a. Pour tout entier naturel
k
supérieur ou égal à 2, exprimer
A
k
. en fonction de
E
k
et
F
k
.
b. En déduire, pour tout entier naturel
k
supérieur ou égal à 2, la loi de
X
k
.
5) Pour tout entier naturel
n
supérieur ou égal à 2, on note
S
n
la variable aléatoire égale au
nombre de parties gagnées par le joueur lors des
n
premières parties.
a. Calculer
P
(
S
n
= 2) en distinguant les cas
n
= 2,
n
= 3 et
n
≥
4.
b. Déterminer
P
(
S
n
=
n
).
c. Pour tout entier
n
supérieur ou égal à 3, écrire
S
n
en fonction des variables
X
k
, puis
déterminer
E
(
S
n
) en fonction de
n
.
Exercice 3 (tiré d’ECRICOME 96)
Partie I :
On désigne par E l'espace vectoriel
R
3, par B = (e
1
, e
2
, e
3
) une base de E et par f
l'endomorphisme de E qui, à tout vecteur u de coordonnées (x, y, z) dans la base B associe le vecteur u’
de coordonnées (x’, y’, z’) dans la base B tel que
=++=
=
y'z4
z4y2x4'y4
y'x4
Ecrire la matrice M de l'endomorphisme f dans la base B.
Calculer les valeurs propres de f.
f est-il diagonalisable? M est-elle inversible ?
Déterminer les sous-espaces propres de f.
Partie II
: On dispose de deux urnes A et B: initialement l'urne A contient N boules noires tandis que
l'urne B contient N boules blanches, avec N
≥
2. On y effectue une suite d'épreuves, chaque épreuve étant
réalisée de la façon suivante :
On tire au hasard une boule dans chacune des deux urnes, la boule tirée de l'urne A est mise dans B, celle
tirée de B est mise dans A. On appelle Y
n
la variable aléatoire égale au nombre de boules noires
présentes dans l'urne A à l'issue de la k
ème
épreuve et l'on pose Z
k
= Y
k – 1
- Y
k
pour k entier naturel non
nul, avec la convention Y
0
= N.
Pour k et j entiers naturels, on pose : p (k, j) = P (Y
k
= j) où P désigne la probabilité.
Ainsi : P (Y
k
= j) = 0 si j > N, P (Y
0
= N) = 1,P (Y
0
= k) = 0 si k
≠
N, P (Y
k
= - 1) = 0
1. Etude du cas particulier N = 2
On note U
k
=
)2,k(p
)1,k(p
)0,k(p
, V =
1
4
1
6
1
et W =
−
−
1
2
1
6
1
1.1. Déterminer U
1
.Calculer les probabilités conditionnelles :
jY
k
P
=
(Y
k + 1
= i) pour i
∈
{0, 1, 2} et j
∈
{0,
1, 2}, puis montrer que, pour tout entier naturel k, U
k + 1
= M U
k
.
1.2. Prouver que, pour tout entier naturel k non nul : U
k
=
VW
2
1
1k
+
−
−
1.3.En déduire l'expression de p (k, 0), p (k, 1) et p (k, 2) en fonction de k pour k de
N
*
1.4. Montrer que l'espérance E (Y
k
) de la variable Y
k
est constante.
1.5.Calculer la variance V (Y
k
) de Y
k
en fonction de k et sa limite quand k tend vers +
∞
.
2. Retour au cas général
Dans cette partie, on revient au cas général avec N
≥
3 et on se propose d'étudier la convergence de la
suite(E (Y
k
))
k
∈
N*
2.1. Quelles sont les valeurs prises par la variable Z
k
?
Calculer
jY
1k
P
=
−
(Z
k
= 1) puis
jY
1k
P
=
−
(Z
k
= - 1) pour j
∈
N, j
≤
N et k
∈
N*.
2.2. En appliquant la formule des probabilités totales, prouver que, pour tout entier naturel k non nul :
E (Z
k
) =
N
2
E (Y
k – 1
) – 1
2.3. Montrer que la suite (E (Z
k
))
k
∈
N* est géométrique.
2.4. En déduire l’expression de E (Z
k
) et de E (Y
k
) en fonction de k et N.
2.5 Montrer que les deux suites (E (Z
k
))
k
∈
N* et (E (Y
k
))
k
∈
N* sont convergentes et donner leur limite
quand k tend vers +
∞