Tout d’abord, une recherche par Elsamari Botha de la Royal Institute of Technology à
Stockholm et par Mignon Reyneke de l’Université de Cape Town vise à démontrer le rôle
des émotions et du contenu dans le marketing viral. La recherche a été effectuée aux États-
Unis en 2013. 40 universitaires et jeunes travailleurs ont été interviewé de façon semi-
structurée durant environ 30 à 45 minutes. La génération Y a été choisie pour cette étude
puisqu’elle est la première à réellement faire face aux habitudes de sur-consomation des
médias et qu’elle est maintenant à son apogée dans la population américaine en terme de
population et de pouvoir d’achat. Les interviewé étaient soumis à des vidéos viraux et non-
viraux, tandis que les chercheurs tentaient d’analyser leur réaction par rapport à la
popularité de ceux-ci.
Ensuite, une recherche par Adam Lindgreen de l’Université de Hull et Joëlle
Vanhamme de l’Université Erasmus de Rotterdam ainsi que Michael Beverland de
l’Université de Melbourne et Angela Dobele de l’Université Central Queensland tente de
déterminer quel type d’émotion donne le plus envie de partager un article. La recherche a
été faite en occident, c’est à dire auprès d’utilisateurs de google régulier. 20 répondants
choisis au hasard parmis ceux qui ont accepté de répondre ont été sondés et interviewés au
sujet des émotions qu’ils ressentent lorsqu’ils sont soumis à des campagnes de marketing
viral réussies afin de déterminer quel l’émotion que l’on devrait rechercher lorsqu’on tente
de réussir une campagne de marketing global.
Dans le même ordre d’idée, Messieurs Lindgreen et Vanhamme avaient effectué, en
2005, une recherche auprès des étudiants et du partage par e-mail. Ils tentaient encore une
fois de comprendre les émotions qui feraient en sorte qu’un étudiant serait enclin à
partager un article avec sa famille, ses amis ou ses contacts via courriel. Ils ont donc sondé
45 étudiants des Pays-Bas afin de mettre le doigt sur l’émotion qu’il faut rechercher si l’on
tente de rendre un article viral via e-mail. Les étudiants étaient soumis à un questionnaire
simple en lien avec le partage via courriel. Différents articles comme des promotions ou des
rabais étaient présents ainsi que tout autre type d’articles. Les étudiants y répondaient
seuls afin de ne pas être influencé.