrique constitue un problème de santé
publique en Afrique noire. L’infection à H. pylori est largement
répandue au sein de la population. Le diagnostic est souvent
tardif et les moyens thérapeutiques peu accessibles. Ainsi, le
pronostic est globalement mauvais.
L’objectif de notre étude était de décrire les aspects
épidémiologiques, cliniques, endoscopiques et histologiques
du cancer gastrique dans le centre d’endoscopie digestive de
l’hôpital Aristide-Le-Dantec de Dakar.
Patients et méthodes
Notre étude s’est déroulée dans le centre d’endoscopie digestive
du service de gastro-entérologie et d’hépatologie de l’hôpital
Aristide-Le-Dantec de Dakar.
Il s’agissait d’une étude rétrospective couvrant la période du
1er janvier 2006 au 31 décembre 2010.
Notre population d’étude était constituée par l’ensemble des
patients adressés au centre pour une endoscopie digestive
haute, quelle que fût l’indication.
Étaient inclus tous les patients présentant un cancer gastrique
confirmé à l’examen anatomopathologique de prélèvements
biopsiques réalisés au cours de l’examen endoscopique.
Les critères de non-inclusion étaient : l’absence de compte
rendu histologique ou une histologie non contributive, un
compte rendu endoscopique incomplet.
Sur les comptes rendus d’endoscopie digestive haute, nous
avons recueilli les données concernant l’âge, le sexe, les
indications de l’examen, la description des lésions gastriques
ainsi que les lésions œsophagiennes et duodénales associées.
Nous avons également recueilli le compte rendu histologique
des lésions.
Ces données ont été saisies et analysées sur Excel.
Résultats
Au cours de la période d’étude, 8 568 endoscopies digestives
hautes ont été réalisées. L’examen a identifié un aspect
macroscopique évocateur de cancer gastrique chez 113 patients.
Nous avons exclu de l’étude douze patients dont le compte rendu
histologique n’était pas disponible ou n’était pas en faveur d’un
cancer gastrique. Nous avons ainsi inclus 101 patients.
L’incidence du cancer de l’estomac dans le centre d’endoscopie pendant ces cinq années d’étude était en moyenne de vingt
cas par an. L’incidence annuelle est représentée sur le tableau 1.
L’âge moyen des patients était de 58 ans (extrêmes = 24-83 ans).
Il y avait soixante-douze hommes (71 %) et vingt-neuf femmes
(29 %). Le sex-ratio était de 2,48. L’âge moyen des femmes était de
56,9 ans (extrêmes = 30-80 ans) et celui des hommes de 58,4 ans
(extrêmes = 24-83 ans).
Les indications de l’endoscopie digestive haute étaient
nombreuses (tableau 2). Les plus fréquentes étaient les
épigastralgies (33,3 %), les vomissements (26,1 %), l’hépatomégalie tumorale (10,8 %) et l’anémie (9,9 %).
L’examen endoscopique retrouvait des lésions ulcérobourgeonnantes (59,4 %), ulcérées (12,9 %), bourgeonnantes (11,9 %),
framboisées (7,9 %), infiltrantes (6,9 %) ou polypoı̈des (1 %).
Les lésions siégeaient au niveau de l’antre dans 68 % des cas,
du fundus dans 14 % et sur le corps gastrique dans 12 %. Elles
étaient diffuses dans 6 % des cas.
L’examen histologique retrouvait un adénocarcinome dans
83,2 % des cas, un lymphome de MALT dans 6,9 %, une tumeur
carcinoı̈de dans 1 % et un lymphome B gastrique de type non
précisé dans 1 % des cas.
Parmi les patients atteints d’adénocarcinome, celui-là était
peu différencié chez trente-cinq (41,7 %), moyennement
différencié dans vingt-deux cas (26,2 %) et bien différencié
chez onze patients (13,1 %). Le degré de différenciation n’était
pas précisé chez seize patients (19 %).
Les tumeurs framboisées étaient présentes chez huit patients
(7,9 %), tous à sérologie positive pour le VIH. Dans ce contexte, elles
étaient considérées comme des lésions de Kaposi d’autant plus que
ces patients présentaient une maladie de Kaposi cutanée. Leur âge
moyen était de 49,5 ans et le sex-ratio était égal à 1.
