Des hormones et des plantes

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NEWSLETTER N°2 – La controverse sur le soja
Des hormones et des plantes
Les hormones régulent tous les grands aspects de la vie. C’est ainsi que le moindre déséquilibre dans
ce délicat dosage peut entraîner une cascade de réactions parfois dramatiques. La ménopause est
un moment difficile dans la vie d’une femme car la production d’hormones sexuelles, et notamment
d’œstrogènes, chute de façon spectaculaire. La tentation est grande alors de compenser ce déficit si
inconfortable en donnant un traitement hormonal substitutif (THS).
Aujourd’hui, le THS est pourtant remis en cause pour son possible impact sur la prévalence des
cancers hormono-dépendants. Mais qu’en est-il des œstrogènes issus des plantes ? Les
phytœstrogènes sont différents par nature des œstrogènes endogènes (ce ne sont pas des stéroïdes
par exemple), mais leurs effets sont similaires. Faut-il s’en défier comme des THS classiques ? La
question se pose-t-elle dans le cas d’une application topique, comme avec notre soin Anti-âge
rééquilibrant ? C’est le sujet de notre fiche dermatologique, consacrée au soja.
Les hormones et la peau : problèmes liés à la ménopause
• Les hormones ont un rôle indirect dans la production de sébum. À la ménopause, le film
hydro-lipidique se dégrade et entraîne une sensation de tiraillement qui n’est pas due à un
défaut d’hydratation.
• Les œstrogènes permettent aux fibroblastes, à l’origine du collagène et de l’élastine, de
fonctionner normalement. À la ménopause, la peau s’amincit et perd de son élasticité.
• Une déficience en œstradiol et une augmentation relative des androgènes peut, a contrario,
créer un phénomène de peau grasse, augmenter la pilosité ou provoquer la chute des
cheveux…
NEWSLETTER N°2 – La controverse sur le soja
La controverse sur le soja
Le soja, de par sa forte teneur en phytœstrogènes, a été soupçonné d’augmenter la prévalence de
cancers hormonaux-dépendants. Ce qui effectivement serait assez logique… et pourtant, comme
souvent avec la phytothérapie, ce n’est pas si simple.
De nombreuses études montrent au contraire que la consommation de soja diminue les risques et
prévient les rechutes de ces cancers.
Il est difficile de comprendre comment une molécule peut reproduire les effets d’une hormone dans
certains cas (aider à corriger les désagréments de la ménopause) et entraîner des effets totalement
opposés dans d’autres cas (les œstrogènes endogènes augmentent les risques de cancer, les
phytœstrogènes les réduisent).
Il semble que le soja ait un rôle, comme souvent en phytothérapie, de régulateur. Ceci explique que
ses effets ne soient pas toujours identiques comme avec une molécule unique, mais au contraire
modulés par le contexte et par les autres composants de la plante. En tout état de cause, le sujet est
loin d’être épuisé et la recherche a encore de beaux jours devant elle.
La 1ère Journée Elatium
Nous sommes très heureux de vous inviter à passer une journée en
notre compagnie, le samedi 9 juin 2012.
Une journée dans la nature, à herboriser et pique-niquer.
Une journée pour se rencontrer et échanger autour de la phytothérapie
et de nos valeurs communes.
Vous retrouverez le programme complet et un formulaire d'inscription
sur notre site internet www.elatium.fr
ATTENTION - Vous avez jusqu'au 15 mai pour vous inscrire et les places sont limitées, ne
tardez pas !
Dans la prochaine Newsletter…
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S.A.R.L. ELATIUM – 5 rue Denis Papin 63110 Beaumont - +33 4 73 77 90 62 – [email protected]
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