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Revue de littérature (marketing viral)
1. D
ÉFINITION DU CONCEPT
Il n’existe pas de consensus précis quant à la définition du marketing viral. Toutefois, la
grande majorité des chercheurs considèrent que l’objectif du marketing viral est que la
transmission d’informations au sujet d’un produit ou d’un produit se fasse entre les
consommateurs plutôt qu’entre l’entreprise et le consommateur (De Bruyn et Lillien
2008). Ainsi, dans une campagne de marketing virale, une entreprise crée un message
marketing, le transfère à des consommateurs, et tente de faire en sorte que ceux-ci le
transmettent aux membres de leur réseau social, qui pourront à leur tour procéder de la
même manière (Lans et al. 2010). Par conséquent, ce bouche à oreille électronique se
distingue du bouche à oreille traditionnel (hors ligne) sous deux aspects : (1) les
communications sont toutes faites en ligne, il n’y a donc pas de contact en face à face
entre les individus et (2) ceux qui reçoivent le message viral n’en avaient pas fait la
requête et ni s’y intéressent pas nécessairement (De Bruyn et Lillien 2008). Il y a
quelques années, le marketing viral se faisait principalement par l’envoi de courriels.
Désormais, avec l’avènement des médias sociaux, une campagne de marketing virale
pourrait tout aussi bien s’effectuer sur des blogues ou par l’intermédiaire d’applications
telles que Facebook ou MySpace par exemple.
2. P
ROCESSUS DÉCISIONNEL DU RÉCIPIENDAIRE D
’
UN MESSAGE VIRAL
TRANSFÉRÉ PAR COURRIEL
Plusieurs étapes ont lieu entre le moment où une personne reçoit un message viral par
courriel et prend la décision de transférer ce message à son réseau social. Ce processus
peut s’effectuer en 4 (Phelps et al. 2004) ou 5 étapes (Lans et al. 2010). La première étape
consiste en la réception du message. À ce moment, le récipiendaire prend la décision
d’ouvrir ou non le message viral. La deuxième étape consiste en la lecture de ce message.
La troisième consiste en la visite de la page d’accueil de la campagne virale. C’est cette
étape qui dinstingue les travaux de Lans et al. (2010) à ceux de Phelps et al. (2004) dans