J. Topologie générale P. Raskin Mathonet Liste 4 : Axiomes de séparation (i) Montrer que tout sous-espace fermé d'un espace de Lindelöf est de Lindelöf. Q (ii) Déduire du point précédent que si α∈A Xα est de Lindelöf et si Xα est accessible pour tout α ∈ A 1 , alors Xα est de Lindelöf pour tout α ∈ A. Exercice 1. Un espace est de Kolmogoro si, pour tout couple de points distincts, l'un possède un voisinage qui ne contient pas l'autre 2 . (i) Démontrer que cela équivaut à Exercice 2. 6 {y}. x 6= y ⇒ {x} = 6 {y} ⇔ (x ∈ / {y} ou y ∈ / {x}). Suggestion. Montrer que {x} = (ii) Montrer que R, muni de la topologie engendrée par {]a, +∞[ | a ∈ R}, est de Kolmogoro. Exercice 3. Montrer que la topologie conie est la moins ne des topologies accessibles. (i) Montrer que si f : Y → X est une application continue injective et si X est accessible (resp. séparé), alors Y est accessible (resp. séparé). (ii) En déduire que tout sous-espace d'un espace accessible (resp. séparé) est séparé. (iii) En déduire que si (X, T ) est accessible (resp. séparé) et si T ≤ T 0 , alors (X, T ) est accessible (resp. séparé). Exercice 4. Exercice 5. Montrer que si (X, T ) est séparé, alors les limites des suites convergentes sont uniques. De plus, montrer que la réciproque est vraie si (X, T ) est un espace à base dénombrable de voisinages. Exercice 6. Montrer que tout espace métrique est accessible, séparé et régulier. Soient (X, T ) un espace topologique, (Y, T ) un espace topologique séparé et f, g : X → Y des applications continues telles que f |D = g|D . Montrer que f = g . 3 Exercice 7. Exercice 8. On considère la sphère S 2 = {(x, y, z) ∈ R3 : x2 + y 2 + z 2 = 1} et l'application p : S 2 → R : (x, y, z) 7→ x. On munit R de la topologie euclidienne et S 2 de la topologie initiale T relative à p. Démontrer que l'espace (S 2 , T ) n'est ni accessible, ni séparé, mais qu'il est régulier. Exercice 9. Démontrer que si X est régulier et f : X → Y est continue, ouverte et fermée, alors f (X) est régulier. Soient X un ensemble et (Y, T ) un espace topologique séparé. Soit f : X → Y une application. On munit X de la topologie T initiale relative à f . Démontrer que (X, T ) est séparé si et seulement si f est injectif. Exercice 10. Soit (X, T ) un espace topologique. On appelle rétracte de (X, T ) une partie Y de X telle qu'il existe une application continue f : X → Y vériant f |Y = idY . Montrer que tout Exercice 11. rétracte d'un espace normal est normal. 1. Cette hypothèse est-elle nécessaire ? 2. Méditer sur la diérence avec accessible. 3. Si X et Y sont des espaces métriques, si D est dense dans X , si Y est complet et si f : D → Y est une application uniformément continue, alors il existe une unique application f˜ : X → Y telle que f˜|D = f . 1 Exercice 12. Considérons l'ensemble 4 R t R muni de la topologie {(ω × {0}) ∪ (ω 0 × {1}) | ω, ω 0 ∈ E}. Dénissons sur cet espace la relation ∼ par (x, i) ∼ (y, j) ⇔ x = y et (i = j ou x 6= 0). Montrer que (R t R)/∼ est accessible mais pas séparé, et qu'il est localement homéomorphe à R (i.e. tout point a un voisinage ouvert homéomorphe à un ouvert de R). 4. On pose A t B = (A × {0}) ∪ (B × {1}). Plus généralement, 2 F α∈A Bα = S α∈A (Bα × {α}).