Discussion
L’incidence du cancer gastrique dans le centre d’endoscopie de
l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar est en moyenne de vingt
nouveaux par an.
Cette incidence est plus élevée à l’hôpital Principal de Dakar
(trente-quatre nouveaux cas par an) [1]. En revanche, elle est
plus faible dans certains pays d’Afrique, notamment au Burkina
Faso (13,4 nouveaux cas/an) et à Madagascar (14,4 nouveaux
cas/an) [2, 3].
La plupart des pays d’Afrique noire, dont le Sénégal, ne
disposent pas de registre national du cancer. De ce fait, les
études réalisées sont parcellaires. Ainsi, il est impossible
Tableau 1. Incidence annuelle du cancer de l’estomac dans le centre d’endoscopie digestive du CHU Aristide Le Dantec
Table 1. Annual incidence of stomach cancer as reported in the gastrointestinal endoscopy center at Aristide Le Dantec University Hospital
Année
Nombre d’endoscopies digestives hautes effectuées
Nombre de cancers gastriques (%)
378
2006
1 438
14 (0,97 %)
2007
1 698
19 (1,11 %)
2008
1 642
31 (1,88 %)
2009
2 194
18 (0,82 %)
2010
1 596
19 (1,19 %)
Médecine et Santé Tropicales, Vol. 25, N8 4 - octobre-novembre-décembre 2014
Cancer gastrique
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Tableau 2. Indications de l’endoscopie digestive haute dans le diagnostic
du cancer de l’estomac.
Table 2. Indications of upper gastrointestinal endoscopy for stomach cancer
diagnosis
Indications
Épigastralgies
Vomissements
Hépatomégalie tumorale
Anémie
Maladie de Kaposi
Hémorragie digestive haute
Hypertension portale
Ascite
Amaigrissement
Maladie de Biermer
Reflux gastro-œsophagien
Total
Nombre
37
29
12
11
8
5
4
4
3
1
1
111
%
33 %
26 %
11 %
10 %
7%
4%
4%
4%
3%
1%
1%
100 %
d’obtenir l’incidence et la prévalence des cancers, en particulier
celles du cancer gastrique, dans la population générale.
L’Afrique est considérée dans plusieurs études comme une
zone de faible prévalence pour le cancer de l’estomac,
contrairement à l’Asie, et notamment au Japon et à la Chine,
où les prévalences les plus élevées sont enregistrées.
Par ailleurs, on note également en Afrique une discordance
entre l’épidémiologie du cancer gastrique et celle de son
principal facteur de risque, H. pylori. En effet, H. pylori infecte
plus de 70 % de la population générale mais paradoxalement le
cancer gastrique y a une faible prévalence conduisant ainsi au
concept « d’énigme africaine ».
Aux États-Unis, les études ont montré que le cancer de
l’estomac était plus fréquent chez les Afro-Américains. L’incidence est de 7,5/100 000 habitants pour les Américains blancs et
de 14,5/100 000 habitants pour les Afro-Américains [4]. Le
processus de carcinogenèse fait donc intervenir d’autres facteurs
environnementaux, géographiques, alimentaires et génétiques.
L’âge moyen des patients est de 58 ans avec une moyenne
d’âge de 56,9 ans chez les femmes et de 58,4 ans chez les hommes
– résultats comparables à celui d’autres études africaines [2, 5, 6].
En Afrique, Si le cancer de l’estomac est rare, il survient à un
âge plus précoce que dans les pays occidentaux à faible
prévalence. En France, l’âge moyen de survenue est de 70 ans
chez les hommes et de 75 ans chez les femmes. Il est de 69 ans
en Espagne et de 63 ans en Roumanie [7-9].
Cette différence d’âge de survenue du cancer gastrique entre
les populations africaines et occidentales est probablement liée à
l’âge auquel se contracte l’infection par H. pylori. En Afrique,
l’infection survient précocement dans l’enfance et sa prévalence
reste stable avec l’âge. En Occident, en revanche, elle est plus
tardive et la prévalence inférieure semble augmenter avec l’âge.
L’amélioration des conditions socio-économiques dans les pays du
Nord a nettement diminué son incidence dans la population
générale.
Dans notre étude, le sexe masculin est prédominant avec un
sex-ratio de 2,48.
