Septem est le premier jour de l’hémorragie de privation.
Les femmes qui sont déjà sous traitement par œstrogène/progestatif continu combiné peuvent passer directement au DERMESTRIL®-
Septem.
Mode d’administration
Appliquer DERMESTRIL®-Septem sur la peau au niveau des hanches, de la partie supérieure des fesses, de la région lombaire ou
abdominale. Appuyer fermement sur toute la surface et sur les bords pour assurer une adhésion maximale.
La capacité d’absorption de la peau est le facteur cinétiquement déterminant dans la libération de l’œstradiol du DERMESTRIL®-
Septem. Il est déconseillé de procéder à l’application sur une zone cutanée (plus haute) autre que celle recommandée car cela peut
avoir une influence sur la libération de l’œstradiol.
La peau du point d’application doit être propre, sèche, non grasse et ne présenter aucune rougeur ni irritation. Éviter les zones
corporelles présentant des plis ou soumises à des frottements pendant les mouvements.
DERMESTRIL®-Septem ne doit pas être appliqué sur ou autour de la poitrine.
Ne pas appliquer les dispositifs deux fois de suite au même endroit.
Si le dispositif est correctement appliqué, il adhère à la peau sans problèmes pendant la période d’une semaine requise. S’il se décolle,
il doit être remplacé par un nouveau pendant le reste de la période de dosage d’une semaine. Il doit ensuite être changé comme
d’habitude pour rétablir le rythme normal de la patiente. De la même façon, si le dispositif n’est pas remplacé le jour prévu, il doit l’être
le plus rapidement possible puis à nouveau changé le jour prévu suivant. Si la patiente oublie d’appliquer un nouveau dispositif au
moment prévu, le risque de métrorragie et de pertes vaginales légères peut augmenter.
Si le dispositif est correctement appliqué, la patiente peut prendre des bains ou des douches. Il risque toutefois de se décoller si le bain
est très chaud ou après une séance de sauna. Il doit le cas échéant être remplacé par un nouveau (comme indiqué précédemment).
Prévoir si possible la séance de sauna le jour où le dispositif doit être remplacé.
4.3 Contre-indications
• Cancer du sein avéré, passé ou suspecté ;
• Tumeurs malignes dépendantes des œstrogènes avérées ou suspectées (par ex. cancer de l’endomètre) ;
• Saignement génital non diagnostiqué ;
• Hyperplasie de l’endomètre non traitée ;
• Antécédents ou présence de thromboembolie veineuse (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire) ;
• Troubles thrombophiliques connus (par ex. déficit en protéine C, protéine S ou antithrombine, voir rubrique 4.4) ;
• Maladie thromboembolique artérielle active ou récente (par ex. angine de poitrine, infarctus du myocarde) ;
• Maladie aiguë du foie ou antécédents de maladie du foie si les tests de la fonction hépatique ne sont pas revenus à la normale ;
• Hypersensibilité avérée aux substances actives ou à tout autre excipient ;
• Porphyrie.
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Pour le traitement des symptômes post-ménopause, le THS doit être démarré uniquement pour réduire les symptômes qui nuisent à la
qualité de vie. Dans tous les cas, les risques et avantages doivent être mis soigneusement en balance au moins une fois par an et le THS
ne doit continuer que dans la mesure où les avantages l’emportent sur les risques.
Les données concernant les risques associés au THS dans le traitement de la ménopause précoce sont limitées. Néanmoins, le risque
absolu étant faible chez les femmes plus jeunes, le rapport risques/bénéfices peut être plus favorable chez ces femmes que chez les
femmes plus âgées.
Examen médical/suivi
• Avant de commencer ou de reprendre un THS, tous les antécédents médicaux de la patiente et de sa famille doivent être examinés.
Un examen physique (y compris pelvien et des seins) doit être guidé par cette recherche, ainsi que par les contre-indications et les
avertissements liés à l’utilisation. Pendant le traitement, il est recommandé de réaliser des bilans de santé périodiques dont la fréquence
et la nature doivent être adaptées à chaque patiente. Les patientes doivent être informées des changements à signaler à leur médecin ou
infirmier(-ère) concernant leur poitrine (voir « Cancer du sein » ci-dessous). Des examens, incluant une imagerie adéquate, par ex. une
mammographie, doivent être pratiqués conformément aux pratiques de dépistage actuellement acceptées et modifiés selon les besoins
cliniques de la patiente.
États à surveiller
• En présence de l’un ou de plusieurs des états suivants, s’ils se sont produits dans le passé et/ou se sont aggravés pendant la grossesse
ou un traitement hormonal antérieur, la patiente doit être surveillée de près. Ne pas oublier que ces états peuvent récidiver ou
s’aggraver pendant le traitement par DERMESTRIL®-Septem, notamment :
o Léiomyome (fibromes utérins) ou endométriose
o Facteurs de risque d’affections thromboemboliques (voir ci-dessous)