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I n t e r n a t i o n a l
Le sous-indicateur «international» ne résiste pas au déclin
du commerce international. Les exportations mondiales,
entraînées par la baisse des exportations asiatiques,
chutent, mais les prix des produits de base restent fermes et
les cours du Brent oscillent entre 40 et 45 dollars le baril.
Dans la zone euro, le climat des affaires se dégrade. Les
entreprises ou les distributeurs, surpris par la chute de la
demande, se trouvent face à des stocks trop élevés.
M é n a g e s
La composante «ménages» reste baissière. La confiance
des ménages se maintient à un niveau historiquement bas.
Aussi, les Français ont de moins en moins l’intention de
réaliser des achats importants. Le modeste rebond des
achats d’automobiles en février n’empêche pas la moyenne
de rester sous les 1,9 million l’an. Cependant, la croissance
des prêts à l’habitat a cessé de baisser en rythme trimestriel
annualisé (+5,8 % en janvier contre 5,3 % en décembre).
F i n a n c e s
Le sous-indicateur «finances» poursuit son redressement
en dépit d’indices boursiers toujours bas. Le CAC 40 est
repassé au-dessus des 2500 points. L’euribor à trois mois
continue de refluer (1,66 % le 11 mars) alors que le taux
des emprunts d’Etat à dix ans oscille autour de 3,7 %. La
collecte exceptionnelle pour l’épargne liquide ces derniers
mois compense la contraction des dépôts à vue, des dépôts
à terme et du marché de l’assurance vie.
A c t i v i t é
L’agrégat «activité» est au plus bas. En janvier, le nombre
des demandeurs d’emploi (de catégories 1 et 6) a progressé
de 82 400. Le recul des emplois salariés est dû en partie à
la perte de 150 000 postes dans l’intérim, mais la
contraction des effectifs touche désormais l’emploi salarié
marchand hors intérim, ce qui explique les créations
d’entreprises. L’activité industrielle s’est repliée dans les
biens intermédiaires et d’équipement et dans l’automobile.
D e m a n d e
L’agrégat «demande» connaît une chute drastique. La crise
frappe une industrie affaiblie depuis plusieurs années.
Aucun secteur n’est épargné. Les carnets de commandes
poursuivent leur recul, tant sur le marché intérieur qu’à
l’étranger. Les achats de véhicules utilitaires diminuent sur
les deux premiers mois de 2009. Dans le secteur
immobilier non résidentiel, l’ajustement baissier se
poursuit de manière inégale selon les types d’ouvrages.
P e r s p e c t i v e s
Le climat des affaires est à un nouveau minimum
historique. Le moral des industriels a rechuté. Les
perspectives personnelles pour les prochains mois sont
orientées à la baisse dans les secteurs des biens
d’équipement ou des biens intermédiaires. Dans les biens
de consommation, les perspectives restent ternes, mais
dans l’automobile, le déstockage devrait s’atténuer de sorte
qu’il pèserait un peu moins sur la production.