Professeur J. Duparc Logique Mathématique 23 septembre 2015
Solution de l’exercice 2 : Soit Lun langage du premier ordre. On définit
pour tout terme tde Ll’arbre de décomposition Ttde tpar induction sur la
hauteur de tde sorte que la hauteur de tégale la longueur de la plus longue
branche de son arbre de décomposition.
— si test de hauteur nulle, alors test une variable ou une constante. Nous
définissons Ttpar
t
La longueur de la plus longue branche est bien nulle comme la hauteur
de t.
— si test de hauteur ną0, alors il existe un naturel k, il existe un symbole
de fonction fPLd’arité ket il existe des termes t1, . . . , tkde hauteur res-
pectivement h1, . . . , hkănde sorte que t“fpt1, . . . , tkq(par définition
d’un terme de hauteur ką0). Nous définissons alors Ttpar
f
Tt1Tt2¨ ¨ ¨ Ttk
Par hypothèse d’induction, nous avons que la hauteur de tiégale la lon-
gueur de la plus longue branche de Ttiet ceci pour chaque i“1, . . . , k. Il
s’ensuit que la hauteur de tqui égale 1`maxthi|i“1, . . . , kuest égale
à la plus longue branche de Tt.
Solution de l’exercice 3 : Soit Lun langage du premier ordre. Notons
Ple sous-ensemble de Lăωdes mots sur Lpossèdant autant de parenthèses
ouvrantes que de parenthèses fermantes.
Nous commençons par montrer par induction sur la hauteur des termes, que
l’ensemble des termes de Lest inclus dans P. Si test un terme de hauteur
nulle, alors tne contient pas de parenthèses. Si test de hauteur non nulle, alors
il existe un naturel n, un symbole de fonction fPLd’arité n, et t1, . . . , tndes
termes de hauteur strictement inférieure à la hauteur de tavec t“fpt1, . . . , tnq.
Par hypothèse d’induction, t1, . . . , tnPPet donc tPP.
Nous montrons maintenant par induction sur la hauteur d’une formule, que
l’ensemble des formules de Lest inclus dans P. Si ϕest de hauteur nulle, alors
il existe un naturel n, un symbole de relation RPLd’arité n, et t1, . . . , tndes
termes de Lavec ϕ“Rpt1, . . . , tnq. Par ce qui précède, t1, . . . , tnPX. Il en
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