L’hypothermie : l’ECG en dit long
Un ECG est indiqué en cas d’hypothermie; certains changements apparaissent à l’électrocardiogramme. En cas
d’hypothermie sévère, il y a un risque potentiel d’arrêt cardiaque et d’arythmies malignes (fibrillation ventriculaire,
tachycardie ventriculaire). La prise de la température permet de classifier l’hypothermie et d’envisager les risques
potentiels pour intervenir.
Hypothermie
• Hypothermie légère
(> 34 °) : Frissonnements, confusion, ataxie, tachycardie, hypertension, tachypnée, entre autres
• Hypothermie modérée
(Entre 30° et 34°) : Apparition d'une onde J d'Osborne (surélévation brève à la fin du complexe QRS, Figure 1),
bradycardie, allongement des espaces QT et PQ, fibrillation auriculaire (fréquent < 32°), hypoventilation,
hypoglycémie, arrêt du frissonnement, léthargie.
Figure1
Hypothermie sévère
Figure 1
(<30°) : Risque de fibrillation ventriculaire et d’arrêt cardiaque ou de dissociation électro-mécanique, coma, apnée,
hypoglycémie, entre autres. À cette température, les effets des médicaments et de la défibrillation peuvent être atténués.
On devra donc réchauffer le patient, afin d’obtenir de meilleures chances de succès.
N. B. : La plupart de ces anomalies sont réversibles par correction de l’hypothermie lors du réchauffement progressif du
corps.