(b) Chaque polynôme Prest uniquement déterminé par les nentiers
relatifs ar,i pour 16i6n. Or d’après la question précédente,
pour ifixé, ar,i est borné indépendamment de r, donc comme ce
coefficient est un entier relatif, il existe une nombre fini de choix.
Comme un produit fini d’ensembles finis est fini, on en déduit que
l’ensemble des polynômes Prest fini.
3. (a) On pose i1= 1. Le nombre complexe αr1
1est par définition une
racine de Pr1. Comme pour j > 1on a Pr1=Prj, c’est aussi
une racine de Prj. Donc il existe un entier ij∈ {1,· · · , n}tel que
αr1
1=αrj
ij.
(b) On commence par montrer que α1est une racine de l’unité. Comme
la suite (ij)j>1prend au plus nvaleurs, il existe j < j0tel que
ij=ij0. Comme de plus par construction
αrj
ij=αrj0
ij0=αrj0
ij
et rj< rj0, on en déduit que αijest une racine de l’unité. Comme
enfin αr1
1=αrj
ijet r1∈N∗,α1est aussi une racine de l’unité.
Comme on peut procéder de même avec tous les αi, tout ces
nombres complexes sont des racines de l’unité.
On en déduit que Pdivise (Xk−1)Npour kmultiple des ordres
des racines de l’unité intervenant parmi les αiet Nentier naturel
assez grand. Comme Xk−1 = Ql|kΦl, et les Φlsont unitaires et
irréductibles dans Z[X], et de plus Pest unitaire, on en déduit
que Pest un produit de polynômes cyclotomiques.
4. Un calcul direct donne α+α=6
5et αα = 1. Donc αet αsont
de module 1, conjugués sur Qet de polynôme minimal P=Pα,Q=
X2−6
5X+ 1 à coefficients rationnels. Comme Pα,Q/∈Z[X], on en
déduit que α(et de même α) n’est pas entier, c’est à dire α /∈ O, en
particulier α(et de même α) n’est pas une racine de l’unité.
Correction 3. 1. On note que deg P6deg P, et comme Pest unitaire,
on a même égalité. Supposons que Pest réductible sur Q, donc sur
Z:P=QR, où Qet Rsont des éléments non inversibles de Z[X].
Comme Pest de contenu 1, car unitaire, ni Qni Rn’est constant, donc
deg Q < deg Pet deg R < deg P. On en déduit que P=Q R avec
deg Q6deg Q < deg P= deg Pet deg R6deg R < deg P= deg P.
Donc Pest réductible.
2. De X8−1=(X4−1)(X4+ 1),X8−1=Φ2Φ4Φ8et X4−1=Φ2Φ4,
on déduit que X4+ 1 = Φ8. Or d’après le théorème de Gauss, Φ8est
irréductible sur Q, d’où la conclusion.
3. Dans F2[X], on a P=X4+ 1 = (X+ 1)4.
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