Fonctions, applications, injections, surjections et bijections Commentaires : Les notions d’injectivité, surjectivité sont vue ici en début d’année. Elles seront utilisées au second semestre en algèbre linéaire Exercice 1. Tracer le graphe d’une fonction : a- ni injective ni surjective b- injective et non surjective c- surjective et non bijective d- injective et surjective Exercice 2. Soient A, B et C trois ensembles, f une application de A vers B et g une application de B vers C. Montrer que : a- Si f et g sont injectives, alors g ° f est injective. La réciproque est-elle vraie ? b- Si f et g sont surjectives, alors g ° f est surjective. La réciproque est-elle vraie ? c- Si f et g sont bijectives, alors g ° f est bijective. La réciproque est-elle vraie ? Exercice 3. Soient P et D deux parties de ¬ définies par : P={z ∈ ¬ / Im(z)>0} et D={z ∈ ¬ / |z|<1} z−i Montrer que l’application f définie par : z ֏ est une bijection de P sur D. Déterminer z+i l’application réciproque f –1. Exercice 4. Soit f une application de E vers F. Soit A et B deux sous-ensembles de E. 1- Montrer que f(A ∪ B) = f(A) ∪ f(B). 2- A-t-on le même résultat avec l’intersection ? Quelle relation peut-on écrire ? 3- A-t-on f A = f ( A ) ? ( ) Exercice 5. Soit A et B deux ensembles finis. 1- Montrer que s’il existe une injection de A vers B alors Card(A) ≤ Card (B). 2- Montrer que s’il existe une surjection de A vers B alors Card(A) ≥ Card (B). 3- Que peut-on conclure s’il existe une bijection de A vers B ? En déduire une condition nécessaire pour pouvoir construire une bijection entre deux ensembles finis. Est-elle suffisante ? Combien peut-on construire de bijections différentes entre deux ensembles de cardinal égal à n ? π Exercice 6. 1- Soit f définie sur — par f(x)=sin(x). Donner f(A) pour A= − , 0 , pour 2 π 2π π A= , , pour A= + kπ, k ∈ Z . 2 3 3 1 3 Donner f-1(B) pour B= [ 2, +∞[ , pour B= − , , pour B=—*. 2 2 2- Mêmes questions pour g définie sur — par g(x)= 1 et A=[3,4], A=]-2,0[ ∪ ]0,1[, x² + 2 1 1 A={-5,-3,3}, A=—* puis B= ,1 , B= −3, puis pour h définie sur ¬ par h(z)=Re(z-1) 4 3 avec B={3}, B= [ 2, +∞[ . Exercice 7. Soit f l'application de Ù dans lui-même définie par f(n) = 3n2 − n + 7. Justifier que f est bien à valeurs dans Ù. f est-elle injective ? Surjective ? Mêmes questions pour l'application g de Ù dans lui-même définie par g(n) = n2 − 2n + 2. Exercice 8. Donner un exemple de fonctions f et g telles que : • g f soit injective mais g non injective. • g f soit surjective mais f non surjective. Exercice 9. Pour chacune des applications suivantes, dire si elle est injective, surjective, bijective. R N → N Z → Z R → R R → f1 ; f2 ; f3 ; f4 3 4 2 n ֏ n+1 n ֏ n+1 x ֏ x x ֏ x + 3x − 5 R f5 x C f9 z → [-1,1] [0,2π] → [-1,1] [0,π] → [-1,1] [0,π[ → [-1,1] ; f6 ; f7 ; f8 ; ֏ cos(x) ֏ cos(x) ֏ cos(x) ֏ cos(x) x x x → R+ ֏ z+1