Séminaire Henri Cartan H ENRI C ARTAN Démonstration homologique des théorèmes de périodicité de Bott, III Séminaire Henri Cartan, tome 12, no 2 (1959-1960), exp. no 18, p. 1-9 <http://www.numdam.org/item?id=SHC_1959-1960__12_2_A8_0> © Séminaire Henri Cartan (Secrétariat mathématique, Paris), 1959-1960, tous droits réservés. L’accès aux archives de la collection « Séminaire Henri Cartan » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ Séminaire H. CARTAN - J. C. MOORE 12e année, l 95 9/~ 0 9 18-01 n° 18 DÉMONSTRATION 9 mai 196 0 HOMOLOGIQUE DES THÉORÈMES DE PÉRIODICITÉ DE BOTT, III. par Henri CARTAN Dans cet exposé, il nous reste à démontrer que les applications ~. ~ a ~ i ~6 ) définies dans l’exposé 16 induisent des isomorphismes pour l’homologie à coefficients entiers. torsion Lorsqu’il s’agit d’espaces (donc libre), il revient dont l’homologie même de prouver que à coefficients dans induit Z est sans isomorphisme pour les cohomologies à coefficients dans Z . Au lieu d’étudier l’application induite par 03A6i sur les homologies à coefficients dans Z 9 on pourra aussi considérer : 1° les homologies à coefficients dans 2° les homologies à coefficients dans au il suffira de montrer que, dans chacun des deux cas, des la remarque de la fin du numéro 3 de ~~ ~ phisme homologies ~ cf , pour montrer que revient au induit un isomorphisme même de montrer que ~. induit un on un obtient un isomor- l’exposé 16). Enfin, des homologies à coefficients isomorphisme des cohomologies ~~ il à coef- ficients . Pour ~C ~ la démonstration d’isomorphisme a déjà (théorème 5, page 10). On n’y revient pas. été donnée dans l’exposé 11 Démonstration pour $. ; Considérons le diagramme mutatif. En cohomologie à l’exposé 16 (no 4) ; on a vu qu’il coefficients entiers, on obtient un diagramme (03941) (f~)~ (~) (g.) de est com- commutatif est surjective, d’après (23) de l’exposé 17. Puisque L’application est bijective, ) est surjective, donc est surjective. Or les deux algèbres graduées et sont libres et ont même rang en chaque degré, d’après (SO) et l’exposé 17 ; il s’ensuis que l’application surjective (03A66)* est bijective. (~)~ (~)~ C. Q e F. D. Q( 50(Y)/V( Y) ) o Démonstration pour 03A63 : U(Y)/Sp(X) ~ l’application (03A63)* des algèbres d’ homologie à coefficients dans Z est surjective ; en effet, les algèbres H (U(Y)/Sp(Y) ; Z) et H*(03A9)(SO Y)/U(Y) ; Z) sont ,Z-libres et ont même rang en chaque degré, d’après (17) et (&#x26;6) de l’exposé 17. Il suffira de montrer que V(Y ) l’application naturelle; Soit p3 : 03A9(SO(Y)/U(Y) ~ défini ssons h3 par la commutativité du diagramme Si on se ve une réfère à la définition explicite de explicitation T] ~ [jn ~ teur de Y . Autrement qui, à T , LEMME 1. - la multiplication H L’application est. composée des entiers), ~2k+l ~ e on sait = - 1 U(Y)) . Si que 03C3* : opposé - ~k+1 ~~ )~ diaprés l’espace dans U(Y ) h’ : on H ’ multiplie h’ applications désigne l’application diagonale, P la loi de composition du l’application T ~ T-1 , et a l’application T ~ - jd Tjd (qui du groupe trou- le commuta- induite par A phisme (où U(Y ) par j l’application (U(Y) ; Z) ~ H *(U(Y) ; Z) a.,~ eH (U(Y) ~ Z) ~ DÉMONSTRATION. - L’application h’ 0 ~ on T] . par -" 2 chaque générateur où T 2), numéro à droite est induit par dit, lu : associe [jd , (exposé 16, associe à la classe de h.. : h.. désigne 03A63 U(Y) , groupe est endomor- applique le fondeur d’homologie (à coefficients transforme chaque générateur (U(Y)) ~ H (U(Y)) ~~~ ~ ~~ ~ la fin du numéro 2 de ~ a.