Cette prédominance masculine est également rapportée dans
la littérature avec un sex-ratio égal à 2 en moyenne [1, 2, 4, 8, 10].
L’indication la plus fréquente de l’endoscopie digestive haute
est représentée par les épigastralgies (33,3 %). Elles constituaient
également la principale indication de cet examen dans plusieurs
études au Sénégal, en Afrique et en Europe [4, 6, 11-14].
Dans les pays à haute prévalence où le dépistage de masse
est effectué, le diagnostic du cancer de l’estomac se fait à un
stade précoce, où les patients sont encore asymptomatiques.
Ainsi, dans une étude faite au Japon, 66 % des patients sont
asymptomatiques au moment du diagnostic, et, parmi les
patients symptomatiques, 21 % présentent des épigastralgies [4].
Le cancer gastrique évolue le plus souvent à bas bruit, avec, au
début, des signes non spécifiques minimes tels que les troubles
dyspeptiques qui incitent peu les patients à consulter. Les signes
physiques sont généralement en rapport avec le caractère évolué
de la tumeur. Ainsi la plupart des patients consultent tardivement,
en Afrique tout au moins.
Dans notre étude, l’aspect ulcérobourgeonnant est le plus
fréquent (59,4 %), conformément à la littérature [5, 11, 13, 14].
L’endoscopie digestive haute met en évidence d’autres types
de lésions associées à la tumeur chez vingt-six patients (25,7 %),
avec une prédominance de l’œsophagite candidosique, de la
béance cardiale et de l’œsophagite peptique (tableau 3).
Ces lésions apparaissent le plus souvent à un stade évolué
de la maladie et sont la conséquence de la stase gastrique et de
l’immunodépression sous-jacente.
La localisation distale antropylorique est la plus fréquente, et
est identifiée dans 68 % des cas. C’est également le siège le plus
fréquent dans la littérature [1, 3, 5].
La localisation de la tumeur est le plus souvent fonction
de celle de la lésion prénéoplasique représentée par la
gastrite chronique, qui va évoluer vers une métaplasie
intestinale puis une dysplasie de grade croissant, aboutissant
au cancer.
L’adénocarcinome est le type histologique le plus fréquent
dans notre étude (83,2 %). D’autres travaux rapportent
des proportions plus élevées, variant entre 87,2 % et 100 %
[1-3, 8, 9, 11, 12], peu différencié chez trente-cinq patients
(41,7 %), moyennement différencié chez vingt-deux (26,2 %) et
bien différencié chez onze (13,1 %).
Cette prédominance des formes peu et moyennement
différenciées, de mauvais pronostic, est également rapportée
dans certaines études en Afrique [5, 13].
Les autres types histologiques représentés par les lymphomes,
les tumeurs stromales et endocrines sont beaucoup plus rares.
Tableau 3. Lésions endoscopiques associées au cancer gastrique.
Table 3. Lesions associated with gastric cancer
Lésions associées
Èsophagite candidosique
Èsophagite peptique
Béance cardiale
Hernie hiatale
Varices œsophagiennes
Polype duodénal
Ulcère duodénal
Gastropathie purpurique
Gastropathie hypertrophique
Total
Médecine et Santé Tropicales, Vol. 25, N8 4 - octobre-novembre-décembre 2014
Nombre de lésions
9
8
8
2
1
1
1
1
1
32
%
28 %
25 %
25 %
6%
3%
3%
3%
3%
3%
100 %
379
M.L. BASSÈNE, ET AL.
Copyright © 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de 88.99.165.207 le 25/05/2017.
Conclusion
Le Sénégal est considéré comme un pays à faible prévalence
pour le cancer gastrique. Cependant, cette prévalence est
difficile à établir faute de registre de cancer. Nous insistons sur la
nécessité de la mise en place d’un registre des cancers au sein de
notre hôpital et, progressivement, à l’échelon national.
Des études de grande échelle devraient être menées afin de
contribuer à une meilleure identification des facteurs étiopathogéniques en vue d’une meilleure définition de mesures
préventives générales.
Un accès plus aisé à l’endoscopie en cas de symptomatologie digestive haute persistante devrait permettre un diagnostic
plus précoce et améliorer le pronostic de cette maladie encore
redoutable.
Conflits d’intérêt : aucun.
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