puis différence, la fonction gest elle même de classe C1sur R.
Par la propriété de dérivation des fonctions composées, on a donc, pour tout x∈R,
g0(x)=2F0(2x)−F0(x)=2f(2x)−f(x)=2e−(2x)2−e−x2= 2e−4x2−e−x2.
3. a)
Soit
x∈]
1
,
+
∞[
. Notons que
x <
2
x
donc on est en droit d’utiliser la propriété de croissance de l’intégrale sur le segment
[x ,
2
x]
. Ceci étant dit, observons maintenant que la fonction
f
est décroissante sur
R+
(elle est en effet dérivable, de
dérivée f0(x) = −2xe−2x2≤0 si x≥0). Par conséquent, pour tout t∈[x ,2x], on a f(2x)≤f(t)≤f(x).
En intégrant cette inégalité pour tvariant de xà 2x, il vient f(2x)Z2x
x
dt≤Z2x
x
f(t)dt≤f(x)Z2x
x
dt
(on rappelle que f(x) et f(2x) sont des constantes par rapport à la variable d’intégration t).
On a donc f(2x)×(2x−x)≤g(x)≤f(x)×(2x−x) c’est à dire xe−4x2≤g(x)≤xe−x2.
b)
On a
xe−4x2
=
x
e4x2−→
x→+∞
0 par croissances comparées. Pour la même raison
xe−x2−→
x→+∞
0. Par le théorème d’encadre-
ment, g(x)−→
x→+∞0.
c) •Limites de g. On a montré que g(x)−→
x→+∞0. Aussi, puisque gest impaire, on a, pour tout x∈R,g(x) = −g(−x).
Par composition (en posant u=−x), gadmet une limite en −∞ et lim
x→−∞ g(x) = −lim
u→+∞g(u) = −0 = 0.
•Valeur en 0. gétant impaire g(0) = 0.
•Sens de variation. On a vu que gest dérivable sur R, de dérivée g0(x)=2e−4x2−e−x2=e−x2(2e−3x2−1).
Ainsi g0(x) est du signe de 2e−3x2−1. Or on a :
2e−3x2−1>0⇐⇒ e−3x2>1
2⇐⇒
croissance de ln
−3x2>−ln2 ⇐⇒ x2<ln2
3⇐⇒ −qln2
3≤x≤qln2
3
Les variations de gsont ainsi données par
x−∞ −qln2
30qln2
3+∞
g0(x)+0−
g0
g(−qln2
3)
g(qln2
3)
0
0
Exercice 3 Inégalité de Cauchy-Schwarz. —Soient fet gdeux fonctions continues et non nulles sur [a,b].
1. Soit λ∈R. On a, par identité remarquable puis linéarité de l’intégrale,
P(λ) = Zb
a
(λ2(f(x))2+ 2λf (x)g(x) + (g(x))2)dx=Zb
a
(f(x))2dx×λ2+ 2Zb
a
f(x)g(x)dx×λ+Zb
a
(g(x))2dx.
Ainsi P(λ) est de forme P(λ) = αλ2+βλ +γavec α=Zb
a
(f(x))2dx,β= 2Zb
a
f(x)g(x)dxet γ=Zb
a
(g(x))2dx.
Par ailleurs en revenant à la définition de P(λ), on a P(λ) = Zb
a
(λf (x) + g(x))2dx≥0, ceci par positivité de l’intégrale (la
fonction que l’on intègre est un carré donc c’est une fonction positive).
2.
En résumé le trinôme du second degré
P
est toujours positif donc il s’annule au plus une fois (il ne peut avoir deux racines
distinctes car sinon il changerait de signe ce qui n’est pas le cas). Par conséquent son discriminant
∆
est négatif ou nul. Or
on a ∆=β2−4αγ = 4Zb
a
f(x)g(x)dx2
−4Zb
a
f(x)2dxZb
a
g(x)2dx. Ecrivant que ∆≤0, on obtient le résultat voulu.
3. a)
On suppose ici que
f
et
g
vérifient
Zb
a
f
(
x
)
g
(
x
)d
x2
=
Zb
a
f
(
x
)
2
d
xZb
a
g
(
x
)
2
d
x
. D’après ce que l’on vient de dire, on
a donc ∆= 0 ce qui signifie que Ppossède une racine (double).
b)
Appelons
k
la racine double de
P
. L’égalité
P
(
k
) = 0 s’écrit donc, par la définition initiale de
P
,
Zb
a
(
kf
(
x
) +
g
(
x
))
2
d
x
= 0.
La fonction
x7→
(
kf
(
x
) +
g
(
x
))
2
est donc une fonction continue sur
[a,b]
, positive sur ce segment et d’intégrale nulle. Le
cours nous apprend qu’il s’agit de la fonction nulle. On a donc (
kf
+
g
)
2
= 0 et donc
kf
+
g
= 0 c’est à dire
g
=
−kf
. Les
fonctions get fsont donc proportionnelles
2/2