Preuve :
•Comme Im(f+g)⊂Im(f) + Im(g), on a rg(f+g)≤rg(f) + rg(g).
Ecrivant f=(f+g)-g on a alors :
rg(f)≤rg(f+g) + rg(−g) = rg(f+g) + rg(g)d’où
rg(f)−rg(g)≤rg(f+g)et le résultat en échangeant fet g.
•Si gest surjectif, g(E) = Edonc Im(f◦g) = Im(f)et rg(f◦g) = rg(f)
Si fest injectif, Im(g)et f(Im(g)) sont isomorphes donc rg(f◦g)≤rg(f).
L’inégalité est claire.
3 Rang d’une matrice
Définition :
On appelle rang d’une matrice A∈ Mm,n(K)et on note rg(A), la dimension
du sous espace vectoriel de Kmengendré par les colonnes de A.
Autrement dit, si A= (aij )ij ,Ci= (a1ia2i. . . ;ani)est le i-ème vecteur
colonne de Aet rg(A) = vect({C1;C2;. . . ;Cn}.
Théorème :
rg(A) = rg(tA), c’est à dire si Li= (ai1ai2. . . aim)est le i-ème vecteur
ligne de A, alors rg(A) = vect({L1;. . . ;Lm}).
Propriété :
Soit A∈ Mm,n(K). Soient r≤min(m;n)et Jr= (λij )ij la matrice définie
par λii = 1 si i∈ {1; 2; . . . ;r}et λij = 0 sinon. Alors il y équivalence entre :
• ∃P∈GLn(K),∃Q∈GLn(K)/ A =P JrQ
•rg(A) = r
Propriété :
Soient A, B ∈ Mm,n(K). Alors rg(A) = rg(B)ssi
∃P∈Gln(K)∃Q∈GLnK)/ B =P AQ
.
Théorème :
Soit A∈ Mm,n(K). Si Acontient une sous matrice B∈ Mr(K)telle que B
soit inversible et telle que toute sous matrice de Aappartenant à Mr+1(K)et
contenant Bne soit pas inversible, alors rg(A) = r.
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