~ l’exposé 17 ~ en e ~ a~~. il reste à déterminer regarder quel est l’effet de 03B1* sur le générateur a1 ; or l’élément T qui consiste à multiplier les coordonnées, dans l’espace Y , se transforme en la multiplication donc par a. est 1 . Finalement, A transforme changé, en - a1 , et par suite e a4k+1 en ~k+1 ~ ~ ~ ~ ~ ~k+1 ~ si on applique ~ ~ ~~ ~ on obtient - a~~ ~ 1 - 1 ~ a~~ et P transforme ceci en - 2a... ~ ce qui démontre le lemme 1~ e Pour cela, il suffit de ei03B8 , == - part, on a vu en (87)(exp.l7) que applique, en degré 4k + 1 , les "indécomposables" (p3)* : H*(03A9(SO(X)/U(X)) ; Z) ~ H*(U(X)le: Z) D’autre double des indécomposables de la seconde. Par de la comparaison première algèbre avec le lemme 1~ sur on voit ~ que sur (p ) induit bijection des indécomposables de l’image de (h )~ (modulo les décomposables). Il s’ensuit (~ est c’est homomorphisme d’algèbres, et modulo que les jective est une décomposables, un comme sur- (~)~ surjective. C.Q. F.D. eY’)) . pour ~ ~ B(Sp(Y)) -, Q(SU(Y@Y’)/Sp(Y est homotopiquement Considérons le diagramme (~) de l’exposé 16 (n° 4). Il Démonstration o commutatif. En cohomologie à coefficients entiers, on obtient un diagramme commu- tatif (03A60)* l’exposé 17. Puisque est surjective. Or est bijective. il s’ensuit que et ont même rang en chaque degré, d’après (83) ot H*(B(Sp(Y)) sont Z-libres et est bijective. surjective (10) de l’exposé 17 0 Il s’ensuit que l’application (f2)* L’application est surjective, d’après (15) de (~)~ (~) C.Q.F.D. Démonstration On à va V)) . pour 03A62 : BO(V) ~ 03A9(SU(VC ~ VC)/SO(V ~ montrer successivement que coefficients Q2 , et 03A62 un isomorphisme des isomorphisme des cohomologies homologies à coefficients Z2 . un de l’exle diagramme cohomologie à coefficients ~ , on considère On obtient un diagramme 16 (numéro % ), qui est homotopiquement commutatif. (A~) Pour le posé induit commutatif j .. - - L’application e st bijective, - 17 . Pui sque surjective, d’après ( 56 ) de l’exposé e st surjective; or s ’ ensuit que (f3)* il - e st (V~ ) * - +o ).* ont même ££-rang Il s’ensuit que Pour en chaque degré, d’après est bijective. l’homologie on se. réfère l’exposé 17. (03A62)* soit à coefficients l’application naturelle ; définissons Si et le numéro 9 de (89) à la h~ définition explicite par la commutativité du de ~ (exposé 16 , diagramme : numéro 2), on trouve ? V) 0~ S 0(V ? V)/0(V) xO(V) -~ 50 (V e V) provient de la transqui associe à T e 0(V ? V) le commutateur [a, T] , où ce désigne formation (x., y) - (- x , y) de V @ V . Il résulte de l’exposé 5 (théorème 1, que page 20) que (h~: envoie les V) ~ Z?) . Puisque espaces sur les générateurs c~ de Considérons le diagramme commutatif (h~) (pr)) (~ ) est o = d’indécomposables H (SO(V ~ V) ; Z2) H~(BO(V) ~~) de générateurs z~ ont bijective sur les indécomposables, et que les , e de même rang en V)) ;) chaque degré (cf. (30) et et de (89’) dû l’exposé bijection des indécomposables. Comme c’est est surjective. Or applique une alun homomorphisme d ’ al gèbre s , gèbre graduée sur une algèbre graduée qui a même rang en chaque degré, d’après (47) est bijective. et (89~) de l’ exposé 17. Il s’ensuit que 17), il s’ ensuit que (~) induit une (~)~ (~) (~). C. Q. F. D. Démonstration pour 03A64 : U(VC)/O(V) ~ 03A9(Sp(VH)/U(VC) . ~~ /~~, -- ~~- isomorphisme des cohomologies à isomorphisme des homologies à coefficients On montrera successivement que coefficients et Q2 un v4 induit Un Z2 . cohomologie à coefficients Q2 , soit p4 : 03A9(Sp(VH)/U(VC) ~ U(VC) la commutativité l’application naturelle; définissons h4 Par Pour la Si on se réfère à la définition explicite de par passage associe le de T . On quotient, produit au a vu en (exposé 17, 2 provient, h~ U(V~) , induite 2, pour la démonstration du lemme H*(U(VC) ; Z) ~ H*(U(VC) ; Z) L’application tiplie par - trouve que exemple) que l’application par T~? envoie fin du numéro comme on qui, à T 6 notant ? la transformation "imaginaire conjurée" l’application de HEn(U(V-) ? Z) -~H (U(V ) ;~) raisonnant exactement LEMME 2. - ~, h~ : du diagramme 1, on prouve le : h’4 mul- induite par chaque générateur Considérons alors le diagramme commutatif D’après le lemme Il s’ensuit que (84) de 2, et la (03A64)* l’exposé 17) y Passons à on l’homologie formule est à coefficients est l’exposé 17, de surjective ; conclut que l’exposé 16. (numéro 4), qui commutatif (74’) en (03A64)* ~ * (h4)* est surjective. (74’) comptant les Q2-rangs (ci. est bijective. Considérons le diagramme homotopiquement commutatif. On a donc (A~) un et de diagramme D’après (75) jà (03A62)* que bres l’exposé 17, l’application de est bijective. Il s’ensuit graduées (f4)* est que (03A64)* injective ; et on sait déest injective. Or les algèont chaque degré, est bijective. en d’après (75) et (84’) Il de même rang s’ensuit que (03A64)* C. Q. F. D. Démonstration pour $e : SO(X)/U(X) n(SpinX) . On montrera successivement que $ e induit un isomorphisme des cohomologies à et un isomorphisme des homologies à coefficients coefficients Z~ . Q~ ~ Pour la (03945) de commutatif cohomologie &#x26; coefficients ~ , considérons le diagramme l’exposé l6 (numéro 4). On en déduit un diagramme commutatif (~) est est surjective, d’après (70 ) ; et on sait que L’application est surjective. Or les algèbres graduées bijective. Il s’ensuit que ont même rang en chaque degré, d’après et (~)* (81) et (69) Passons à est un de l’homologie (~)* 17. On conclut que l’exposé à coefficients Z2 . homomorphisme d’algèbres graduées, est bijective. Puisque et que ces algèbres ont même rang en il suffira do montrer que chaque degré (d’après ~’~l~ et (81’) de l’exposé 17), est surjective modulo les éléments décomposables. (~ ) le quotient d’une algèbre graduée A posables ; on voit qu’il suffit de montrer LEMME 3. - est L’application corapo sé e surjective. Notons comme d’habitude décompar le sous-module des éléments le : DÉMONSTRATION définie comme du lemme 3. - Pour suit : identifions structure complexe Soit SO(2n T e a(e) où e =0 + Cn+1 , à ce q ui définit 2) ; on lui associe, multiplication 6=2~ ; d’où f. par pour chaque e"~ . On a 03B8 ~ bien [0 , [a(o) ~ T] SO(2n + 2) ~ S2n+1 l’application qui associe à T( 1 , 0 , ... , 0) . Plongeons SO(2n + 1) dans SO(2n + 2) Soit dans p : ~~ la sur suivante : est la et chaque entier n , considérons l’application par y~) ~(0 ~ ... , = 1 pour le T en point envoyant ... , y~) . L’application composée est la suivant e t à T’ e SO(2n + 1 ) associons Sabord où 03C6 (à une composante) et ] (à 2n composantes) sont les applications définissant T’ ; puis faisons a(e) T a(- e) T .. 1 et prenons sa valeur au point (1 , 0 , ... , 0) , Un calcul élémentaire montre que les coordonnées du point obtenu sont données par les formules : ... , x’ , y’ ) (’, et les formules un explicites ci-dessus permettent homéomorphisme [on vérifie qu’étant donné distinct de (l ~ 0 ~ l’a image ; qui comme ..~ ~ on 0) ~, fait, il existe on a : un de vérifier facilement que point unique système un ... , x’ (Q~~~.~~x ~y) on sin 03B8 2 / 0 , observe que et 9 on calcule ensuite les Observons maintenant que 3:e commutateur T de dans et que f induite par à définir 03A65 (a(A) .~ x. i et . 1 T] ne dépend par les relations que de la classe l’application n’est autre que l’application (que nous noterons qui a servi (cf. exposé 16, n° 2). En résumée nous obtenons le diagramme commu- t~ ~ tatif où x et jjL sont d e s homéomorphismes. application continue Sl * X -~Y ( X et Y étant des espaces topolo giques ) , l’image de se compose d’élément s primitif s de 1? homologie . Le diagramme précédent, auquel on applique l’ homologie à coefficients Z~ .~ permet alors de montrer, par récurrence sur n ~ que Or il est classique que si on a une H Sl‘~. ~ -~ H Y l’ image se de l’application ~ compose de tous les éléments primitifs vrai à la limite quand n tend L’application (~)~ se factorise et les puisque la seconde de degrés impairs ~3 vers oo dans les degrés impairs 3 . Ceci reste a comme suit : applications induit une bijection des primitifs dans ( cf . exposé 17, fin du numéro 7), il s’ensuit que v a ces 18-09 pour image l’espace, de tous less éléments primitifss de Considérons alors le diagramme commutatif où 0 comme désigne la bien connu, homologie (le premier homomorphismo vertical est, isomorphisme). Le deuxième homoiiorphisme vertical induit une suspension un en bijection de l’espace des "indécomposables" sur l’espace des primitifs de ~) , ainsi que cela résulte du théorème V de 1’ exposé 7 (buméro 7). Et puisque de 03BD se compose de tous les éléments primitifs, le lemme 3 s’ensuit. l’image